A l’heure où les maladies sont exponentielles, certaines sont curables grâce au progrès de la médecine tandis qu’ hélas d’autres restent tout le contraire comme certains cancers.

La médecine a cependant connue une forte évolution depuis quelques années en raison des progrés de la chimie et des techniques laborantines, remercions d’ailleurs toutes ces personnes au service de la médecine qui se mobilisent dans le but de sauver des vies.

 

 

Une grande première en France, depuis 2011, le fameux bébé médicament ! 

 

Le concept a pour but de soigner la bêta-thalassémie.

 

 

Certaines variantes de cette maladies, dite la thalassémie mineure est nommée "l’alpha-thalassémie", tandis que la thalassémie majeure est nommée la "bêta-thalassémie".

 

 

 

L’alpha-thalassémie ne demande pas de traitement et on peut facilement vivre avec malgré certaines contraintes telles que des "coups de pompes" qui sont propres à la maladie, par contre la bêta-thalassémie est une maladie grave nécessitant un traitement lourd à vie.

 

 

La thalassémie est une maladie génétique, c’est un trouble sanguin, une production défectueuse de l’hémoglobine.

 

 

L’alpha et la bêta sont les principales thalassémies mais il en existe de nombreuses autres.

L’alpha provoque une légère anemie, tandis que la bêta entraîne l’absence de fer dans le sang de la naissance à la mort.

Revenons-en à notre "bébé médicament", il s’agit concrètement d’une fécondation.

 

 

Une fécondation où l’on procède in-vitro, à la suite d’un double diagnostic génétique pré-implantatoire, qui permet donc le choix des embryons et qui écarte les embryons "affectés".

 

 

Il est fondamentalement préférable d’établir un double diagnostic afin de s’assurer premièrement que l’ovule est effectivement sain mais aussi qu’il puisse être un donneur compatible car ce bébé aura pour but de guérir la maladie génétique de l’un de ses aînés par une greffe de sang prélevée par le biais du cordon ombilical.

Ce concept a déjà eu lieu dans d’autres pays comme les Etats-Unis et l’Angleterre, pour la toute première fois, il y a de cela une dizaine d’années dès lors que cela fut autorisé, mais cela n’était pas le cas pour tous les pays par soucis d’éthiques.

En 2000, Adam Nash, bébé in-vitro, fut crée aux Etats-Unis afin de sauver sa soeur Molly, atteinte d’une sévère affection sanguine génétique, l’anémie de Fanconi.

 

 

Tout comme la thalassémie, l’anémie de Fanconi entraîne le dysfonctionnement au sein des cellules sanguines.

Mais le résultat fut la, Molly nash, trois plus tard se portait bien.

Puis vint au tour de l’Angleterre, de la Belgique et de l’Espagne d’utiliser ce procédé médical afin de sauver d’autres vies grâce à ces bébés médicaments; mais cela restait prohibé dans notre pays à cause de la loi bioéthique, qui fût crée dans les années 1960 pour l’éthique envers les sujets d’expériences médicales.

Ce n’est qu’en 2003, que l’assemblée nationale décide de reviser le projet de loi relatif à cette bioéthique et rectifie cet amendement.

 

 

 

C’est donc en janvier 2011 qu’on vit en France naître le premier bébé médicament, Umut Talha, afin de sauver son aîné de la Bêta-thalassémie.

 

 

Mais beaucoup de bruit tourne autour de ce concept pour une question d’éthique.