Après les chaînes de restauration rapide qui associent très souvent un drive pour répondre à un besoin de leur clientèle, ce sont désormais les grandes enseignes de distribution qui misent de plus en plus sur les « drive » pour faciliter la vie de leurs clients.

Le « drive » qui s’intègre dans notre vocabulaire depuis de nombreuses années, se définit comme un comptoir de livraison où l’on réceptionne ce que l’on a commandé.

C’est un concept qui plait beaucoup et qui se développe de plus en plus en France. Ainsi vous n’avez plus la corvée des courses à faire régulièrement au retour du travail ou entre deux rendez-vous. Il vous suffit d’aller sur le site Internet de votre enseigne préférée et d’établir votre liste de course au travers des milliers de références proposées, très souvent identiques à celle que vous pouvez trouver dans le magasin. Deux heures après il vous est possible de récupérer votre livraison dans la zone de mise à disposition des produits et de vous les faire charger dans votre coffre.

C’est une véritable révolution qui s’installe progressivement dans notre vie quotidienne avec l’intégration d’Internet dans le circuit de la grande distribution alimentaire.

Si l’on en croît certaines études en la matière, ce sont évidemment les femmes actives de moins de 40 ans, ayant des enfants à charge qui sont les principales adeptes de ce concept du « drive ». Elles doivent généralement mener de front leur activité professionnelle et leur vie familiale et pour l’avoir fait pendant de nombreuses années, je peux vous dire que ce n’est pas toujours évident.

Mais si ce nouveau concept offre de nombreux avantages aussi bien à une clientèle bien ciblée, qu’à l’enseigne de distribution qui très souvent augmente de manière conséquente son chiffre d’affaires avec ce nouveau mode de distribution, il n’en reste pas moins qu’il ne fait cependant pas l’unanimité.

Déjà, faire les courses dans un magasin n’est pas toujours synonyme de corvée pour tout le monde, pour certaines personnes cela permet de conserver un lien social qu’elles n’ont  pas avec l’utilisation d’Internet. Et puis, il ne faut pas penser que cela est moins cher, car si l’on est moins tenté par les achats superflus que l’on peut davantage faire en magasin, le panier moyen au « drive » coûte tout de même 30 % plus cher. En période de crise et de baisse de pouvoir d’achat ce n’est pas un élément totalement négligeable.