Le président du Venezuela, Hugo Chavez, est persuadé qu'il pourra rencontrer dans les jours à venir les représentants de la principale guérilla colombienne, les FARC, et qu'il pourra obtenir un accord permettant la libération d'un groupe de 49 otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt .

Ce vendredi 12 octobre 2007, alors qu'il se trouvait en Colombie avec son homologue Alvaro Uribe, le président Hugo Chavez a signalé aux journalistes qu'il attendait des nouvelles du groupe terroriste afin de mettre la touche finale aux conditions minimums de sécurité permettant cette rencontre.

Je suis persuadé que cette réunion doit avoir lieu, a insisté le président vénézuélien, ce n'est plus qu'une question de jours, alors vous ne devrez pas vous étonner si, un beau matin, je vous annonce que la réunion a eu lieu.

Malgré son optimisme, Hugo Chavez dit qu'il faut rester prudent, calme et patient, car même si cette réunion a bien lieu, comme il en est persuadé, la libération des otages dont certains sont retenus par les FARC depuis plus de 10 ans, est une mission complexe et difficile.

Alors que tout dialogue semble rompu entre le gouvernement colombien et le groupe terroriste qui tous deux campent sur leurs positions, et tandis que …

… l'on commence à parler d'un éventuel troisième mandat pour le président colombien Alvaro Uribe, la médiation du président du Venezuela semble être la dernière possibilité d'arriver à la libération de ce petit groupe d'otages qui représente moins de 5 % de l'ensemble de ceux retenus par les FARC selon une estimation du Comité International de la Croix-Rouge.

Serait-ce le dernier espoir de voir Ingrid Betancourt libérée rapidement ?