Déception durable ?

Plusieurs consultations électorales ont eu lieu ces dernières semaines, suite à des annulations des précédents scrutins. Il vaut mieux franc mais le bilan de celles-ci pour le Mouvement Démocrate n’est pas des plus brillants.

Ainsi, à Rambouillet, le candidat Divers gauche, Georges Mougeot, soutenu en personne par François Bayrou n’a recueilli que 9,58% des suffrages, soit deux points de moins que son premier adjoint au maire, Pierre Le Guérinel, candidat en 2007. On peut se satisfaire comme Marielle de Sarnez que le score de la candidate des Verts, Anne Poursinoff, valide la démarche initiée par François Bayrou, mais pour l’instant ce n’est pas vraiment au profit du MoDem.

Aussi, à Corbeil-Essonnes, la liste « sans étiquette » de l’ancien premier adjoint au maire Serge Dassault et présidente du Mouvement Démocrate de l’Essonne, Nathalie Boulay-Laurent, n’obtient que 4,63 % des voix. Le positionnement de cette dernière lui a sans doute nuit.On peut citer également le score obtenu par Eric Fluck à la cantonale d’Argenteuil ou celui de Fabien Bénard à Nice (un peu plus de 2% des suffrages chacun).

Les élections partielles ne peuvent, compte tenu de l’importance du contexte local et des fortes abstentions, servir d’éléments d’analyses pour la situation nationale. Néanmoins, on ne peut que constater que le Mouvement Démocrate éprouve beaucoup plus de difficultés que lors des élections précédentes, y compris partielles.

De là, à voir de futures déceptions quant aux résultats obtenus par les candidats démocrates, il n’y a qu’un pas. Lors d’un Conseil national, François Bayrou indiquait sur ces fameuses élections partielles, qu’il ne fallait pas forcément se présenter si un bon score (plus de 10%) n’était pas possible. Il expliquait que si on présentait à ces élections et que le score était mauvais, cela nuisait au mouvement et pouvait conduire à des scores encore plus médiocres.

C’est bien souvent lors des campagnes électorales que les citoyens s’intéressent à ce que disent les partis politiques et leurs représentants. Cela pose problème car à force d’être des scrutins, comment réussir à parler de nos idées ? Doit-on continuer à accumuler les déceptions électorales ?

Plusieurs consultations électorales ont eu lieu ces dernières semaines, suite à des annulations des précédents scrutins. Il vaut mieux franc mais le bilan de celles-ci pour le Mouvement Démocrate n’est pas des plus brillants.

Ainsi, à Rambouillet, le candidat Divers gauche, Georges Mougeot, soutenu en personne par François Bayrou n’a recueilli que 9,58% des suffrages, soit deux points de moins que son premier adjoint au maire, Pierre Le Guérinel, candidat en 2007. On peut se satisfaire comme Marielle de Sarnez que le score de la candidate des Verts, Anne Poursinoff, valide la démarche initiée par François Bayrou, mais pour l’instant ce n’est pas vraiment au profit du MoDem.

Aussi, à Corbeil-Essonnes, la liste « sans étiquette » de l’ancien premier adjoint au maire Serge Dassault et présidente du Mouvement Démocrate de l’Essonne, Nathalie Boulay-Laurent, n’obtient que 4,63 % des voix. Le positionnement de cette dernière lui a sans doute nuit.On peut citer également le score obtenu par Eric Fluck à la cantonale d’Argenteuil ou celui de Fabien Bénard à Nice (un peu plus de 2% des suffrages chacun).

Les élections partielles ne peuvent, compte tenu de l’importance du contexte local et des fortes abstentions, servir d’éléments d’analyses pour la situation nationale. Néanmoins, on ne peut que constater que le Mouvement Démocrate éprouve beaucoup plus de difficultés que lors des élections précédentes, y compris partielles.

De là, à voir de futures déceptions quant aux résultats obtenus par les candidats démocrates, il n’y a qu’un pas. Lors d’un Conseil national, François Bayrou indiquait sur ces fameuses élections partielles, qu’il ne fallait pas forcément se présenter si un bon score (plus de 10%) n’était pas possible. Il expliquait que si on présentait à ces élections et que le score était mauvais, cela nuisait au mouvement et pouvait conduire à des scores encore plus médiocres.

C’est bien souvent lors des campagnes électorales que les citoyens s’intéressent à ce que disent les partis politiques et leurs représentants. Cela pose problème car à force d’être des scrutins, comment réussir à parler de nos idées ? Doit-on continuer à accumuler les déceptions électorales ?

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