Il y a encore quelques mois, on nous annonçait un plan Marshall pour la banlieue. Le fameux plan concocté par Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargé de la politique de la ville, désormais sous la coupe de Brice Hortefeux, ministre des Affaires sociales, était d'une pauvreté telle que son efficacité semblait proche du néant.

Aujourd'hui, c'est la crise. Il est fort probable qu'elle touche durement les habitants des banlieues, qui sont déjà dans une situation délicate quand nos chers dirigeants prétendent que tout va bien.

Nicolas Sarkozy, n'étant plus à une contradiction près, nous annonce un énorme plan de relance. Nous aurions pu naïvement penser que l'effort serait mis en banlieue. Daniel Canapa, préfet d'Ile-de-France, a présenté, cette semaine, les 80 chantiers sortis du placard finacés en urgence par l'Etat. Beaucoup d'entre eux font déjà intégrés contrat de plan état-région.

Parmi les projets proprement séquanodyonisiens, on note la réalisation de la tangentielle Nord entre Noisy-le-Sec et Sartrouville, la réfection de l'A3, des rallonges budgétaires pour les rénovations urbaines à Clichy-Montfermeil, Sevran et Saint-Denis, la création de logements étudiants à Bobigny, la création du campus Condorcet et la Maison des Sciences de l'Homme à Aubervilliers, la rénovation du tribunal de Bobigny et de la maison d'arrêt de Villepinte.

Tout ceci est bien faible par rapport aux besoins des populations en terme de transports, de logements, ou de cohésion sociale. L'Etat aurait pu en profiter pour réellement lancer le plan Espoir Banlieues et permettre de terminer les réalisations commencées du Plan de rénovation urbaine.

Nous sommes donc très loin des ambitions supposées d'un plan de relance. Il s'agit en fin de compte d'un inventaire à la Prévert dont la Seine-Saint-Denis récupère les miettes.

Jérôme Charré

Il y a encore quelques mois, on nous annonçait un plan Marshall pour la banlieue. Le fameux plan concocté par Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargé de la politique de la ville, désormais sous la coupe de Brice Hortefeux, ministre des Affaires sociales, était d'une pauvreté telle que son efficacité semblait proche du néant.

Aujourd'hui, c'est la crise. Il est fort probable qu'elle touche durement les habitants des banlieues, qui sont déjà dans une situation délicate quand nos chers dirigeants prétendent que tout va bien.

Nicolas Sarkozy, n'étant plus à une contradiction près, nous annonce un énorme plan de relance. Nous aurions pu naïvement penser que l'effort serait mis en banlieue. Daniel Canapa, préfet d'Ile-de-France, a présenté, cette semaine, les 80 chantiers sortis du placard finacés en urgence par l'Etat. Beaucoup d'entre eux font déjà intégrés contrat de plan état-région.

Parmi les projets proprement séquanodyonisiens, on note la réalisation de la tangentielle Nord entre Noisy-le-Sec et Sartrouville, la réfection de l'A3, des rallonges budgétaires pour les rénovations urbaines à Clichy-Montfermeil, Sevran et Saint-Denis, la création de logements étudiants à Bobigny, la création du campus Condorcet et la Maison des Sciences de l'Homme à Aubervilliers, la rénovation du tribunal de Bobigny et de la maison d'arrêt de Villepinte.

Tout ceci est bien faible par rapport aux besoins des populations en terme de transports, de logements, ou de cohésion sociale. L'Etat aurait pu en profiter pour réellement lancer le plan Espoir Banlieues et permettre de terminer les réalisations commencées du Plan de rénovation urbaine.

Nous sommes donc très loin des ambitions supposées d'un plan de relance. Il s'agit en fin de compte d'un inventaire à la Prévert dont la Seine-Saint-Denis récupère les miettes.

Jérôme Charré

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