C’est la conclusion plutôt optimiste d’un professeur de physique de l’Université d’Alcala de Henares (Madrid). Bonne nouvelle pour la planète…

Selon Antonio Ruiz de Elvira, une baisse de 90% des émissions de chlorofluorocarbures ( CFC, gaz principal cause de la destruction de l’ozone stratosphérique) grâce à la mise en place du Protocole de Montréal signé par les pays industrialisés en 1987 aurait amené à une stabilisation de l’agrandissement de la couche d’ozone et pourrait même permettre sa résorbance d’ici quatre-vingts ans.

C’est tout de même un trou de plus de 24 millions de km2 qu’il reste à combler ( ! ) . En septembre le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan appelait à la vigilance en soulignant que certains pays ne respectaient pas les règles du protocole et qu’il existait dans le monde un commerce illicite de CFC.

L’enjeu est de taille, en effet l'équation est simple, dégradation de la couche d’ozone égale plus de protection aux rayons ultraviolets et une hausse des cancers de la peau. C’est sans doute une plutôt bonne nouvelle pour l’humanité que nous apprenons aujourd’hui…