A partir du 1er juillet prochain, les nouvelles étiquettes pour le vin devront être plus précises pour éviter les risques d’allergies et comporter si besoin la mention « Contient des traces d’œuf ou de lait », c’est ce que vient de décider l’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
Pour un novice dans ce domaine, cela peut paraître étonnant, mais il est possible d’avoir des réactions allergiques au vin en raison du blanc d’œuf nature ou en poudre ou de la poudre de lait qui sont parfois utiliser pour éliminer les résidus qui créé un dépôt ou un voile dans le vin. Il faut aussi déjà savoir que ces éléments qui peuvent être allergènes se retrouvent dans le procédé de vinification. C’est ce qu’on appelle le processus de clarification qui permet de rendre le vin plus limpide
Même si les études scientifiques qui ont été menées montrent que ce type de réaction concerne peu de personnes, il paraît cependant important d’informer au mieux les consommateurs qui peuvent ressentir quelques effets allergiques certes sans gravité, telles que des picotements des yeux ou des éternuements.
Les vignerons français sont assez mécontents de cette nouvelle mesure en raison du coût supplémentaire que va générer la création d’une nouvelle maquette et l’impression d’étiquettes réglementaires.
Le plus difficile va être de mettre en œuvre ce décret qui va concerner essentiellement les vins produits en 2012 et étiquetés après le 30 juin, cependant les vins mis sur le marché ou étiquetés jusqu’au 30 juin 2013 peuvent être commercialisés jusqu’à épuisement des stocks. Les étiquettes sont déjà bien chargées et les consommateurs risquent de ne pas voir clairement ce type d’information. La meilleure solution sera probablement de mettre un pictogramme spécifique signalant la présence d’œuf ou de lait, cela existe déjà pour les sulfites, qui sont des conservateurs plus présents dans le vin blanc que dans le vin rouge et que certaines personnes ne tolèrent pas.
On peut cependant se demander cependant si cette nouvelle disposition n’est pas disproportionnée par rapport aux risques encourus par les consommateurs. Attendons de voir comment la commission européenne envisage de mettre en place plus précisément les principales dispositions de ce texte !
Voilà une bonne idée, car chaque fois que je bois du vin, j’ai le nez rouge. Ça doit être de l’allergie ? 😉
Encore une idée de génie. Il n’est écrit nulle part que forcer sur la dive tue, mais que l’oeuf ou le lait qui sont à la base du divin breuvage risque d’indisposer quelqu’un. Un marteau pilon pour écraser les mouches! Restons polis!
Encore un decret europeen inutile alors qu’on ne fait rien contre des risques alimentaires ou compulsifs plus inquietants..
Le ridicule ne tue plus, helas; cela permettrait d’ assainir ce type d’organismes improductifs et parasites.