De toutes façons, pas le choix, faut bien payer le crédit du frigo…

8 millions de pauvres*, mais, 64 millions d’esclaves (ne parlant que pour les français, mais tant d’autres dans le monde entier…) d’une société que nous avons nous même créée, nous, humains, dans notre soif d’évolution… et qui comme toute société qui arrive à son apogée, la décadence n’est jamais loin et "la crise" que subit le monde"développé" aujourd’hui en est probablement le premier signe…

 * J’avais commencé par commenter et répondre à l’excellent article d’Anido, "8 millions de pauvres, presque" mais vu l’ampleur et la complexité du sujet, je pense que ma vision théorique des choses mérite un article global et je prie celles et ceux qui ont commencé à lire ma prose dans l’article d’Anido de m’excuser d’en reprendre le début dans cet article…

Sans vouloir donner de leçons à quiconque, ce j’ai compris de mon côté, c’est que l’argent a été créé pour faciliter les échanges de biens et services selon les besoins des uns et des autres. le mot "besoin" est lui même très important car il faut aussi lui donner une valeur relative entre le besoin nécessaire et le besoin superflu.

Et c’est là que ça se corse car, l’économie fait aussi un détour par l’anthropologie, l’ethnologie, la philosophie et même la religion ; Mais gardons à l’esprit que l’humain n’est qu’un animal évolué qui cependant se meut par les mêmes instincts primaires que tout autre animal, la survie et la procréation.

A l’aube des temps, les besoins humains ne se bornaient quasiment qu’à se nourrir et s’abriter. De manière intrinsèque, l’humain n’a réellement pas d’autre besoin primaire pour garantir la survie de l’espèce.

C’est l’évolution de la notion du confort qui a développé la société telle que nous la connaissons aujourd’hui. Et cette notion de confort s’est développée de manière irrégulière selon les ethnies, là où certains peuples nécessitaient l’eau courante dans leur demeures (ex pour Rome), d’autres n’y voyaient aucun intérêt…

Puis les modèles sociaux ont aussi évolué, pour passer de l’état de "biens communautaires" à celui de "propriété privée" et cette dernière notion, je pense, a engendré les premiers vrais soucis d’égalité entre les uns et les autres. Cependant, toute notre société occidentale est désormais appuyée sur cette notion d’acquisition et possession.

…Possession… C’est à ce moment qu’entrent en jeu "les marchands du temple" qui ont bien compris que l’envie d’acquérir et posséder est devenue la nouvelle norme des "valeurs humaines" ; Ils ont promis le modernisme, et ils l’ont fait…
 
Pour tenter d’expliquer ma vision des choses, je vais passer par un exemple :
 
La famille Roger, paysanne typique de l’après-guerre., dans les années 60. Petite exploitation agricole, léguée par les parents, quelques têtes de bétail, un peu d’agriculture à l’ancienne, au cheval de trait, l’eau du puits, le lavoir, cuisine et chauffage à la cheminée, un costume du dimanche et la séance de cinéma 2 fois par mois… (cliché mais pas si éloigne que ça de la réalité de l’époque)
 
L’exploitation emploie 4 ou 5 ouvriers agricoles pour assurer une production modeste vendue à la coopérative locale.
 
Cette exploitation connaît "la croissance", directement liée aux besoins démographiques de la région… + de naissances = + de bouches à nourrir = +de besoins agro-alimentaires = + de production agricole.
 
La majorité des mômes étaient assurés de leur avenir par la promesse d’un emploi dans ces exploitations locales, même si la "carrière" devait commencer très jeune, souvent dès l’âge de 14 ans.
 
Jusque là, on voit l’équilibre entre les besoins et la production, pour des biens de première nécessité. Les revenus de cette activité permettent à 6 familles de vivre, certes, selon les critères de l’époque, mais dont personne ne se plaignait vraiment.
 
Puis un jour, s’installe en ville la première boutique de vente d’appareils électro-ménagers. La vitrine expose ostensiblement les mille merveilles nécessaires à l’homme moderne, du poste à transistor au réfrigérateur, passant par le lave linge jusqu’au superbe exemplaire unique du téléviseur qui trône en meilleure place. 

Comme beaucoup à l’époque, la famille Roger, après mûre réflexion, se dit que l’achat d’un lave-linge pourrait bien changer leur vie, épargner à Madame la pénibilité de cette corvée domestique, cependant, la machine vaut son pesant d’or que la famille ne possède pas…

Dans pareil cas, et durant des années, le familles telle les Roger, faisaient preuve de patience et de rigueur dans le budget matrimonial, parfois au prix de sacrifices d’économiser une séance de cinéma, faire durer un peu plus les vêtements avant de les remplacer pour épargner, au fil des mois, la somme réclamée pour acquérir le lave-linge…

C’est d’un autre âge, me direz-vous, mais, à tort ou à raison ?

Ceci étant, le commerçant, lui, avait un stock à écouler et subir le délai d’épargne des ménages ne faisait pas trop son affaire… C’est alors qu’il décida, en accord avec les fabricants, de proposer le paiement des articles "à tempérament", permettant au client de retirer les articles immédiatement et les payer en diverses échéances convenues au préalable.

Succès garanti… Et notre brave famille Roger, forte de cette facilité de paiement, court s’acheter : un frigidaire, une armoire à cuillères, un évier en fer, et un poêle à mazout… (Paroles et musique de Boris Vian : La complainte du progrés ), sans oublier le téléviseur, la boîte magique qui montre et dit (presque) tout…

Ah, qu’il fait bon vivre, soudain, dans cette humble demeure… et les 10.000 autres foyers qui ont imité les Roger "en se modernisant" ainsi… Cependant, le confort a un prix, d’ailleurs, un peu plus cher que prévu, car, pour compenser la facilité de paiement, le commerçant a dû augmenter les siens… Oh, pas beaucoup, a dire vrai, mais quand même, ça fait des remboursement qui pèsent lourd sur le budget familial…

Qu’importe, il suffit d’augmenter un peu les revenus de l’exploitation agricole en produisant un peu plus, et le tour est joué… Cependant, augmenter la production, c’est augmenter la cadence de travail, embaucher plus d’ouvriers agricoles ou alors, gagner du temps et les coûts à l’ouvrage, comme le disait le voyageur de commerce sympa de chez "Mac Fort-Nique" et acquérir le superbe tracteur multi-usages 80 chevaux avec sa belle remorque qui fait (presque) tout, et la machine à traire (presque) automatique, de nouveaux silos à grain plus vastes…

Mais, c’est que ça fait des sous, tout ça, et ça fait un peu peur… Mais, pas grave, le banquier a accepté un prêt sur 15 ans, avec intérêts, avec garantie hypothécaire sur la ferme, et, pouvant produire 10 fois plus, la coopérative a assuré qu’elle pourrait écouler la production en diffusant et commercialisant sur tout le territoire.

De toutes façons, on n’a pas le choix, il faut payer le crédit pour : le frigidaire… vous connaissez déjà la suite…

Alors, l’affaire est faite… Au revoir, Maurice, Alain, Pierre et Jean-Paul, ouvriers agricoles émérites sacrifiés à la mécanisation, qui vont aller rejoindre, au mieux, la kyrielle d’autres, comme eux, dans leur exode vers la ville et le travail à l’usine qui fabrique l’électro-ménager, ou pire, rejoindre les rangs des chômeurs qui s’accrochent à la terre de leurs ancêtres…

L’exploitation agricole Roger se porte bien, produit beaucoup, car il doit rembourser beaucoup d’argent à la banque, plus d’argent qu’au debut, d’ailleurs, car cette année, les intempéries étaient là et la production en a souffert… Comme il fallait bien manger quand même, le banquier a été gentil et a accordé un nouveau prêt…

Durant ce temps, les usines tournent à plein, et nos quatre ex-ouvriers agricoles, salariés, jeunes mariés, bientôt des enfants, cèdent à leur tour aux sirènes des vitrines des magasins, surtout que depuis, on a inventé le crédit à la consommation pour se concocter son petit nid douillet en formica et velours et se payer la renault 4 L GLX pour partir en vacances à Pornichet l’été prochain…

Le patron de l’usine, lui aussi est satisfait parce qu’il produit, beaucoup, vendant au travers ses filières commerciales, les apareils qu’achètent ses propres ouvriers… Certes, les marges bénéficiaires sont bonnes, mais, le nouveau comptable, celui qui a fait les "grandes écoles", lui, il dit que ce pourrait être mieux, dix fois mieux, qu’il est possible de vendre dans les pays voisins, "à l’exportation", selon ses termes… A condition de moderniser l’usine pour produire plus…

Celui qui a le plus grand sourire, c’est le banquier… Fichtre ! il se fait rembourser chaque mois des intérêts des cinq cent mille prêts accordés aux gentils n’ouvriers, au gentils fermiers et bientôt, aux gentils patrons, pour agrandir et moderniser leurs usines… D’ailleurs, la banque est fière d’exhiberles excellents résultats qu’elle va réaliser quand tout le monde aura remboursé ses crédits, dans 20 ou 30 ans, et les actionnaires sont heureux de percevoir les dividendes que la banque leur avance en attendant…

Bref, vous l’avez compris, la vie est belle, et tout ça grâce au frigidaire de la famille Roger…

Puis, arrive le grand jour pour la fabrique… Elle se modernise, pour le plus grand bien des ouvriers qui verront leur tâches simplifiées et moins pénibles… Du moins, pour ceux qui vont rester, car, grâce à ces machines qui poduisent beaucoup plus en moins de temps, on n’a plus besoin d’autant de personnel qu’avant et les licenciements commencent à aller bon train…

Dans le même temps,  la modernisation a coûté de l’argent, emprunté à la banque, et pour compenser, il faut augmenter le prix des appareils, que les ouvriers n’ont plus les moyens d’acheter. Qu’importe, les exportations marchent bien et les sous continuent à rentrer tout de même.

D’ailleurs, l’exploitation agricole Roger voudrait bien elle aussi augmenter ses prix mais, là, c’est l’os ! La coopérative ne veut pas payer un centime de plus à la tonne… et les Roger n’auront pas les moyens de racheter un nouveau frigo, dont le prix a nettement augmenté et vu qu’il faut rembourser les crédits…

Quant à nos quatre ex-ouvriers agricoles et ex-ouvriers d’usine, c’est la dernière année où ils ont pu voir Pornichet, ne peuvent pas réparer la voiture tombée en panne, mangent des nouilles à chaque repas pour pouvoir honorer les arrangements avec les huissiers mandatés par la banque pour le remboursement des crédits à la consommation, bref, la vie fut belle, à une époque…

La famille Roger aussi a des soucis… La baisse de la consommation fait que les prix d’achats ont sérieusement baissé… Ils ont dû vendre des terres, au début, puis des bêtes, mais, ça ne suffisait pas à rembourser le banquier qui a fini par faire saisir la ferme et tout ce qu’elle contenait…

Le patron de l’usine, plein d’orgueil, s’est confronté à la montée d’une concurrence massive, la hausse des prix du transport de ses marchandises, une baisse des acheteurs pour ses produits, la banque qui ne veut plus lui financer "un plan de relance", qui se termine en "plan social" pour tous les salariés de la boîte avant liquidation…

Reste le banquier et ses actionnaires… Pour lui, tout va bien… Bien que les remboursements de ses prêts fassent défaut, l’état est d’accord pour l’aider, pendant qu’il continue à spéculer en bourse avec des bénéfices virtuels qu’il n’a pas réalisés… Et pour que l’état trouve l’argent pour aider les banques,facile… On réduit les dépenses publiques, on augmente les prix de l’eau, du gaz, de l’électricité, on rembourse moins les soins…

Bref, avant de céder à vos envies d’un nouveau frigo à crédit, faites gaffes aux conséquences…

28 réflexions sur « De toutes façons, pas le choix, faut bien payer le crédit du frigo… »

  1. Merci d’en avoir fait un article Philippe. (regarde la fin de ton article, il manque une partie).

    Nous sommes bel et bien dans l’esclavage et victime de notre désir d’avoir plus même si ce « plus » nous amène dans la folie du surendettement, dans l’enfer.

    On doit réapprendre à payer comptant. Se dire que nos achats seront débités le lendemain sur notre compte bancaire. Soit on a l’argent sur le compte soit on ne l’a pas. Les taux de ces crédits à la conso sont hallucinants et les remboursements nous prennent des années et le canapé soi-disant acheté pas cher nous revient très cher vu les taux pratiqués. Penser aux associations qui vendent de l’occasion parfois il y a de superbes affaires pour 3 fois rien. Je connais ces assocs je vais chez eux lorsqu’il me faut des canapés pour mes chiens. Oh bien sûr çà fait moins chic au dîner entre potes ou en famille de dire qu’on n’achète pas du neuf. C’est plus difficile par contre d’annoncer qu’on est en plan de surendettement. Bien moins chic de devoir demander de l’argent aux amis ou famille car on est sans le sous aux 15 du mois.

    Revenir à la simplicité, ne plus chercher à avoir autant que l’autre ou plus que l’autre. Ce confort, cette démesure de la compétition dans la « possession » nous amène droit dans le mur.

    On se souvient l’année dernière de notre Christine Lagarde qui avait refusé de supprimer ces crédits revolving.

    [url] http://www.liberation.fr/politiques/0101596575-lagarde-refuse-de-supprimer-le-credit-revolving%5B/url%5D

    [i]les dossiers de surendettement augmentent très fortement : ils sont passés de 188 000 en 2008 à 215 000 en 2009. [/i]

    [url]http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/economie/097450/de-nouvelles-demi-mesures.html[/url]

    [b]QUI SONT LES SURENDETTÉS ?
    75% suite à un accident de la vie.
    66% de célibataires, divorcés ou veufs.
    70% de revenus inférieurs à 1 500 euros.
    8% de propriétaires immobiliers.
    53% d’ouvriers et employés.
    Source : Banque de France.[/b]

    Un exemple type de « folie » :

    [i]Certains ont ainsi pu aller encore plus loin dans l’empilement de dettes. Comme ce couple d’Auxerre – lui retraité, elle comptable – qui réglait les travaux de sa maison avec des crédits revolving. Cartes Casino, Egg, Cofinoga, Abbey National… Ils ont cumulé 67 prêts – 511 000 euros d’encours, et 17 417 euros de remboursements mensuels pour seulement 3 100 euros de revenus.[/i]

    Dom22

  2. Erreur sur un lien : [url]http://www.liberation.fr/politiques/0101596575-lagarde-refuse-de-supprimer-le-credit-revolving[/url]

    Dom22

  3. Bravo Philippe pour ton article !!! ( à qui il manque une partie apparemment!)

    On devrait donc plus faire l’amour selon la théorie que Sophy nous a très bien expliquée aujourd’hui…
    [i][b]LE SEXE, LE FRIC, ET LE POUVOIR : zones de plaisir identifiées !![/b][/i]
    [url]http://www.come4news.com/le-sexe,-le-fric,-et-le-pouvoir-zones-de-plaisir-identifiees-174222[/url]

    Et merci Dom pour les pourcentages!
    Ça fait peur !

  4. Bonjour à toutes et tous, et merci pour les encouragements, bien qu’en effet, je me sois confronté à un souci technique, apparemment… Durant la rédaction de l’article (mon premier), j’ai fait diverses sauvegardes que je ne pensais que provisoires, ignorant que l’article pouvait ètre déjà visible…
    Je viens donc d’achever mon « ouvrage », samedi 02 octobre à 18h28, et pour celles et ceux qui n’ont pu lire la fin dans la mouture provisoire, elle est désormais disponible, apparemment…
    Merci à Dom pour les indications, les liens et les commentaires avec lesquels je suis absolument en phase…
    Sauf que : Il est dommage de devoir légiférer pour demander l’abolition de certains types de crédits alors que, un peu de bon sens et d’auto-discipline suffirait à bon nombre de familles pour ne pas se retrouver dans la béchamel le 15 du mois, non ?
    Salutations cordiales à tout le monde – Philippe

  5. Merci pour l’article,
    C’est vrai que à la base nous avons besoin de nourriture (bonne!!) et d’un abri pour nous proteger des élément extérieurs.
    La Nature nous a fait cadeau d’une conscience et d’un cerveau: si on utilise bien les deux on arrive à évoluer correctement.
    Pour moi ce n’est pas tant le frigo, la machine à laver ou la télé qui sont à incriminer…(bien que la télé si on l’éteignait et qu’on allumait un peu le cerveau…)
    je pense que le progrès peut être un avantage pour tout le monde.
    Le hic c’est qu’on a oublié que l’homme est aussi esclave de la CUPIDITE’.
    Si on a une maison on la veut plus grande que celle du voisin,
    si on a une voiture, on la veut plus rouge que celle du voisin,
    si on part en vacances on veut partir plus loin et plus longtemps que le voisin…
    Et comme pour entretenir tous ces caprices il faut de l’argent (beaucoup), on s’arrange pour manipuler les choses et les personnes pour en avoir plus que le voisin.
    Si vous multipliez tout ça…jusqu’aux patrons des multinationales…
    Tout ça pour dire que le HIC c’est la cupidité, pas le progrès (une petite maison avec le chauffage et avec l’électricité et avec l’eau courante et avec la salle de bains c’est bien plus confortable!!!

  6. Bonsoir Ralf,

    Effectivement, il faut voir le frigo tel l’objet du désir du moment, parlant d’une époque où l’I-phone ou le Full HD je ne sais quoi n’existaient pas…
    Ce sont cependant deux article, parmi tant et tant d’autres, de notre monde moderne qui paraissent à l’homme d’aujourd’hui [u]autant indispensables[/u] que le frigo l’était pour l’homme d’hier…
    Je vous remercie d’ailleurs de votre commentaire au sujet de la cupidité car il me permet de recentrer le sujet sur le début de mon article, « les marchands du temple »… Ce sont eux qui excitent cette cupidité, à tel renfort de publicité que, le boulot des programmateurs télé se restreint à savoir quelle daube va pouvoir assez passionner les gogos du petit écran entre deux pages de réclame…
    Quand on voit l’ampleur de la propagande qui est faite autour de tout nouveau produit, concept ou service, avec la complicité (rémunérée) de « critiques et experts de tous poils qui donnent leur savant avis dans tous le médias, comment résister à la tentation quand on sait qu’on veut se faire plaisir après une semaine de boulot de dingue ?
    Et ils nous refourguent de tout, les s…pards !!! Jusqu’aux fameux alicaments type « danacol » ou « activia » et je ne sais quoi d’autre, après nous avoir bien foutu dans la tête que nous sommes tous des malades qui nous ignorons… Faut voir le paquet de cette m…dasse qu’ils vendent chaque mois à autant d’Argan que nous sommes devenus par le lavage de cerveau et par manque de réflexion…
    Alors, la cupidité, oui, mais ben aidée quand même par ceux qui s’en foutent plein les poches sur le dos de notre crédulité, non ?
    Cordialement – Philippe

  7. Très bon article.
    Mais à la rigueur, au delà du « besoin » peut être que ce raisonnement en chaîne pourrait être brisé si le gens réapprenaient à être « patient » justement comme l’étaient les « Roger » décrits dans l’article.
    L’un des défauts est là, la société actuelle est toujours plus pressée, elle ne prend plus le temps, que ce soit pour acquérir, mais aussi de vivre.

    Malheureusement les faits sont là, aujourd’hui il faut « posséder » même virtuellement pour « être ».

    Sympa pour la référence à la complainte du progrès, j’ai enfin la réponse à ce que je cherchais depuis des lustres.
    Voici une autre référence qui s’inscrit aussi dans le champ de votre article.

    {youtube}64kJWBSFumA{/youtube}

    Julien

  8. Absolument, Julien, dans notre société à grande vitesse, la patience n’a plus sa place ;

    D’ailleurs, le process est simple… Les concepteurs commercialisent immédiatement la moindre petite modification de leur technologie, nous faisant croire que c’est un produit totalement nouveau que tout le monde doit absolument s’arracher…

    J’avoue ne pas bien connaître les produit de la téléphonie mobile mais, lorsque qu’est apparu le premier système permettant la connexion à internet mobile, on a connu ensuite une succession de nouveaux appareils comportant chacun leur part d’amélioration technique, commercialisée aussitôt…

    Pour ma part, je crois que le super téléphone mobile, type coutau suisse, qui sait aussi moudre le café, est déjà au point dans les labos des concepteurs…

    Prenons l’exemple du couteau suisse universel, justement… C’est un peu la méthode employée par les industriels malins d’aujourd’hui :

    On vend une première mouture « révolutionnaire » avec tire-bouchons et 2 lames différentes… Pub, médatisation, on se l’arrache à prix d’or, comme toute nouvelle technologie…

    Quelques mois après, on ressort le mème produit, avec une coleur différente, mais révolutionnaire parce qu’on y a ajouté la lime à ongles, qui rend le modèle précédent obsolète…

    Et de phase en phases de comercalisation, bien que le concept global du couteau archi-complet soit su point depuis belle lurette, on nous le fourgue par épisodes pour vendre le même produit, successivement amélioré, 5 ou 6 fois.

    Et comme à chaque fois, le consommateur effreiné ne se voit pas vivre sans la dernière mouture technologique, il achète…

    Comment patienter dans ces circonstances ? Le temps d’économiser l’argent pour s’acheter le premier modèle, il est déjà dépassé par le suivant, amélioré, plus cher, que nos économies ne nous permettent toujours pas d’acheter…

    Cette technique est géniale de la part des industriels… Allant même jusqu’à fabriquer des appareils électroménagers, vidéo ou hi-fi avec une durée de vie limitée et irréparables en cas de panne…

    Certes le consommateur est coupable d’une grande naïveté et cédulité, mais les concepteurs sont des gens très habiles pour manipuler les esrits… C’est pourquoi je reprends l’excellente remarque de Ralf : « bien que la télé si on l’éteignait et qu’on allumait un peu le cerveau… »

    Merci pour votre intervention et la vidéo, bien à vous – Philippe

  9. Bonjour Philippe,

    Je suis entierement d’accord avec votre réponse: enfait nous « subissons » la publicité (comme tout le reste d’ailleurs!!!)
    On nous a tellement habitués à « croire » tout ce qui venait des parents, des amis, des profs à l’école, du gouvernement, des lois etc que rarement nous essayons de réfléchir avec notre tête; comme disait un grand sage du moyen âge: « Le grand problème de l’homme c’est qu’il ne réfléchit pas assez avec sa tête! »

    On m’avait mis dans la tête que le travail c’était bien…et puis je me suis aperçu que c’était une arnaque, un esclavage: les patrons ils arnaquent en donnant des salaires de « survie »;
    l’état il arnaque avec des impôts en tout genre qui servent non pas au bénéfice du pays mais finissent dans les poches de ceux qui ne travaillent pas.

    Mais bon, l’histoire est trop longue mais c’est bien qu’on commence à s’en apercevoir

  10. Le problème, c’est aussi la législation.
    Les organismes bancaires n’ont aucun intérêt à contrôler la solvabilité de leurs clients, puisqu’ils sont généralement payés.
    Ce qu’il faudrait, c’est une législation qui dise : [i] »si votre débiteur ne peut pas vous rembourser, c’est tant pis pour vous »[/i]
    Ce ne serait que logique, et ça obligerait les créanciers à ne plus prêter n’importe quoi à n’importe qui et à imposer des assurances couvrant les accidents de la vie.
    La seconde cause est naturellement la dé-responsabilisation des gens.
    Un crédit pour une maison, c’est normal.
    Un crédit pour une voiture, oui si on est pris au dépourvu et que l’on a absolument besoin de se déplacer.
    Un crédit pour de l’électroménager ou du mobilier, c’est du n’importe quoi.

  11. Bonjour poissonrouge

    Votre remarque est très pertinente quoi que moins d’actualité… Depuis l’effet « subprime », bien que les états aient renfloué les caisses de ces escrocs de banquiers, depuis deux ans, ils sont beaucoup plus regardants à la qualité de leurs débiteurs.

    Par contre, je suis tout à fai de votre avis qu’on aurait dû laisser les financiers assumer leurs responsabilités face aux impayés de leurs prêts… Et tant pis pour ceux qui auraient fait faillite (c’est le cas pour près de 200 banques américaines depuis 2008… Et encore trois supplémentaires en faillite la semaine dernière…)

    Le plus innomable de l’histoire, c’est que l’état ait utilisé le fric du contribuable pour sauver les filous, et que ces derniers ont utilisé l’argent pour payer les parachutes dorés et les primes aux traders, sans tenir leurs engagements de soutenir l’économie e favorisant les prêts aux entreprises, tel qu’ils l’avaient promis…

    Et l’autre scandale, c’est que le gouvernement ait pris cette décision sans aucune forme de légitimité, sans demander son avis au citoyen… Et là, je me demande où commence la complicité entre financiers et politiques ??

  12. Bonjour Ralf… Moi aussi j’ai cru à un moment à tous ces bobards, tout comme vous et tant d’autres dont le cerveau a été rinçé dès la plus tendre enfance…

    Et je me demande si aujourd’hui ce n’est pas pire de savoir, sachant que nous n’y pouvons (presque) rien du fait de la nonchalance d’une majorité de « bons citoyens » qui continuent à tout gober les yeux fermés…

    @+tard, cordialement – Philippe

  13. Merci de votre encouragement, Jacques, mais le domaine est tellement vaste, et imbrique tant de vecteurs différents entrelacés qu’il faudrait écrire une encyclopédie pour faire le vrai tour de la question… 😉

    J’espère toutefois que le petit résumé que j’ai fait de ma théorie n’a pas été trop fastidieux à lire et a pu rester suffisemment clair quant à sa compréhension…

    Merci encore, Jacques, à bientôt, avec mes salutations les lus cordiales… – Philippe

  14. Philippe,

    très bon premier article qui d’emblée soulève une vraie question de société et d’humanité..Continuez à écrire car vous avez la fibre…Merci de tout coeur à vous.

    Tom

    PS : j’ai vu que vous étiez résident espagnol et plus précisément de Saragosse, donc aller le Real Saragosse…sourires..

  15. Hola, Tom

    Merci pour ces encouragements, surtout pour le Real Zaragoza qui en a bien besoin actuellement…

    Pour ce qui est de continuer à publier, c’est un peu plus délicat car je ne veux pas tomber dans le piège de rédiger sur des sujets récurants qui font déjà « la une » de tous les médias sous pretexte vouloir absolument être lu, et le choix d’un thème inédit n’est pas si simple.

    J’aimerais beaucoup continuer à traiter le domaine de la sociologie, l’anthropologie car finalement, je m’aperçois que bien peu de monde comprend réellement qu’individuellement, nous sommes tous, en partie, responsables de la décadence que notre société connaît aujourd’hui…

    Et à mes yeux, compte tenu des infos trop peu médiatisées que je décèle lors de mes recherche, les conséquences de la crise économique á laquelle les autorités nous habituent peu à peu, cherchant l’apaisement et la résignation populaire dans le : « de toutes façons, on n’y peut rien », ces conséquences sont beaucoup plus importante qu’on voudrait bien le croire et que c’est une erreur de continuer à penser que « ça finira par s’arranger ».

    Le sujet est si compliqué qu’il nécessite, pour une meilleure compréhension par un public « non averti », une approche vulgarisée qui n’est pas toujours facile de mettre en forme.

    Mais, si cela peut vous rassurer, je continuerai effectivement à publier au gré des infos qui me paraîtraient oportunes pour le public…

    En attendant, je vous fais part de mes salutations les plus amicales et nous nous croiserons de nouveau au travers de vos articles ou commentaires futurs… A bientôt – Philippe

  16. Philippe Meoni,
    Euh, il y a bien eu des grands discours : « moraliser le capitalisme », « moraliser le crédit », et plein de grandes phrases.
    Mais derrière, dans les faits, tout est reparti comme avant, et même pire qu’avant.
    Il suffit de regarder CNN pour s’en apercevoir : 5 ou 6 publicités pour les crédits de 10000$ à des taux délirants passent à chaque page de pub.

  17. [b][/b]Bonjour Philippe,

    Le problème du crédit,on a vu ce que cela donnait aux E.U.!!

    Personnellement,je n’achète rien à crédit.Avec une politique pareille ,on en fini plus de »rembourser ».Depuis 1 an,j’ai une carte visa mais c’est uniquement pour la facilité sur internet,car je trouve le système beaucoup « trop facile »!

    Ce que je trouve « scandaleux » c’est la publicité des banques pour les jeunes!!Tout le monde sait que c’est une population « à risque »!!

    Dernièrement,il y avait une émission à la radio qui « mettait en garde » les gens contre un nouveau crédit « alléchant » pour je ne sais plus quoi!!la banque,présente à la radio venait s’expliquer!!! »Nous faisons attention aux profils des personnes!! »

    je suis contre « la modernité » à tout prix!!Combien d’appareils de toutes sortes faudrait il acheter pour « être « dans le coup » !débile!!

    Nous sommes tous victimes de cette société mais je pense qu’on peut encore « réfléchir » et dire ce que l’on pense dans les magasins qui nous « arnaquent » continuellement!

    Bien à vous.

  18. Bonjour poissonrouge,

    Effectivement, derrière le flots de nouvelles lénifiantes au sujet de « la crise », se cache tout un système qui n’a pas abandonné la partie…

    Cependant, ce même système vide sciemment le monde économique de toute substance, sachant parfaitement qu’ils finiront par le faire exploser.

    Il ne faut pas compter sur les politiques pour endiguer ce mal, donc, de deux options pour nous autres, l’une consiste à faire l’autruche, wait and see the fatal moment, ou l’autre qui consisterait d’utiliser les leviers adéquats pour anticiper et espérer nous sortir de cette adversité officelle…

    Certains, tels que Frédéric Lordon dans sa théorie, vont même jusqu’à dire qu’il faut « tuer la bête »… Et pour ce faire, il ne dépend que de nous, les consommateurs…

    Pour ma part, voilà 5 années que je boycotte absolument tout ce que je peux de superficiel, avec l’utopie que nous pourrions être, un jour futur, suffisemment dans le même cas pour entraîner la chute de la dictature financière et passer à un autre mode de société…

    Merci de votre intervention, poissonrouge, avec mes salutations cordiales, à bientôt – Philhippe

  19. Bonjour Mozarine,

    Ce que vous dites est totalement juste, c’est que je tente de démontrer dans mon article…

    Il ne faut pas compter sur le bon vouloir des spéculateurs pour arrêter de piller l’économie et du même coup, la planète… Tant qu’il y aura des acheteurs de n’importe quoi à crédit ou cash, ils continueront à produire et à vendre… Notre civilisation, dans la recherche d’un bonheur absolu, artificiel, au travers du matérialisme et de la possession, se crée son propre drame…

    Bien à vous

  20. [quote]Philippe a dit : Cependant, ce même système vide sciemment le monde économique de toute substance, sachant parfaitement qu’ils finiront par le faire exploser. [/quote]

    Ce même système fera toujours tout pour se dédouaner de toutes responsabilités et s’il plonge le pays dans la crise, ils savent par expérience que ce sont les contribuables qui paieront la note.

    Dans l’affaire Kerviel, celui-ci vient d’être condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis et à verser à la Société Générale [b]4.9 milliards d’€ de dommages et intérêts[/b]. Vive la Société Générale … trop forte.

    Laissons les banques continuer à diriger le monde. Si j’étais cliente de la SG, je clôturerai immédiatement mon compte.

    Dom22

  21. Finalement, ont en reviens souvent au même point si l’on globalise et généralise les choses.

    En effet, il fut un temps ou le pouvoir politique était le maître du monde, puis le pouvoir militaire est devenu la vraie force mondiale. Aujourd’hui, le vrai pouvoir est celui du « billet vert », ou autrement dit celui du pouvoir économique. L’argent est le moteur du monde, l’humain ses rouages, l’exploitation de l’homme par l’homme son essence.

    Triste monde en perdition sur un navire échoué ou comme bon nombre de Poètes de C4N l’ont déjà dit, le capitaine s’en est allé. Le système économique mondial est en fin de vie, et plus dur encore sera la chute…

    Tom

  22. Bonjour Tom,

    En réalité, la politique, le militaire, le religeux n’ont jamais été réellement autres que les outils du pouvoir financier.

    Sans avoir de références exactes pour la période antérieure, je vous done juste l’exemple des Templiers, qui furent les premiers à avoir su réunir la religion, les forces armées, la politique et la finance dans un même concept imaginé par l’un des initiateurs, Hugues de Payns aux alemtours de la fin du premier millénaire (l’an 900 et des brouettes)… (Trop forts, ces templiers), avec pour prétexte louable la sécurité des braves pélerins qui se rendaient à Jerusalem…

    Mais, sous ce pretexte religeux, avec l’art de la diplomatie et de la politique, ils ont pu établir foule de fortifications militaires en occident, proche et moyen orient, en échanges de prêts financiers qu’ils accordaient à ces états… (je résume car, conter toute l’épopée prendrait 25 pages…Mais vous pourrez avoir un meilleur aperçu ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple )

    Jusqu’à ce que le roi de france Philippe IV, dit « Le Bel », totalement étranglé financièrement par des prêts templiers inremboursables, décida de monter toute une fausse propagande pour discrétiter l’ordre du temple et justifier la saisie de tous ses biens existants.

    Mais revenons à nos moutons : A votre avis,prenons un cas très récent avec la guerre en Irak… On s’aperçoit 10 ans après que les motifs de cette guerre, des présumées armes de présumées destructions massives ne sont que mensonges avancés par l’état américain du moment.

    Aujourd’hui « à qui profite le crime ? », sinon qu’aux anciens membres de ce gouvernement US qui sont également, sans les lister, actionnaires principaux de l’industrie de l’armement, de l’industrie pétrolière, de l’industrie pharmaceutique… Eux, aujourd’hui, récoltent les véritables bénéfices de cette guerre, fomemtée au travers de l’outil qu’est l’appareil politique de G.W. Bush…

    Là encore, nous avons toutes les composantes de la quadrilogie, religion, finance, armée et politique, mais, sans argent, pas de guerre, rappelez vous en… C’est donc finalement bien l’industrie financière qui mène le monde, depuis le début de ce dernier, et tous les cas, utilisant les outils de propagande que sont religion, politique et armée pour les plus récalcitrants…

    J’espère que mon commentaire n’est pas trop confus car, en fait, s’il s’agit de déterminer le facteur qui nous mène à la pire des existences, c’est bien le monde financier qui en est responsable, enrichissant quelques centaines de familles fortunées sur le dos de la pauvreté de la quasi totalité de la population mondiale…

    Tuer la bête, selon les proos de Frédéric Lordon, reste bien la seule vraie alternative et nous avons ce pouvoir si, individuellement, nous pouvions collectivement trouver la force de renoncer au consumérisme, corne d’abondance du monde financier…

    A bientôt, amicalement – Philippe

  23. Pardon pour les coquilles mais je rédige ce com’ en mème temps que mon boulot et je ne prends pas assez le temps pour relire… Ne m’en veuillez donc pas quand vous relèverez les inombrables fautes de tous ordre… Merci par avance 😉

  24. Bonjour Philippe.

    Dans le fond le pauvre type pas très éclairé qui bosse pour survivre ne peut s’en rendre compte et cela au travers de l’histoire que tout est prétexte a massacrer,exploiter,profiter,avec ce droit d’ingérence dans certains pays.La moralité sert plus le mal qu’elle ne l’enraye !!! Cette moralité que les consciences approuvent parce qu’elle semble sonner juste.Tout n’est que du vent politiquement,la finance est là gangrène de ce monde foutoir !!!

    Bye et bonne journée.

  25. Bonjour Réaction-pascal,

    Ben oui, « moralité », mot auquel les puissances peuvent donner tous les sens voulus et opportuns, selon les besoins…

    Et c’est bien là la justesse de vos propos, pascal, « …les consciences approuvent parce qu’elles semblent sonner juste » et aussi, parcequ’il est beaucoup plus drôle de s’envoyer des émoticònes entre potes sur facebook que de vérifier les trop officielles versions qui légitimise, par exemple, que l’état se serve de l’argent public à des banques qui ont commis des fautes de gestion lourdes, condamnables au possible pour toute petite entreprise mais considérée comme pas de chance pour BNP, SG et autres requins parceque « too big to fail » ? Sachant de surcroît que ce pognon a servi à payer les parachutes dorés et les primes des traders, y’a pourtant de quoi s’énerver un peu, non ?

    Nous n’aons pas les moyens de nous rebeller dans la rue, du moins, engager la guerre civile qui permettrait de foutre tout ça en l’air, cependant, nous pouvons nous rebeller « soft » avec les mêmes effet en boycotant, en masse, tout les produit qui ne sont pas de première nécessité, toutes les marques pompeuses (si on boycottait l’oréal, ça ne retirerait pas plus de fric aux finances de la france mais ça aurait pour avantage de ne plus engraisser la famille béttencourt et ses sbires)

    Priver le système financier de la pompe à fric que nous représentons tous collectivement… Plus de crédits,plus de chèques, plus de carte de paiement, retirer le fric dès qu’il arrive, sans rien laisser et tout payer en espèces… ce serait déjà un premier pas…

    Enfin voilà… de mon côté, j’ai commencé « ma rebellion » depuis 5 ans, espérant que ça en donnera aussi l’idée à un tas d’autres gens ?

    Bien à vous – Philippe

  26. Hello Philippe.

    J’ai toujours été opposé au fait que nos soldes soient virées sur des comptes bancaires pour entretenir ce système de vautours! Puis cela éviterai d’être saisi sur ces saloperies de compte.Ouais les banquiers sont les collabos des financiers et de ces bestiaux du pouvoir !!!

    Chéquiers et cartes bleu ne font pas bon ménage,surtout si les individus qui bossent a deux ont chacun les leurs,là gueule des comptes ??? A moins d’avoir trop d’oseille pour le flamber n’importe comment,y parait que c’est une forme de liberté,pour moi c’est se foutre de la gueule des smicards.On me rétorquera qu’ils n’avaient qu’a étudier,épouser ce bon vieux système de capitalos,peut-on avoir allez; 60 million d’intellectuels dans c’te société???

    Non,effectivement nous n’avons pas les moyens de nous rebeller dans la rue,puis a vrai dire qui se fera taper encore sur là tronche ???
    Au cas ou cela dégénèrerai bien sur et croyez moi depuis tout ce temps écoulé,les gros n’ont que cela a faire prévoir le pire,laissons la rue aux branques qui revendiquent,cela leurs donnent un semblant gout de liberté et d’expression dans ce pays pour commencer !!!

    Guerre civile marrant cette expression,le Français actuel est trop laxiste et individualiste.Dans le genre ,tout va bien pour moi le reste qui se démerde !!!

    Cela peut se comprendre,mais pas en ce qui me concerne,elle est fatigante la populace de cet hexagone.Se serrer la ceinture,qui dans ce pays foutoir est emprunt d’un élan de solidarité ??? Ah,si il y a des gens prêt a faire des sacrifices ceux qui donnent leur fric pour les bonnes œuvres moyennant déduction sur leurs impôts !!!

    Qui a envie de boycotter quoi que ce soit au pays de la fée conso,sacrifiée sa petite baraque,ses plaisirs objets d’acquisitions qu’ils n’emporteront pas dans l’autre monde.

    Seul on ne peut rien accomplir si peu et le foutisme général s’est instauré depuis un bon moment sur ces terres de France et de Navarre.

    Bye et bonne soirée.

    A plus.

  27. Re, Pascal,

    100 % ok avec ton commentaire…

    Quoi qu’il en soit, âme charitable que je suis, je tente de donner des idées d’alternatives pour que le pire, qui se dessine jour après jour, n’arrive pas…

    Pour ma part, m’en fous totalement car j’ai la ressource nécesaire pour toujours réussir a survivre, même dans les pires conditions.

    Le message que j’aimerais faire passer, c’est que si on n’adopte pas de suite un autre comportement, la guerre cvile, on se la prenra de toutes façons dans la tronche… Les grands argentiers sont en train de faire la grande braderie avant fermeture (d’ici quelques mois), et d’ailleurs, pour ceux qui cherchent un peu dans les infos pas trop visibles, on habitue progressivement le peuple à l’idée que le futur va être très dur…

    Il suffit de programmer des alertes google avec « crise financière » et « crise économique » pour voir à quel point, chaque jour, on s’enfonce un peu plus (sauf ceux qui ont fait les règles du jeu, bien sûr).

    M’enfin, ceux qui se réveilleront trop tard n’auront pas d’autre solutions que s’adapter ou crever…

    Amitiés – Philippe

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