A partir du 1er juillet prochain, les 36 millions d’automobilistes devront avoir obligatoirement un éthylotest dans leur voiture, sous peine d’être sanctionné par une amende de 11 euros dès le 1er novembre 2012, s’ils ne s’en sont pas procurés d’ici là.
Et c’est bien là le problème, pouvoir se procurer un éthylotest pour être en conformité avec la loi est déjà un véritable parcours du combattant.
Depuis l’annonce faîte par les pouvoirs publics d’être dans l’obligation d’avoir ce nouvel équipement, de nombreux automobilistes se sont rués pour l’acheter, mais l’offre n’a pas suivi et les distributeurs, comme les pharmacies qui les vendaient à 2 € l’unité, se sont retrouvées très vite en rupture de stock.
L’objectif de cette nouvelle mesure c’est de sensibiliser l’ensemble des automobilistes aux risques majeurs d’accidents provoqués sous l’emprise de l’alcool et les associations de sécurité routière sont tout à fait satisfaites de cette décision gouvernementale.
Ainsi, aussi bien les automobilistes, que les motards, les chauffeurs de poids lourd ou les détenteurs de scooter d’une cylindrée supérieure à 50 cm3 devront se soumettre à l’éthylotest avant de prendre le volant.
De plus, le décret oblige à la fois de posséder un exemplaire non utilisé dans le véhicule, ce qui signifie qu’il en faudra obligatoirement deux ; un pour s’autocontrôler avant de prendre le volant et un autre à présenter aux forces de l’ordre au moment d’un contrôle.
Cela signifie que les fabricants d’éthylotest vont avoir des carnets de commandes bien remplis pour les mois et les années à venir, dans la mesure où il va falloir près de 70 millions d’éthylotest pour pouvoir équiper le parc automobile.
Quant on sait que la société Contralco, leader mondial des éthylotest, en fabrique en moyenne 12 millions par an, il n’y a rien d’étonnant qu’à leur actuelle qu’il y ait une pénurie de ce type d’équipement.
Attendons de voir comment ce problème va pouvoir être résolu d’ici l’entrée en vigueur de ce décret au 1er juillet prochain.