Elle s’appelle Dentelle, mais elle ne fait pas dans la broderie.Elle pèse plutôt lourd! Imaginez… mille deux cent cinquante kilogrammes, mais elle a remporté le super prix d’honneur de Moulins dans l’allier, autant dire le Cesar des charolaises. Vous avez deviné que je veux vous parler de cette jolie vache qui nous vient tout droit de l’élevage des frères Nanotti, situé en Moselle, plus particulièrement a Marthille.
C’est bien rare qu’une vache ne venant pas de la région bourguignonne remporte un tel prix et c’est par le fait une sacrée fierté pour les deux frères qui s’en occupent et aussi pour toute l’agriculture mosellane. D’ailleurs, elle avait aussi remporté le concours Agrimax de Metz au mois d’octobre. Dentelle avait toutes les critères pour réussir ce concours: une belle bouille, démarche élégante et sure, aplomb bien charpenté.
Les juges sont intransigeants. Aux premiers coups d’œil, ils éliminent les animaux qui ne donnent pas satisfaction. Au total ce fut vingt huit finalistes qui ont été jugées. Alors bien entendu, vous imaginez facilement qu’après avoir été élue, la jolie dentelle a vu défiler les acheteurs pour avoir ses prochains petits veaux. Une chance pour cette belle vache âgée de cinq ans à peine, car elle n’ira pas à l’abattoir. Sébastien Nanotti le sait bien, il va profiter de ce glorieux titre, car il possède cinq mères porteuses avec des ovuless de Mademoiselle Dentelle dans son élevage. Mais bien-sur, si les deux frères veulent conserver la valeur de ce titre prestigieux, il faut pour cela qu’ils continuent àchoyerDentelle.
Pour ce faire, il leur faudra l’élever à l’extérieur, à l’air libre, quel que soit le temps et par la Lorraine, ce n’est pas toujours bien agréable. Mais lorsqu’il neige, Dentelle a son abri. De plus, il ne sont pas en manque de la bichonner… et il le faut car le prochain concours sera celui du salon de l’agriculture à Paris au mois de mars. Alors inutile de vous dire que cela fera encore beaucoup de travail!! Il y a près de trois cent bêtes sur l’exploitation mais comme dit le papa Nanotti, qui avait commencé l’élevage à seize ans et qui en a aujourd’hui plus de soixante dix :"Quand on est passionné, rien ne vous retient"
Allez souhaitons bonne chance pour le prochain concours.