Du bonheur et du malheur

Pourquoi avons-nous été tristes et fatigués en ce mois de novembre ? Et nous le sommes toujours, d’ailleurs… Qu’est-ce-qui fait que nous nous sentons vides de sens ? Hormis le manque de lumière, la pleine lune, qui ne peuvent pas tout expliquer, serait-ce un réajustement énergétique, quelque chose qui nous dépasse et qui nous met dans un entre-deux, un jour bien, un jour mal ? L’automne est toujours une saison difficile à passer, le mois des « morts »… Bilan de fin d’année : qu’avons-nous fait de « bien » en 2009 ? Que voulons-nous pour 2010 ? Que voulons-nous vraiment ? Où en sommes-nous de nos projets personnels ? Qu’avons-nous mis en œuvre en 2009 ? Est-ce-que cela a abouti ? Quelle en a été l’évolution ? Ces projets peuvent-ils se poursuivrent sur 2010 ?

Ou alors met-on en place de nouvelles énergies, de nouvelles tâches pour 2010 ?

 D’autre part, où en sommes-nous de notre relationnel ? Avec la famille, les conjoints, les amis ? Y-a-t-il des tensions ? J’entends de là un « oui » presque unanime ! Honnêtement ? Y-a-t-il eu des scissions avec certains êtres chers ? S’agit-il de ruptures définitives ? Ou de points litigieux demandant à être éclaircis ? Plus de communication  nécessaire, plus de tolérance, plus d’amour les uns les autres ?

Il s’agit de « cultiver » au maximum les relations, la communication, l’amitié, l’amour.

C’est facile à dire, n’est-ce pas ? Mais qu’en est-il de la réalité ? N’avons-nous pas à nous regarder en face avant de juger les autres ? Et d’ailleurs, avons-nous à juger ? Ou tout simplement à les accepter ? Et surtout à nous accepter nous-mêmes avec nos craintes, nos peurs, nos imperfections, nos jugements terribles, notre intolérance, notre ego toujours prêt à se fâcher à la moindre parole entendue de travers…   Aïe, aïe, aïe, les pauvres humains que nous sommes ont beaucoup de pain sur la planche, beaucoup de travail d’introspection avant d’arriver à une paix intérieure, un calme serein et une joie profonde. Un lâcher-prise salvateur. Qui nous permette de nous comprendre nous-mêmes, puis de nous accepter les uns les autres sans conditions, sans chantage affectif, sans émotion mal placée. Sans vide à combler, sans gouffre béant d’amour impossible à remplir pour l’autre ! Alors, commençons à remplir nous-mêmes nos propres vides et arrêtons de demander à l’autre, aux autres de le faire à notre place.   Avons-nous l’impression d’avancer dans nos vies, ou de stagner ? Et d’ailleurs, stagnons-nous ou sommes nous simplement en gestation de projets de vie ? Et si tout était dans notre façon de voir les choses ? Stagnation ou gestation ? Cela change tout, n’est-ce-pas ? Stagnation : ça bloque. Gestation : ça ouvre…   Pourquoi avons-nous (trop) besoin de voir les situations comme des impasses, alors que la lecture d’une ligne, une musique, une rencontre peut nous ouvrir une solution à laquelle nous n’avions pas pensé ? Quand la vie met sur notre chemin une solution pour arrêter de ne voir que le tragique… Trop de bonheur : attention, cela cache du malheur quelque part ! Cela vous rappelle quelque chose ? Ou alors, du bonheur, de la joie. Simplement, gratuitement, sans attente de retour de bâton. Non, juste de la joie, c’est gratuit ! Acceptons-la simplement, sans se poser de question. Sans penser à mal. Juste en jouir. Nous le méritons.  

Je vous souhaite plein d’espoir et de joies dans vos cœurs, ainsi qu’une excellente journée d’hiver en ces temps précédant les fêtes de fin d’année.