1918… Dans 8 ans on fêtera le centenaire de la petite culotte
Un anniversaire à ne pas rater.
Et oui, la petite culotte n’a même pas encore 100 ans.
Elle a été créee en 1918 par Pierre Valton qui a juste eu l’idée de couper les jambes des culottes longues que les femmes portaient à l’époque. Il déposa sa trouvaille et sa marque par la même occasion "PETIT-BATEAU" ! Il fait fabriquer les culottes en jersey de coton, place des élastiques à la taille et aux cuisses, et quand il agrémente de picots les bordures il reçoit grâce à cette nouveauté en 1937 "le Diplôme de Grand Prix à l’Exposition internationale de Paris" .
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Mais alors avant 1918… Que portaient les femmes?
Les femmes ne portaient rien jusqu’à l’arrivée de la crinoline dans les années 1830.
La crinoline a obligé les femmes à porter la culotte, c’est à dire un tissu cachant le "cul" et descendant aux genous ou aux chevilles, selon l’époque, la mode.
La crinoline étant un jupon rigide qui, porté sous une robe, lui donne une belle ampleur et par contraste affine la taille, mais voila, quand ces dames s’asseyaient , elles dévoilaient leur féminité dans toute sa nudité.
Les femmes durent donc porter des culottes comme des petites filles, car jusqu’à 14 ans, du moins jusqu’à l’âge de devenir femme, les petites filles cachaient leur intimité sous des tissus!
Les femmes ne voulant tout de même pas avoir l’impression de retomber en enfance, portaient des culottes trouées, contrairement aux fillettes, qui elles avaient des culottes longues bien fermées.
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1940 Une année Hot en couleurs
Si la petite culotte blanche ou rose, voir même noire est symbole de femme bien sous tout rapport, à partir de 1940 la culotte noire devient un symbole de lascisme.
Le nylon fait son apparition, et la culotte se diversifie: Mini, midi maxi, sont 3 tailles de culottes au choix, prenant le nom de slip.
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1945 Elle emboîte
A partir de 1945, on peut trouver des slips qui emboîtent bien les fesses, en descendant plus sur la cuisse. Très confortable, et permettant tous les mouvements sans tirer sur les bords pour la remettre en place.
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1950 Vive le boxer
En descendant encore un peu plus, on peut en faire un maillot de bain où rien ne dépasse. Le boxer ou shorty fait son apparition, mais il est si vite repris par les play-mates qu’il sera abandonné pour quelques années.
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1970 Appartion du lycra
Le lycra a transformé les formes, les créateurs s’en sont donné à coeur joie!
Taille basse devant, emboîtant derrière avec une échancrure haute sur la cuisse, le brésilien fait fureur.
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1980 Le string arrive
Le string ficelle issu du monde de la danse envahit les tiroirs à lingerie des femmes.
Il a l’avantage d’être invisible sour les vêtements les plus moulants.
Mais il a l’inconvénient de ne rien cacher sous les jupes courtes ou volantes, de ne pas être hygiénique, on lui préfèrera le tanga, une bande qui cache la raie des fesses d’une largeur plus ou moins grande, entre le brésilien et le string.
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1990 Le brésilien, l’italien
Taille basse, il faut avoir un corps de rêve pour les porter. Rentrer le ventre, modeler les abdos devient un style de vie, et les salles de gym, les tou tou you tou télévisés, les catchs body sculpt font fureur !
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2000 Le string…le retour
Il a été amélioré, les ficelles ont laissés place à des bijoux, ou des bandes de tissu qui ne se roulent pas sur elles-mêmes, il est à portée de toutes les bourses.
Mais les adeptes sont les porteuses de vêtements serrés, de pantalons taille basse et essentiellement des filles de moins de 30 ans.
Les femmes mures gardant ce vêtement pour des moments coquins pour le plus grand plaisir de leur homme en vue de soirées torrides.
Le string mis à toutes les sauces a tué le string, d’ailleurs, le string a fait place dès l’an passé, pendant l’agonie de ce dernier à la culotte haute!
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2009/2010 La culotte haute à l’honneur
Le string ayant officiellement rendu l’âme, la culotte haute fait son apparition.
Non, ce n’est pas la culotte de grand-mère, toute en coton blanc. Elle est en n’importe quelle matière, soie, coton, nylon mais associée au Lycra, elle tient bien, elle enveloppe aux 3/4 les fesses, elle tente de rester invisible sous les vêtements, elle prend des formes brésiliennes, un v sous le nombril, de la dentelle extensible, un confort extraordinaire, jusqu’à la prochaine mode….
Sympa ce petit défilé de l’histoire et des culottes. Comme quoi, la mode est un éternel recommencement. Beau travail qui j’espère sera récompensé comme il se doit. Quant aux culottes longues d’avant 1918 , avec des fentes bien placées…. faut voir 😉
Boby.
Super votre article sur la petite culotte!
Merci !
A suivre l’histoire du soutien gorge, car c’est ce qui m’interressait à la base… cet article est donc un accident !
mais un accident assez agréable, je pense !
Vive la culotte de Bridget Jones. 😉 😀 ;D ;D ;D ;D ;D
Bravo pour l’article sur les culottes « des femmes ». Tout n’est pas dit parce que pendant la guerre 1939/40 il n’y avait pas un choix de culottes comme maintenant on trouvait du coton et on se tricotait « nos culottes » qui duraient des années complétement inusables on changeait
l’élastique et c’était reparti pour un bon moment (j’en ris hihihi ».
Il existe aussi un livre « L’Histoire qu’une petite culotte »un peu grivois que j’ai prêté et
que l’on ne m’a jamais rendu . Qu’est-ce qui peut se passer dans une culotte INCROYABLE !!!!!
Ca, je veux bien le croire !
J’ai écrit ce petit article, un peu en m’amusant de retracer son histoire, à cette coquine petite culotte!
Mais en vérité, il y a beaucoup plus à dire sur elle, c’est vrai qu’elle peut être l’héroïne d’un livre, voir de plusieurs…
Merci pour ce commentaire, qui m’a bien fait sourire !
Une petite histoire, à propos de culotte:
En Allemagne, vers la fin de la guerre, comme à mon habitude, dès que le le régiment de chars dont je fais partie stationne, je prends une Jeep et je vais me promener. J’entre dans un petit bois et je découvre un amas de branchages qui couvre quelque chose, je remue le tout et je découvre une cache dans laquelle sont déposé des caisses, j’ouvre une caisse, m’attendant à trouver des armes, elle est pleine de lingerie et en particulier une centaine de culottes, j’en déplie une, c’est une culotte très large à jambes festonnées, celles que portaient vraisemblablement les villageoise du lieu et que le marchand avait mis en lieu sur par crainte du pillage. Elles devaient être encore à la mode en Allemagne nazi, j’ai refermé la cache et je suis parti en en emportant une pour amuser mon escadron.
Oh! quelle jolie découverte, surtout à cette époque !
j’aime ce genre d’histoires qui font les dessous de l’Histoire !
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