http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/06/29/revelations-sur-la-guerre-secrete-
de-l-amerique-en-iran.html
 (voir parution précédente)

Des mots et des maux.

Mes amis,

Raisonnable. Raison. Civilisation. Modernité. Démocratie. Liberté. On n'a jamais autant entendu prononcer ces mots charmants. Des mots pourtant jamais suivis d'effet… bien au contraire ! 

La civilisation, dont l'avocat spécialiste de la communication Sarkozy nous a entretenu, ressemble fort à la barbarie. J'ai sorti un article là-dessus, dans mon blog http://r-sistons.over-blog.com , "civilisation ou barbarie", qui d'ailleurs a été sélectionné dans l'excellent support d'information alternative de Michel Collon. Et quand ceux qui ont subi l'infâme, nos frères et soeurs en humanité Juifs, par la faute de leurs décideurs inconséquents, s'apprêtent à déclencher une effroyable boucherie planétaire, par peur irraisonnée justement, eh bien c'est effroyable, c'est à dénoncer, avec force. Et ces plans ne pourront que se retourner contre eux, parce que ils alimenteront, en définitive, l'antisémitisme qui est intolérable, la "haine" si répandue envers les juifs. 

Ainsi, la barbarie planétaire, nucléaire, est en route. Et nous la devrons aux Olmert, Bush, Sarkozy, et autres Kouchner, Cheney, Berlusconi, Rockefeller… tous ennemis de l'humanité même s'ils ne cessent, suprême imposture, d'avoir les mots de "Liberté", de "Croisade du Bien", de "démocratie", et même de Dieu, à la bouche. Pour mieux nous berner.

Et lorsqu'ils emploient le mot de "modernité", méfiance ! Cela signifie régressions en tous genres, sacrifices pour les classes moyennes et populaires, cadeaux aux plus nantis; Modernité, c'est laisser la main invisible du Marché, et des gouvernements occultes, diriger nos vies. Pour tout dérèglementer, pour casser les régulations d'Etat, mais aussi toutes nos solidarités et nos protections, sociales, du Travail, etc. Et pour laisser les Médias, selon le souhait de Sarkozy, déverser leur propagande d'Etat à longueur d'articles, d'ondes. Abject ! Surtout dans un pays qui se targue de donner des leçons de démocratie et de droits de l'homme au monde entier.

Et que penser de cette modernité qui traite les réfugiés économiques, victimes aux quatre coins de la planète, de nos politiques, via BM ou FMI par exemple, comme des pestiférés ou des délinquants ? Une société qui ne prend pas soin des plus faibles, qui les maltraite, n'est pas une société humaine, elle nous rapproche de la barbarie. Jour après jour. Et de nouveaux Hitler, Pétain, Franco, Mussolini, comme je viens de le lire dans un article sur l'excellent support Déconstruire babylonne (voir précédent post).

Et nos communiquants, payés avec nos deniers, ont trouvé un nouveau mot pour nous berner : raison, raisonnable. Il y a désormais des offres d'emploi "raisonnables", comprenez, situées de plus en plus loin de nos domiciles, nous obligeant à engraisser toujours plus les Compagnies pétrolières, mais aussi toujours moins bien payées. Pour le profit des multinationales et de leurs actionnaires, qui gagnent toujours plus sans travailler.

Et le mot raisonnable revient aussi dans une nouvelle expression, les "accomodements raisonnables". A quoi faut-il donc s'accomoder, désormais ? Aux communautarismes. Tout simplement. Donc à l'intolérable, que je dénonce sans cesse sur ce blog, parce que les communautarismes nous séparent les uns des autres, au lieu de nous unir, nous cloisonnent, et en définitive nous dressent les uns contre les autres. Avec, au final, de joyeux chocs de civilsations, de belles guerres nucléaires, en perspective. Pour le seul profit des ennemis des peuples.

Plus que jamais, soyons vigilants. Il y va de la paix civile, sociale, et de la paix tout court. Ce bien le plus précieux, non ?

Votre Eva, indignée. Comme souvent !

Tags : Guerre, paix, Bush, Olmert, Cheney, Sarkozy, Kouchner, Berlusconi, Juifs, guerre et chocs de civilisation, Pétain, Hitler, Mussolini, Franco, démocratie, liberté, accomodements raisonnables, modernité, civilisation, barbarie, intolérable, communautarismes, BM, FMI, compagnies pétrolières, Rockefeller, Michel Collon, Médias…

 

Pièce jointe : Accomodement raisonnable :

 Entretien avec Jean Robin,
auteur de "L’État de la judéomanie"

Éditions Dualpha, Collection « Politiquement incorrect », dirigée
par Philippe Randa.


Jean Robin, pourquoi avez-vous décidé de publier un "état de la
judéomanie" en 2008 alors que vous aviez déjà expliqué ce
qu'était la judéomanie en 2006 ?

Dans "La judéomanie, elle nuit aux juifs, elle nuit à la République",
paru en 2006, je théorise ce qu'est la judéomanie, aussi bien dans le temps (1980 – 2005) que dans les mécanismes de fonctionnement.

L'Etat de la judéomanie, c'était l'occasion pour moi d'élargir mon
analyse, dans l'espace (avec notamment la judéomanie à l'étranger), mais aussi en parlant de faits très concrets survenus  depuis la parution de mon livre. Par exemple, c'était l'explosion de l'accomodement raisonnable au Québec, je ne voulais surtout pas rater cet événement historique qui est en train de débarquer en France.

C'est quoi, l'accomodement raisonnable ?

C'est une expression ultra-politiquement-correcte qui signifie que les "majoritaires" doivent faire de la place aux "minoritaires" en créant des particularismes dans la loi.

Dans l'Etat de la judéomanie, j'explique par exemple comment le Québec a autorisé des gymnases à avoir leurs vitres fumées pour empêcher qu'on voit des femmes juives s'y entraîner.

C'était il y a plus d'un an, mais cela fait étonnamment écho avec la
polémique récente ici sur les horaires aménagés dans les gymnases pour les femmes juives et musulmanes.

Qu'est-ce qui vous fait dire que l'accomodement raisonnable débarque en France ?

En fait la judéomanie est sa première manifestation, or comme vous le savez la judéomanie est présente en France, de manière croissante il est vrai, depuis 1980.

Mais prenez par exemple l'élection du grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui vient d'avoir lieu. Il remplace le grand rabbin Sitruk, qui s'était toujours refusé à vouloir entériner des particularismes spécifiques pour les Français juifs. Or voici ce que déclarait par exemple le Grand Rabbin Bernheim dans Actualité Juive du 31 janvier 2008 sur ce qu'on n'appelle pas encore l'accomodement raisonnable : "Des millénaires de judaïsme valent bien des siècles de chrétienté."

Son élection n'arrive pas par hasard : sa principale mission, telle que je la comprends, est de faire accepter à l'opinion (française mais aussi juive) les lois de l'accomodement raisonnable en France.

Pourtant, c'est à propos des musulmans qu'il y a polémique, pas des juifs.

Justement, c'est une preuve supplémentaire de la judéomanie dans laquelle est plongée le pays.

Les autorisations pour les femmes juives d'avoir leurs créneaux horaires dans des piscines existent depuis près de 10 ans, mais personne n'en parle.

Quand il s'agit de femmes musulmanes, qui obtiennent les mêmes droits en invoquant le fait que les femmes juives en bénéficient déjà, ça crée un tollé.

Bizarrement, à part quelques exceptions (notamment le journaliste Eric Zemmour), personne ne mentionne la totalité de l'histoire, et se focalise sur l'aspect musulman.

Or j'avais bien expliqué dans mon premier livre que la judéomanie
mène à l'islamomanie, à la négromanie, à l'homomanie, etc., bref
au communautarisme.

Quelles enseignements tirez-vous de l'agression du jeune juif dans le XIXe arrondissement de Paris ces derniers jours ?

Ça ne vous surprendra pas, je vois là tous les symptômes de la
judéomanie.

Tout le monde (politiques, responsables de la communauté, médias) a dit, comme d'habitude, que c'était une agression antisémite, alors qu'il n'en est rien.

Et le garçon n'a pas été violenté parce qu'il était juif, mais
parce qu'il était membre d'une bande, comme d'autres, et qu'il s'agissait de représailles.

On n'a pas parlé de son agression parce qu'elle est était plus violente que d'autres, mais parce que le garçon était juif.

D'ailleurs on a appris depuis qu'il y avait eu d'autres victimes, certes moins dramatiques, mais les médias et les politiques n'en avaient pas dit un mot.

Ces reportages en boucle sur Rudy n'ont qu'une conséquence : les gens se disent "ah oui, on en parle parce qu'il est juif, parce que les juifs ont tout", dixit Finkielkraut.

Et ils pensent immédiatement à tous ces blancs, à tous ces
maghrébins, à tous ces noirs ou que sais-je encore qui ont été
victimes de représailles ou qui ont simplement été des victimes
innocentes, et ils se disent que les juifs ont des privilèges dans notre pays, donc ils développent, consciemment ou inconsciemment, un sentiment d'antisémitisme.

Les déclarations du Grand Rabbin Bernheim sont absurdes : dimanche il dit qu'on n'est pas sûr que c'est antisémite, aujourd'hui il dit que si ! alors que les faits apparus depuis prouvent le contraire.

C'était une rixe entre bandes, des représailles (Rudy était bien
connu des services de police), comme Jean-Pierre Chevènement l'a très justement dit. Il a été le seul, et il a créé un tollé.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

/Fondateur des éditions Tatamis (www.tatamis.fr), Jean Robin est
l’auteur d’Ils ont tué la télé publique, de La Judéomanie, «
elle nuit aux juifs, elle nuit à la République » et d’Experto./