C’est aujourd’hui que sera votée l’application ou non du projet de loi sur la déchéance de

nationalité.

Après moult tensions, débats, démissions et réactions des insurgés défilant pancartes sous le bras,comme le français moyen sait si bien le faire (car il faut bien avouer que la brandir à bout de bras pour ces gens là s’avère être bien fatigant), j’avoue mon incompréhension.

 La déchéance de nationalité existe depuis la traite des "nègres", l’esclavage. Elle a été appliquée dans 549 cas lors de la première guerre mondiale, 15000 environ lors de la deuxième et a touché parfois des hommes politiques bien placés: André Marty et Maurice Thorez, tous deux ministres communistes entre 1945 et 1949. 

Elle consiste au retrait de la nationalité française (et donc au retrait de ses avantages: identité nationale, culturelle et au delà: pertes des allocations, sécurité sociale et autres sources magiques.) pour les français de souches ou non qui auraient fait preuves d’un manque de loyauté envers leur propre peuple.

Comment peut-on s’opposer à cette sanction, d’une logique et évidence implacable !

Accueilleriez vous l’assassin de vos enfants sous votre toit, à votre table, dans le cœur de votre foyer ?

A l’échelle d’un pays, un terroriste (origine de la terreur), doit perdre ses droit nationaux.

Le sujet ne doit en aucun cas faire débat.

Il est regrettable que la société française d’aujourd’hui soit laxiste plutôt que rigoureuse.