Des expériences de potagers sur les toits des immeubles à Paris.

 

Après les ruches qui depuis plusieurs mois commencent à occuper certains toits parisiens et permettent la récolte de miel bien parfumé, ce sont maintenant les potagers qui fleurissent peu à peu sur les toits à Paris, à l’image de ceux qui sont installés sur les toits de New York depuis plusieurs années.

Il est vrai qu’il y a peu de terrains en agglomération qui permettent les cultures maraîchères et pourtant, il existe sur chaque toit en terrasse une surface inexploitée qui peut être consacrée aux plantations. Les écologistes ont donc mis en place des projets sociaux concernant l’agriculture des villes et d’ici 2020 de nombreuses créations de jardins sont à l’étude aussi bien à Paris comme dans d’autres grandes villes.

Cette nouvelle forme de culture permet de mettre en place des circuits courts de production et produire localement de nombreuses  variétés de produits.

Mais rien n’est simple dans ce domaine et certains problèmes se posent. C’est tout  d’abord celui de la nature de la terre utilisée, car le terreau est très lourd et peu écologique et pose le problème de la résistance des structures des bâtiments. Il convient donc de trouver une terre légère qui peut servir correctement de base à la culture des légumes et des fruits.

Le deuxième problème qui n’est pas le moindre est celui de la pollution urbaine qui risque d’affecter à plus ou moins long terme, la nature même des cultures et d’être  plus ou moins préjudiciable à la santé des consommateurs.

Avoir un potager dans les grandes villes, qui est capable de fournir des légumes et des fruits de saison aux habitants d’un immeuble en terrasse, ce n’est plus du rêve mais une réalité pour les décennies à venir. Et puis, chacun selon ses disponibilités aura la possibilité de participer à cette expérience collective  et de permettre aux gens de se retrouver autour d’un même projet écologique. Une telle initiative est à poursuivre et à amplifier.

 

3 réflexions sur « Des expériences de potagers sur les toits des immeubles à Paris. »

  1. C’est le paradoxe…de bons côtés dans ce projet, mais la pollution ne rendrait-elle pas les produits dangereux pour la santé…à méditer. De toute façon pour le savoir il faut essayer, et à défaut, un peu de verdure, de nature rééquilibre toujours un peu les énergies dans un milieu bétonné. Donc à défaut de manger du fruit ou des légumes, ca ajouterai des couleurs naturelles.

    Après, l’expérience peut durprendre! Le miel « de ville » si je puis dire ainsi, a déjà montré qu’il était moins imprégné de pesticides et plus « sain » qu’un miel de plein champs, alors qu’on serait en droit de s’attendre à l’inverse, paradoxal non 😉
    En tout cas pour les abeilles il y a quelques jours une bonne nouvelle, le « cruiser » qui a déjà fait tant de dommages est désormais interdit en France.

  2. Vous:Il convient donc de trouver une terre légère qui peut servir correctement de base à la culture des légumes et des fruits.
    Moi: et la réponse est ???
    louis

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