« Qui plume a, guerre a ; ce monde est un vaste temple dédié à la discorde ».

Voltaire nous explique donc que la plume peut gagner toutes les guerres physiques morales ou d’opinion. mais le monde a bien évolué depuis voltaire.

La question qui s’impose est : qu’est devenu le pouvoir de la plume aujourd’hui? et surtout est-il utilisé à bonne escient et faut il s’en méfier ?  

 

 S’il eut fallu qu’un seul homme à travers l’histoire nous parle de la plume, cela pourrait bien être voltaire, pour  avoir connu le revers de son tranchant.  A ce sujet nous retiendrons  de ses célèbres « correspondances » la citation qui suit : « Qui plume a guerre a ; ce monde est un vaste temple dédié à la discorde ». Voltaire nous explique donc que la plume peut gagner toutes les guerres physiques morales ou d’opinion.

En son temps cela fut effectivement avéré et il peut être le premier à en attester, car en plus d’être un des précurseurs du siècle des lumières, il en fut également un des chefs de file et de sa plume, avec bien d’autres grands esprits, il signa l’avènement de l’esprit et de l’homme sur la tyrannie menée par la religion jusqu’au 17éme siècle. Voilà l’étendu de la puissance des medias.  

La difficulté de nos jours est de définir le pouvoir de ces médias. Car l’histoire les a vus évoluer…

Des écrits simples et pompeux l’on est passé a l’image, l’écriture s’est simplifiée pour être à la portée de tous, l’innovation les a même poussés jusqu’à devenir portable pour finalement constater qu’ils sont omniprésents dans nos vies voir même qu’ils nous persécutent.

 Leur emprise s’est donc forcement  décuplée.    

 Les médias par définition font référence à une institution ou un moyen impersonnel permettant une diffusion large et collective d’informations ou d’opinions, quel qu’en soit le support. Ce coté impersonnel vise à leur conférer une impartialité totale a la quelle on additionne les lois promulguées par la charte des droit de l’homme   qui impliquent que tout le monde a le droit de s’exprimer librement quelque en soit  le support.Ces deux points précisent pourquoi aujourd’hui les medias se hissent au rang de quatrième pouvoir dans les états libres si l’on peut dire. Mais « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », cette phrase, tirée du film spider-man peut évoquer Socrate et d’autres philosophes traitant le difficile problème du pouvoir, tel que Montesquieu ou encore Machiavel.

Il n’en reste pas moins vrai, que les médias ne peuvent qu’assumer leur rôle de « gardiens » de l’histoire .

Il leur appartient de la façonner, de  l’écrire et d’en rendre compte de la façon la plus fidèle qui soit tout en ajoutant une touche de narration qui marquera les esprits.

 Leur inffluence se réfère donc à l’histoire et dans un cadre historique notre époque brandit haut et fort le drapeau de la société de consommation  donc dans un premier temps ils influent sur la consommation.

Bien souvent la société se réfère à eux pour juger de la qualité d’un produit de la politique qu’ils véhiculent s’il mérite de l’intérêt ou non.

Ils imposent aussi  des castes au niveau de la beauté et du politiquement correct sur des esprits simples et moyens cela peut finir mal, manger gras et salé mais rester mince comme les mannequins sur la photo.

Nous finirons dans une société d’anorexiques et d’obèses si cela continu. Mais les medias l’on comprit et bien que sur les autres supports cela ne soit pas encore visible on constate sur certaine chaine non pas la suppression des ce paradoxe, mais l’apparition de publicité de santé publique incitant à manger équilibré, à bouger mais cela suffira-t –il ? 

 D’un autre coté les politiciens ont également constaté leur influence sur certaines classes de la société qui les laissent réfléchir à leur place.

Ils usent donc de leur pouvoir en espérant s’attirer leur bonne grâce et leur foudre sur leur opposant, leur influence ajoute donc à son arc la politique.  Ce qui pousse beaucoup de Politiciens à participer à n’importe quelle manifestation, événement, dans l’unique but de se faire voir et augmenter leurs audiences.

Mais travailler en profondeur, avec aboutissement, cela prend du temps, du temps que l’on ne passe pas devant les caméras ou sur une antenne radio. Toutes ces influences se lient à celle qui reste la plus importante. Leur influence sur l’opinion publique. Un de leur rôle les plus précieux est celui de créer des mythes et des héros.

 En ce qui concerne les héros, je crains qu’hercules Miyamoto Musashi ou encore saladin, tous considérés comme des héros dans leur pays et continent respectif, auraient honte de porter encore  ce qualificatif s’ils voyaient nos « héros » modernes qui ne sont autre que les célébrités les peoples. Un héros est une simple image. S’il y a bien un pouvoir qu’il faut reconnaître aux médias, c’est celui de créer des célébrités. Actuellement les héros sont ces célébrités si l’on exclu les chanteurs et acteurs, qui plus ils se font passer pour des idiots plus ils sont médiatisés, reste les stars de la téléréalité. Pour seule particularité, pour  la plupart, le mystère de savoir s’ils ont un cerveau ou non et si non comment font ils pour vivre et le désir d’être reconnu sans raison valable. Le problème et que ces émissions passent aux heures d’audiences les plus importantes et renvoient les émissions avec une valeur intellectuelle à des heures tardives , en fin de soirée.

 Le message qu’ils passent « plus vous serez idiot plus la plèbe vous aimera ». Pour les mythes ils se contentent de suivre la tradition. Les sciences sociales parlent des "mythes utiles", des histoires souvent fausses mais auxquelles l’on décide de croire parce qu’elles s’accordent avec une conception du monde déjà encrée. En recadrant et simplifiant la réalité dans ce contexte de mythe l’histoire peut alors être racontée d’un point de vue rassurant, sans danger. Toute fois même si l’histoire est simplifiée et raconter de façon rassurantes elle peut encore interpeler les intellectuelles seule réel dangers pour les autres pouvoirs. Pour cet état de fait napoléon fit une remarque : « il n’est pas nécessaire de censurer la nouvelle, il suffit de la retarder jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’importance ». Mais l’apparition d’internet et sa simplification rendant l’actualité relatable par tous rend cela compliqué. Que ce soit du journalisme d’actualité ou thématique (webzines…), avec la presse en ligne ou presse électronique, la diffusion de textes, sons, vidéos, émissions de télévision (webtv) ou de radio (webradio), internet peut désormais se classer parmi  les medias.   La révolution du Web 2.0, l’Internet participatif et collaboratif, est à l’origine de cette révolution. En donnant le pouvoir à l’utilisateur, qui peut désormais s’exprimer avec facilité et sans contrôle grâce aux médias sociaux (blogs, wikis, partages, réseaux, micro-formats, …), Internet est devenu un véritable champ de bataille de l’information. Le bras armé de cet affrontement informationnel est l’influence. L’influence est très largement définie comme le pouvoir de transmettre indirectement à une communauté l’ordre d’engager une action, adopter une façon de penser.  On trouve des sites rapportant les actualités dans tous les domaines heures par heures diffusant ainsi l’information le plus vite possible bloquant par la même la censure. Mais pas uniquement internet offre aussi une sauvegarde de l’information, autre fois si vous avez raté le journal ou une émission de télévision il vous était quasi-impossible de la retrouver sauf rediffusion pour l’émission de télévision. Avec internet même 5ans plus tard on peut retrouver même un article pourvue que l’on sache comment chercher. Voici déjà le premier avantage que présente internet en tant que médias. Et autre fait non négligeable, internet peut à qui le souhaite offrir l’anonymat le plus total, et devient donc le garent premier de la liberté d’expression en offrant a tous et a toutes non seulement une plateforme pour s’exprimer, blog, réseaux sociaux, site internet, etc. mais aussi le pouvoir de le faire sans crainte de représailles. Mais internet aussi a ses gardes fous d’abord en ce qui concerné les droits d’auteurs, afin de protéger la propriété intellectuelle. Mais aussi dans certains pays où la dictature règne le web et carrément régenter mais uniquement a l’intérieur de ce pays la communauté internationale ne peut subir le contrôle d’un état aussi puissant fusse-t-il.  Et ajoutons qu’internet aussi a ses travers, l’excès de liberté qu’elle offre ne prend pas nécessairement en considération l’âge et peut choquer ou influer négativement sur les plus jeunes. Il y a également la prolifération d’information qui se fait à une vitesse vertigineuse sans être forcément véridique. Internet et donc un média incontrôlable, le libre arbitre de tout un chacun y est mis à l’honneur. Il expose toutes les informations possibles et imaginables sans distinctions il appartient aux individus de les juger de les croire ou même de les réfuter.                   A travers le temps et l’histoire les médias on changer, évoluer, se sont adapter à la société et à sa technologie. Puisant en elle, par mimétisme, ses qualités comme ses tares. Mais la société n’aime pas qu’on lui montre ses défauts. Et présentement les médias peuvent s’apparenter a une boite de pandore qui aurai muté et que l’humanité aurai ouverte laissant s’échapper tout les maux de la terre et, effet de l’évolution, en aurai créé de nouveau. Mais l’on oublie trop souvent la conclusion de ce mythe on accable les médias de ces maux avant même la fin de l’histoire : « au fond de la boite restait l’espoir » et n’est ce pas là leur rôle véritable ? Nous donner toujours un plus d’espoir le pouvoir de croire en l’homme malgré toute ses tares en le poussant à réagir face a toutes les horreurs de ce monde dont il est souvent responsable et a s’inspirer des héros qu’ils façonnent  et rééditent pour nous.