Espagne-Honduras.

L’équipe espagnole se devait d’offrir un tout autre spectacle afin d’effacer sa défaite face à la Suisse. Le modeste Honduras se prêtait bien à une réhabilitation ibère.

La domination espagnole est constante. On sent les joueurs de Vincente Del Bosque bien plus concentrés, et surtout en meilleure forme physique.  

L’homme du match : sans aucune contestation David Villa. Une manière de justifier les 40 millions d’euros investis par le FC Barcelone pour s’attacher ses services, après une longue fidélité à son club de cœur, le FC Valence, en proie à des difficultés financières.

Le match face au Chili nous promet une belle empoignade !

L’Ellis Park de Johannesburg.

Le Honduras, a tout de la victime expiatoire, mais ne disait-on pas de la Suisse qu’elle serait une brebis…pour le loup. Il est vrai que la Suisse mettant en place sa tactique ultra défensive, marquant un but sur l’une de leurs rares excursions dans le camp espagnol, d’ailleurs Xavi avait comparé cette défaite à un malheur footballistique…

Nous avons vu une toute autre Espagne, bien plus conquérante, même si tout n’est pas parfait. La Roja s’est relancée et ne le doit qu’à elle-même. J’attends avec impatience le match face au Chili pour pouvoir réellement juger la sélection espagnole. L’adversaire sera à la hauteur, et l’opposition des styles… intéressante.

David Villa démontre une nouvelle fois toute l’étendue de son talent. Dès la 17ème minute, une action individuelle, dribbles chaloupés, conclut par un tir foudroyant dans la lucarne opposé. De la grande classe !

David Villa double la mise. Un centre à ras de terre de l’autre grande satisfaction du match, Jésus Navas, une frappe sèche du droit légèrement dévié par un défenseur hondurien, et qui termine sa course sous la transversale.

Jésus Navas obtient un pénalty consécutif à une faute d’Izaguirre dans la surface. David Villa s’empare du ballon. Il s’élance, un tir du plat du pied droit mais qui passe à l’extérieur du poteau gauche de Valladares.

Le coup du chapeau est raté !!

L’Espagne a sans doute abusé de gestes inappropriées, abusant de talonnades, donnant l’impression de trop de facilité dans la dernière passe, sans quoi l’addition aurait été bien plus corsée.

Après la déconvenue, le réconfort. L’Espagne n’est pas morte et se relance dans ce groupe. Pour le Honduras l’aventure est terminée. Deux places pour trois équipes, je ne me lancerai pas dans le pronostic, au vu des surprises enregistrées ces derniers jours. Même si j’ai l’impression que le Chili a loupé le coche face à la Suisse, en se contentant d’une petite victoire, sans penser au goal-average qui pourrait bien être synonyme…d’élimination.

{youtube}jgAugqDAL2Q{/youtube}

 

{youtube}7-KBOpHMRP8{/youtube}