L’automne est doux et rugueux à la fois. Doux par ses couleurs, son coucher de soleil, la nuit qui tombe plus tôt. Et rugueux par la météo qui devient humide, froide et inhospitalière…
Le cocooning est de rigueur !
Avez-vous vous aussi du mal, à l’automne ? Du mal à avancer, du mal à "garder le moral", du mal à être bien et garder le cap quelque soit le temps et les aléas de la vie ?
Loin de moi l’idée de vous mettre le moral à zéro ! Non, mais tout simplement reconnaître – et accepter – que nos états d’âmes ne soient pas en accord avec ce que j’appelle le "politiquement correct" : simuler la bonne humeur et répondre "Oui, merci et vous ?" – hypocritement – à la personne qui vous dit : "Bonjour, comment ça va ?"
Alors qu’à l’intérieur, tout n’est que chaos, que vous n’avez pas le temps de vous occuper de vous, que le ménage laisse -largement – à désirer, qu’au boulot les dossiers s’accumulent, que les collègues de travail sont comme vous et n’ont pas forcément la bonne parole, que le chat est malade et que vous êtes hyper contrariée, que…
Je trouve qu’il est difficile d’accepter de ne pas être très bien, et de l’assumer. Je ne parle pas, bien entendu, d’être en dépression ou avec un tas de problèmes insolubles, non. Tout simplement du vague à l’âme, une difficulté à se sentir bien en harmonie avec les êtres, les lieux et les situations qui nous entourent. Lot quotidien, diront certains…
Accepter sa mauvaise humeur, ses contrariétés. Pas évident. Je suis plutôt du genre à chercher pourquoi telle ou telle chose m’arrive, pourquoi j’ai envie de hurler, pourquoi… Comprendre m’aide à accepter, et à me pardonner.
Un exemple. L’autre jour, je suis sortie de mes gongs. C’est rare à ce point, quand même, suis plutôt du genre tranquille, mais là, le ton est monté. Pourquoi ? Oh, une incompréhension, une de plus. Bref, il avait raison, et j’avais raison. Il avait tort, et j’avais tort. Vous voyez le truc ? Vous connaissez, hé hé hé … Et bien, le plus dur, c’est de faire redescendre la pression, de reconnaître là où sont ses propres erreurs, et "suggérer" à l’autre là où sont les siennes… Pas évident, hein ? Et après, se faire pardonner, pardonner à l’autre et surtout, pardonner à soi-même.
Se pardonner de ne pas être restée calme, sereine… De ne pas être PARFAITE : c’est dur pour nous les femmes, HEIN ? C’est plus facile de tomber à bras raccourcis sur nos bonhommes, qui eux, ont toujours tort ! ! ! Hein ? ! C’est vrai que eux oublient régulièrement de faire la lessive, de changer les draps, d’acheter la salade et le beurre… Alors que nous, on n’oublie JAMAIS tout ça, parce que nous on est parfaite ! Normal, on est une femme ! Et hop ! C’est parti pour une histoire de supériorité / infériorité… !
Mon Dieu, vous rendez-vous compte où cela nous mène, tout ça ? Des siècles et des siècles de frustration des femmes (ou des valeurs féminines ?), tout ça pour se sentir supérieure aux hommes ?
Ben moi je vous le dis, c’est pas comme ça qu’on va s’en sortir…
Parce qu’eux, si on y regarde à deux fois, eux ils n’oublient pas notre anniversaire. Ils n’oublient pas de nous faire des bisous, de nous regarder, de nous dire qu’on est belle. Et, si l’on se penche encore plus près, on s’aperçoit qu’ils ont étendu la lessive, passé la serpillère, préparé le p’tit déj… Et s’ils ne font pas tous ça, ils font autre chose qui nous prouve tous les jours leur amour. Regardez bien, observez. Au lieu de critiquer et de voir ce qu’ils ne font pas, regardez tout ce qu’ils font pour nous, regardez leur amour. Et surtout, pensez à éplucher vos pelures d’oignon pour voir ce que vous, vous ne faites pas…
N’oubliez pas, la communication est la meilleure des thérapies dans la relation, couple ou autre. Et comme dirait notre ami Jacques Salomé : dites "je ressens ceci ou cela" au lieu de "tu devrais faire ci", "tu n’as pas fait cela".
Sur ce, je vous souhaite une douce journée pleine de roses et d’amour dans les yeux, quelque soit la personne que vous avez en face.
😮 Jolie photo !! n’est-ce pas?
Elle a été prise dans les bois, tout près de la TRÈS belle ville de LANGRES, en Haute Marne, la ville où est né Diderot (à visiter !!) en mai 2009.
Ce petit chemin mène à la source de la Vingeanne. Oui ce doit être très joli aussi en automne.
bon, bref, j’en revendique la propriété!!!
Mais, cela me fait plaisir de la retrouver là!
Je vais lire cet article à présent.
😉
Très bien écrit, joliment dit… Regardons le verre à moitié plein autant que l’on peut, pas toujours évident, juste … la vie quotidienne qui n’est pas toujours facile.
Donc, j’en profite pour préciser que la photo (et oui!!) est visible avec d’autres sous mon article sur STEINLEIN et le lait pur de la Vingeanne
ici
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=28554[/url]
Bonne journée
Luciole, c’est un très bel premier article que vous nous offrez là !
Continuez ainsi !
Gosseyn