Des petit riens, des petits gros, des motifs à se prendre au sérieux et à pousser un coup de gueule

Tout à l’heure, un de mes amis fort proche mais dont je tairai le nom me disait – ou plutôt, éructait : « mais plus con que Luc Chatel (il parlait du ministre de l’Éd. Nat, pas d’un homonyme), c’est impossible ! » À quoi je lui répondis : « tu me le dis à moi, je ne te dénoncerai pas, d’autant qu’il y a toujours plus futé, j’ai été amenée à constater, à plusieurs reprises, que certains ont le toupet d’être aussi, voire plus (rare…) futés que moi… Un comble, c’est vexant !  Mais surtout, ne l’écris pas, à moins d’écrire qu’il semble très difficile de trouver plus con que le sieur Chatel, bien que la Dame Banon semble tenir la corde ». « Enfin, mon Chou, ce sont des appréciations qu’il faut laisser  au grand de Gaulle qui, un jour convoqua Massu dans son bureau, à l’Élysée et lui déclara : « Massu, vous êtes un con. » À quoi Massu se mit au garde à vous et répondit : « oui, mon Général. » Je te connais, tu aurais répondu à de Gaulle : « non, mais, espèce de vieille baderne, t’as vu ta tronche et tes oreilles décollées qui permettent de retenir ton képi quand il y a du vent ? » Passons… Ami, tu as très mauvais esprit. Il ne me viendrait pas une seconde à l’esprit de traiter Chatel, prénommé Luc, ci-devant (oh, assez, la révolution et les nouveaux « indignés »), de con, ou bien de Jean-foutre, ou bien de connard abruti même pas par l’alcool, c’est à dire de type capable de flanquer le feu aux poudres en pleine grève de pompiers, de suggérer de l’envoyer faire une cure de civilité sur la dalle d’Argenteuil et autres amusements du même genre. NON. Ce seraient des injures à la personne et je ne me vois pas du tout, bancale comme je suis, avec une plainte du monsieur au fondement, comparaître avec justesse devant un tribunal, bien que le certificat médical motivé soit bien accepté par nos juges… D’ailleurs, rien ne dit que le bon camarade Luc ait proféré ce qu’il a proféré (impossible de répéter : c’est de la dénonciation sordide), tout seul, comme un grand… Il y a, nous le savons toutes et tous des ministres qui, n’ayant pas les moyens de s’offrir un joli perroquet qui « cause » bien, se font les perroquets d’autrui. (Et je t’interdis de citer le nom de Zizy, ne te colle pas dans les ennuis : une garde à vue, pas si drôle).

 

Eh puis, dans le genre « rigolade sordide », nous avons Banon – Strauss-Kahn. D’après les dernières photos sorties par la PPPPresse, on lui a donné des cours de coiffure et de maquillage, elle a « fait assez de droits d’auteur » (allez sur amazon, c’est MDR), pour être totalement relookée par des professionnel(le)s. Je connais bien, vous pouvez me faire confiance, c’est une des tâches que j’ai exercées pendant vingt ans, sur des en mal de peopolité, même dans le domaine de l’agriculture ou de l’usine à boucherie en gros et comme je suis une horrible cynique, j’ai bien fait mon job, en m’éclatant comme une fofolle. Bref. Notre Tristane est ENFIN draguable, je n’irai pas dire, comme mon frère, qui avait bon goût, n’aurait pas manqué de le dire « baisable, je demande à voir, il y a quand même l’avant et l’après ». Mon frère n’est pas attaquable, paix à ses cendres (mais quelle famille !). Il faut absolument qu’elle dise merci à Strauss-Kahn qui lui a, malgré lui, donné un sacré coup de pouce en essayant le bisou. Qu’est-ce que c’est que cette nana qui, à 23 ans, ne savait pas pratiquer la bonne vieille baffothérapie ? Les ciseaux aux yeux ? Le coup de genou là où il faut ? Elle est naine ou quoi ? Et la maman qui la ramène, alors qu’il est paru, dans Libé ou Le Monde (hein ? Vous voyez la culture, d’où ke j’la tire ?) qu’elle a goûté aux charmes du satyre socialo avant fifille ? Je ne peux en croire un mot, ces canards sont des torche-culs (m’attaqueront pas, eux, fiers de finir là où il faut), capables de raconter n’importe quoi. Et les flics se marrent. Et Banon fait des sous. Mais, relookée (c’était pas très joli), elle va nous faire un mariage avec de Villiers ! À moins qu’elle préfère ce « débauché » d’Arnaud qui sort avec une nana 15 centimètres plus haut (il se prend pour Dassault, mais il faudrait lui dire que ce n’est pas lui qui vend les avions). Langue de vipe (vipère), mon copain…

Maintenant, y’a les Palestiniens qui veulent siéger à l’O.N.U.. Ce bouzin qui s’appelle les « Nations unies ».  J’attends, avec grand intérêt, l’arrivée des sacs plein de cailloux dans l’amphi, et les jets de pierres sur la tronche de ceux qui déplaisent. Mais enfin, réfléchissez, bon sang ! Qui, mais qui en a à f…tre qu’on flanque tous les Israéliens à la mer ? Vont bien trouver un Moïse pour un passage à sec et qui lèvera son bâton (nouveauté, mais Moïse s’adapte) pour arrêter les cailloux. Donc, c’est normal, qu’ils pensent, les Palestiniens, ils y croient, à ce truc, puisque, quand ils se font exploser, y’a Allah qui les attend avec cent vierges pour leur conso perso. Elles s’en fichent, les vierges ! Habituées à la chirurgie esthétique, regardant les petits nuages pendant que le terroriste ramollit – j’ai failli écrire ramallah, très, très mauvais…). En plus, tous ces braves Arabes environnants ont pensé flanquer une mémorable pâtée à Israël en 1967 et, finalement, ont préféré abandonner les sandales dans le désert pour courir plus vite. Bon commerce, la sandale…

Ces « ignobles » en ont profité pour « coloniser » ? Ils l’ont fait à l’ancienne, en occupant et faisant vivre des terres z’incultes. L’Europe colonise aussi : « je t’aide à faire ta révolution, tu me refiles ton gaz et ton pétrole et on signe les contrats bien juteux. » Sûr, ça va péter… Déjà, les islamistes, ces doux moutons touchés par la grâce, se fournissent au vu et au su de tous, en armement en Lybie. Et Sarko de se réjouir d’avoir aider à les « libérer ». Oh, Sarko ! ça va te retomber dessus, parce que ça dégénère déjà. Et ce budget-là, nous aurions, bêtement, ton peuple, Grand Souverain, est imbécile, préféré que tu le repasses à l’Éducation nationale. Eh, oui, c’est bien ce que tu pensais : le peuple français, quel que soit son degré universitaire ou bien de supposée intelligence (mais les profs sont très limités, on sait) est un peuple imbécile, qui regarde frémir le bout pointu de sa chaussure et rêve, rêve d’avoir l’occasion …

Pourquoi ne nous annonces-tu pas une visite sur la dalle d’Argenteuil ? Promis : je t’amène un maximum de bourges bien équipés et qui considèrent s’être « fait baiser la gueule » (attention, je ne fais que répéter, je ne dis pas : sont vulgaires, les bourges) en 2007, pour animer la soirée avec amour, slogans plaisants enfin, de quoi faire rire. Même les gazettes françaises qui commencent à ne plus avoir peur de tes « coups de menton ». Tiens, z’ont une histoire, au XX e siècle, en Italie et en Allemagne, les coups de menton…

Mais j’ai un scoop. La guerre de 1967, déclenchée par les Arabes contre les Israéliens, (ils me l’ont dit) c’était une ballade, comme ça, pour voir un peu le pays, comment on irrigue, comment on bâtit, comment on vit dans un appart’ ou une maison. Ce n’était pas sérieux ! Z’ont rien compris, ces Israéliens : ils ont tout de suite pensé que c’était une agression. Encore des C… ! Il y en a partout.

Pas grave, « on les flanquera à la mer", avec la bénédiction de l’ONU qui râlera, c’est sûr mais, comme d’habitude, en fera un minimum…

Qu’est-ce que je suis bien, dans ma grande maison, pour deux ou trois jours seule, sans avertir personne (« ils », « elles » viendraient me faire un coucou). J’ai finalement abandonné le séjour au château – qui s’annonçait bien sympa – pendant trois jours. Mais j’ai envie de cultiver mon blues, de ne pas paraître, ni être intelligente, ni être drôle. La vie, parfois, est pesante. Il lui arrive d’être vraiment méchante… Tiens, je vais aller coucher avec Le Monde et le Canard Enchaîné. Et puis les chiens et les chats. J’fais pas de bannonade, moi.

 

8 réflexions sur « Des petit riens, des petits gros, des motifs à se prendre au sérieux et à pousser un coup de gueule »

  1. Mozarine,
    Je viens de le lire, cet article. J’ai laissé un commentaire qui marque, je pense, notre léger désaccord. Pour ce qui me concerne, si les Français sont parfaitement suicidaires dans le maniement du bulletin de vote et se comportent souvent comme de vrais « crétins » ne pensant qu’à enquiquiner les politiques, malgré les sourires qu’ils dispensent (on fait un concours idoine ?), si pour notre grande majorité, nous FUMES (y a-t-il deux « M » ? À toi, Tombeur, si tu es de passage : je fatigue…) d’impénitents moutons ayant appris à suivre le dernier qui nous a « causé comme qu’on avait envie », éventuellement sans aucun sourire, tant il est vrai que le zygomatique a pris une terrible déformation (chirurgiens esthétiques, figez-nous tout cela. On relira « L’homme qui rit » de V. Hugo que je n’avais pas pu finir à quinze ans : atroce). Non. Je ne peux en vouloir aux connards paumés qui votent et vivent à tort et à travers. On leur a soigneusement occulté l’histoire de leur pays, celle de l’Europe, celle du monde : ils n’ont été formés à aucune conscience de citoyen, encore moins de républicain. Ils ont une carte d’électeur/trice, regardent des films d’horreur avec une certaine délectation mais ne supportent pas le moindre documentaire sur les camps de concentration ou les chambres à gaz… Je ne tape pas sur le niveau de nos concitoyens. Je constate que, depuis de Gaulle (vieille histoire) on s’acharne à maintenir la plus grosse part de la population dans l’ignorance. J’ai entendu quelqu’un (qui votait, mais quelle horreur !) me dire, en parlant d’un ancien ministre de droite : « il est mis en examen, il n’est pas inculpé ». Pardonnez la vulgarité, j’en suis restée sur le cul (cul de sac, cul de bouteille – de blanc, bientôt finie) et, bien sûr, pédago dans l’âme, j’ai expliqué avec des mots aussi simples que possible, que c’était la même chose. Mais il y avait du doute, en face. Une nénette de gauche n’essayait-elle pas d’emberlificoter une brave dame de droite, à qui SON gouvernement accordait une pension de vieux à 2 800 francs ? Bah ! La nénette de gauche a monté le dossier social pour que la retraitée de droite puisse vivre un peu plus décemment. Je ne critiquerai pas les Français même si parfois, l’engueulade individuelle ou collective est musclée. J’en sors de plus en plus épuisée, mais fière de leur avoir appris des trucs. D’après mon mari, quand il est là, je perds mon temps. D’après ma mère, qui m’avait demandé de reprendre le flambeau quand il lui tomberait des mains, aucun discours n’est jamais inefficace. Au moins, dirai-je, ça enquiquine la droite. Déjà ça de pris…

  2. phil2,
    Puis-je me permettre de vous signaler que je lis beaucoup (et ne suis pas la seule de l’espèce féminine), que, si je sais écrire, c’est grâce aux grands auteurs et à ma chère mère qui ne badinait pas avec notre belle langue, que j’ai fait des études supérieures (pas trop, juste ce qu’il fallait pour impressionner, à l’époque, des petits parons dont les mômes n’y arrivaient pas : vacherie pas gratuite), que je suis une acharnée féministe mais pas aveugle (brandir des pancartes me fatigue, j’envoie une vingtaine de nanas le faire à ma place…), que les femmes savent aussi écrire (pas Simone de Beauvoir, une dangereuse chi..se ni la mère Duras, qui ne pouvait noircir du papier – on ne peut dire écrire – qu’après avoir sifflé sa bouteille de whisky et dont Desproges, ce salopard qui me fait hurler de rire disait : « elle n’a pas qu’écrit des conneries, elle en a aussi filmé… » Et ne parlons pas de Banon – dont j’ai lu un bouquin (ah, la curiosité) qui a élu Strauss-Kahn comme attaché de presse. Bien. Ceci étant dit, la sacro sainte promotion des femmes a créé un certain nombre de dégâts – on peut le reconnaître -. Fallait bien mettre les andouilles en avant pour sauvegarder la « mâlitude »… Il fallait que ce soit dit : si j’avais eu la fortune de Dominique, j’aurais négligé la K-Banon et aurait « fait de la politique »; Et j’ai plein de copines qui savent faire la même chose mais ne veulent pas se faire caguer à le faire. En confidence, nous profitons donc de notre statut de « bonnes femmes » pour promouvoir des idées et faire un peu avancer ces politichiens/chiennes, en leur soufflant des « trucs ». Ce fut efficace du temps de la loi sur l’I.V.G.

  3. Bonsoir Gribouille,

    Votre chronique m’a bien fait rire.
    Dans le genre : « Dites-le lui avec des fleurs », vous excellez avec votre plume colorée et parfumée.

    Perso, je suis désabusée par mes combats inutiles, les traîtrises en tous genres, la colossale bêtise et l’impérissable ignorance.
    Mais que voulez-vous, aujourd’hui tout cela est primé voire « nobelisé » !
    Alors forcément, ils (elles) sont nombreux(ses) à y croire.
    Bref…plus l’amertume que la nostalgie de mes errements m’ont amenée à prendre une autre option.

    Pour donner la réplique à votre style coloré :

    -« Je ne vais faire[i] chier[/i] personne, je ne veux plus qu’on me fasse [i]chier[/i] ».

    Mais attention…j’aime toujours les chiens et les chats.

  4. Oh, Nadine !
    Faire cagare les imbéciles et les gros bras, en leur provoquant éventuellement un joli AVC qui les rend muets (je suis une vraie garce et je le sais) est quand même amusant. On peut aussi leur rendre visite à l’hôpital et, pour les réveiller (ou les achever) leur chanter : « c’est nous, les gars de la marineu… » après, je ne sais plus. Généralement, quand j’ai droit à une bordée d’injures, ça me fait plutôt rire, je supprime le commentaire, après l’avoir recopié (la haine doit être relue). Allons, courage. Recommencez. Le tout est de s’appuyer sur des informations fiables, bien réelles. En ce moment, il y en a même trop.

  5. Mouais…..et il y en a qui en réchappe de l’AVC ! Mémoire et tout le saint-frusquin avec. Avec ça, il y en aura qui feront courir le bruit qu’il y a dysfonctionnement dans nos hôpitaux !
    L’anosognosie ? Ppfftttt …même pas peur, c’est une pathologie réservée à ceux qui ne sont plus en activité. Quoique…certaine illustration tendrait à le contester.

    Comme disait Churchill :[b] « Une pomme par jour pour éloigner le médecin, pourvu que l’on vise bien ».[/b]

    Et à propos d’animaux GRIBOUILLE, que vous et moi affectionnons, comme de très nombreux(ses) autres, il ajoutait :
    [b]
    « J’aime les porcs. Les chiens nous regardent avec vénération. Les chats nous toisent avec dédain. Les cochons nous considèrent comme des égaux ».[/b]

    Je ne sais pas pourquoi, mais il y a comme un air de …..oh…et puis flûte !

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