Dérive sur les campus américains

Attirant les étudiants étrangers et américains, les universités américaines comptent parmi les meilleures au monde. Elles sont réputées pour leurs offres de formation, leurs installations sportives ainsi que la vie sur le campus. Mais derrière tout ce prestige se cache une réalité déconcertante.

 

 Secrètes, les fraternités et les sororités étudiantes sont connues aux États-Unis et au Canada pour être des organisations universitaires composées d’étudiants. Les plus connues sont au nombre de sept :  la Sigma Phi, la Kappa Alpha, la Delta Phi, la Psi Upsilon, la Chi Psi, la Skull and bones et la Thêta Delta Chi.

De l’autre côté de l’Atlantique ces sociétés secrètes ont une image assez néfaste aux yeux des gens.

Plutôt sectaires et violentes avec un brin d’outrage on est loin des promesses d’entraide, d’intégration et de loyauté promis par les confréries. Même si on ne les connaît que par le biais du cinéma, on a très peu d’information sur ce type d’organisation. Par ailleurs beaucoup d’étudiants rêvent d’y entrer, mais pour en faire partie les membres des confréries font appel à des traditions parfois très violentes comme le bizutage ou la période d’initiation. Le bizutage repose sur divers procédés comme le harcèlement, l’humiliation ou la violence psychologique.

Pourtant ces académies contribuent à l’intégration de l’individu dans la société et dans les entreprises à la fin des études. Les critères de sélections sont multiples et peuvent varier, on se base notamment sur des critères ethniques ou physiques ou encore la religion. De plus entrer dans une fraternité a un coût. Il faut parfois débourser en moyenne 1200 dollars par an. Point positif, ces sociétés secrètes soutiennent des organismes à but non lucratif comme la lutte contre la faim.

Mis à part les sociétés secrètes, l’alcool est l’autre problème majeur au sein des universités américaines. Très présente lors de soirées étudiantes la consommation d’alcool conduit parfois à des actes de violence nécessitant la présence de la police à chaque fois. À noter, que l’âge légal pour consommer de l’alcool aux États-Unis est de 21 ans pourtant certains usent de stratagèmes pour en introduire. Tout ceci met en avant un problème non négligeable, celui de la présence de surveillants dans les campus universitaires.