Les boissons vont avoir un goût un peu plus difficile à avaler en 2012. La loi votée le 21 décembre prévoit une augmentation de tous les sodas que l’on peut trouver dans nos supermarchés. Cette majoration sera importante et pouvant aller à plus de 35% du prix initial.


 La mesure est destinée à financer la baisse des charges sociales dans le secteur agricole. Une fois de plus c’est le consommateur qui va trinquer pour supporter une décision du gouvernement. 

 

Ainsi, dès dimanche, les canettes seront, en théorie, 2 centimes plus cher que la veille. En théorie seulement, car en pratique, le prix s’alourdira nettement plus, les bouteilles passeront d’un montant moyen de 1.30 euros à 1.50 euros. Soit 18 centimes qui iront dans les poches des grandes enseignes. Certes cela fait peu mais sur des millions de bouteilles, faites le calcul, la somme est colossal. 

 

Le même genre de technique se retrouve avec les fluctuations des prix de l’essence. Les diminutions du prix ne sont jamais équitablement répercutées à la pompe. Deux poids, deux mesures mais toujours un seul payeur, nous.

 

Au début, le prétexte de cette loi était censé, lutter contre l’obésité, un terrible fléau dont les jeunes générations sont de plus en plus victime. On peut comprendre, mais là où cela devient "absurde", c’est quand la taxe équivaut également pour les édulcorants. Le light ne faisant pourtant pas grossir, sinon cela se saurait. 

 

Les boissons sans sucre ne sont pas exemptes de défauts. On leur prête des tendances à favoriser le cancer mais il faut savoir que ce constat vient d’une étude assez floue. Les rats cobayes utilisés pour les expériences, étaient suisses, une race qui a l’étrange particularité de développer facilement des tumeurs. De plus, pour déclencher cette horrible maladie, il faudrait boire des litres et des litres d’édulcorants quotidiennement, une chose complètement impossible à faire, à moins d’avoir très soif.

 

On voit clairement dans le jeu de l’Etat. La manne est importante et pourrait lui rapporter la jolie bagatelle de 300 millions d’euros. 


C’est quand même triste, on est en train de nous prendre tous les petits bonheurs de la vie. Le prix des cigarettes n’arrête pas d’augmenter, le café dans les bistrots aussi, l’alcool n’en parlons pas. Ou s’arrêterons nous, bientôt devra t on payer une taxe pour respirer ?