A chaque fois c’est pareil, on ressent toujours le même sentiment d’injustice face à un tel événement lorsqu’un proche ou tout autre personne people est frappée par la mort en pleine jeunesse ou en pleine gloire.

On n’arrive pas à comprendre comment cela peut arriver et on s’accroche à son souvenir pour essayer de le faire revivre.

 


Cela s’est produit il y a maintenant vingt cinq ans, le mercredi 14 janvier 1986 ; j’étais en voiture lorsque j’ai entendu un flash d’information annonçant que Daniel Balavoine sur la route du Dakar, venait de s’écraser en hélicoptère avec Thierry Sabine dans le désert du Mali. 

Sur le coup, on n’ose pas y croire on est tétanisé, on se dit qu’on a peut être mal entendu, qu’il s’agit d’un simple accident, mais très vite la réalité nous rattrape.

Les six occupants de l’hélicoptère sont tous morts et tous nos espoirs se sont envolés. 

Chanteur mythique des années 1980, il est mort en pleine gloire à 33 ans, et nous laisse un patrimoine musical très riche, que l’on entend encore très régulièrement sur la bande FM.

Ce sont ses enfants Jérémie et Joana, devenus musiciens comme lui qui s’occupent actuellement de son héritage artistique et perpétuent son souvenir.  Artiste emblématique il reste très apprécié par les femmes de 25 à 50 ans qui ont toutes en tête ces incontournables succès comme « l’Aziza », « Mon fils, ma bataille », « le Chanteur » « Vivre ou survivre » et bien d’autres encore.  L’association Daniel Balavoine qu’il avait créée juste avant sa mort, spécialisée dans l’installation des pompes à eau dans le Sahel est toujours très active, sous la direction de la sœur du chanteur.   Elle a permis à près de 25 villages de cette région d’Afrique, de bénéficier de motopompes qui permettent l’irrigation des terres pour la culture du riz. 

Même après vingt cinq ans, il reste toujours très présent parmi nous avec cette puissance de voix dans l’interprétation de ces chansons qui même actuellement avec les nouvelles générations de chanteurs reste inégalée.