L’Union nationale des étudiants de France révèle que plus d’un quart des universités françaises, demandent des frais d’inscription illégaux aux étudiants qui arrivent dans l’enseignement supérieur. Ce n’est pas la première fois que ce syndicat étudiants dénonce de telles pratiques, mais pour la période universitaire 2010-2011, ces frais d’inscription sont en augmentation de 21 % et cela fait beaucoup !
Depuis la loi sur l’autonomie des universités votée le 11 août 2007, certaines universités demandent des frais d’inscription parfois exorbitants, comme par exemple 1 900 € à Grenoble II, 2 260 € à Pau et jusqu’à 5 990 € à Aix-Marseille.
La raison principale est que l’Etat aide beaucoup moins les établissements universitaires, ils doivent donc trouver d’autres financements et ils en font supporter une large part aux étudiants.
Très souvent, les universités réclament des « frais pédagogiques » en plus des droits de scolarité. Ces frais supplémentaires doivent avoir un caractère facultatif et ils doivent être clairement identifiés et précisés aux étudiants, mais ce n’est pas toujours le cas. Ils peuvent être le fait pour les étudiants d’avoir un accès à des salles informatiques ou à des équipements sportifs ou spécialisés.
Ces dérives administratives sont inacceptables et génèrent une sélection sociale importante à l’entrée dans l’enseignement supérieur, ce qui n’est pas de bon augure pour la prochaine rentrée, compte tenu du fait, que cela s’ajoute à la décision gouvernementale de supprimer au profit des étudiants, le cumul aide au logement et demi-part fiscale.
L’UNEF interpelle la ministre de l’enseignement Valérie Pécresse et lui demande d’agir par l’intermédiaire des recteurs d’université.
Si rien n’est fait au niveau national, cette organisation qui représente les droits des étudiants, menace de faire à nouveau une action judiciaire devant les tribunaux administratifs, de façon à contraindre les universités récalcitrantes à respecter la légalité.
Face à cette situation, il paraît nécessaire d’agir pour éviter ces dérapages qui portent préjudice à la majorité des étudiants et constitue une certaine forme de discrimination.
Bon article, mais pour avoir été étudiante et dans une amicale de l’AFGES (à Strasbourg) j’ai assisté à des choses de la part de l’UNEF, franchement pas catho non plus.
Exemple en ce moment même, les élus de l’AFGES essaient d’obtenir du CROUS un budget pour des travaux de sécurisation d’un batiment ancien servant de resto U. Et qui sont les seuls opposants à ces travaux, et qui en plus viennent mettre le souk des qu’il y a une décision importante en faveur des étudiants ??? l’UNEF…