LED  ZEPPELIN   Pour débuter un cycle consacré aux groupes mythiques, j’ai décidé de commencer par un groupe qui me tient particulièrement au cœur : Led Zeppelin.En 1968 Jimmy Page, après la séparation des Yardbirds, se doit d’honorer plusieurs dates.

 Le guitariste commence sa prospection, et de fil en aiguille, arrive John Paul Jones, Robert Plant et l’incomparable John Bonham.

Première tournée en Scandinavie, à Copenhague, ou le groupe se produit sous le nom de « New Yardbirds », jusqu’au concert au London Rounhouse de Chalk Farm (Angleterre), ou le nom Led Zeppelin s’affiche.

Le début de la légende (…).


Le 12 janvier 1969 sort le premier album de Led Zeppelin. Des morceaux légendaires, de Babe en passant par I’m Gonna Leave You, et le somptueux Dazed and Confused (morceau de six minutes à l’origine, et pouvant durer plus de quarante minutes en concert). Je vous offre la vidéo de ce superbe morceau, interprété en 1970 à la salle mythique londonienne du Royal Albert Hall : {youtube}pau8Zf7srlU{/youtube} Le quatuor enchaine les concerts, et dés 22 octobre 1969 arrive Led Zeppelin II. Toujours ce mélange subtil, avec des morceaux grandiose, Whola Lotta Love, Ramble On, et le merveilleux Moby Dick, ou John Bonham étalait toute sa virtuosité, martelant sa batterie, des solos interminables, comme vous le prouve cette vidéo :{youtube}XdJWPgzS_lQ&feature=PlayList&p=98FFEE255BBFBAC7&playnext=1&playnext_from=PL&index=5{/youtube} Le quatuor poursuit son exploration de la musique, bien loin de l’image de précurseur du heavy métal que certains critiques continuent à leur coller à la peau. Des morceaux plus intimistes, touchant un plus large public. Immigrant Song, Since I’ve Been Loving You, l’acoustique et entêtant Tangerine. Une vidéo d’Immigrant Song : {youtube}svR3iXKTJvc&feature=related{/youtube} Le 4ème opus du quatuor débarque le 8 novembre 1971. Empreint d’une touche d’occultisme, certains textes étant largement inspirés par Tolkien (le Seigneur des Anneaux). Une merveille, de Battle of Evermore en passant par Black Dog, et en terminant avec le légendaire Stairway to Heaven que je vous propose : {youtube}81eSIwsLcWg{/youtube}  Le 28 mars, le premier album de Led Zeppelin avec un titre. Houses of the Holy et démontre une nouvelle fois la volonté du quatuor de se diversifier musicalement. D’yer Mak’er, ou le groupe se lance dans un reggae, le classique the Song Remains the Same, avec un détour vers le psychédélisme illustré par le morceau No Quarter dont je vous propose une version live : {youtube}FgHSk91RhL8{/youtube} En 1973, Robert Plant est opéré des cordes vocales, les concerts incessants, la tabagie. Le groupe fonde son propre label en 1974, Swan Song. Le 24 février sort Physical Graffiti. Un double-album moins spontané, mais qui nous offre les incontournables, Trampled Under Foot, Houses of the Holy et le morceau que je vous présente : Kashmir :{youtube}73dvrir5kig{/youtube} Décidément le sort s’acharne sur Robert Plant, victime d’un grave accident d’automobile sur l’ile de Rhodes, restant de longs mois dans un fauteuil roulant sans savoir si un jour il pourrait remarcher. Le chanteur en garde des séquelles à une jambe. Entre-temps par l’entremise de leur label, Led Zeppelin finance en grande partie une pépite du cinéma britannique : Sacré Graal des survitaminés Monty Python, dont je vous offre une séquence culte:{youtube}3g-g2yYR6Jk{/youtube} Le 5avril 1976 arrive enfin Présence. Deux morceaux retiennent l’attention. Le long et sophistiqué Achilles Last Stand et Nobody’s Fault But Mine. La vidéo d’Achilles Last Stand enregistrée lors du festival de Knebworth. Le quatuor réunit le 4 avril 1979 218 000 fans, puis 187 000 fans le 11 avril : {youtube}20XfsejPQXE{/youtube} En octobre 1976 un album live et un film viennent immortaliser le parcours légendaire du quatuor the Song Remains the Same. Les prestations scéniques de Led Zeppelin atteignent le paroxysme, le groupe laissant une large part à l’iled_zeppelin2.jpgmprovisation.Une énorme tournée en découle.

Malheureusement le sort continue à s’acharner sur Robert Plant. Son fils Karac (5 ans) décède d’une maladie foudroyante, interrompant la tournée.

Ce n’est qu’en 1979 qu’arrive In Through the Out Door. Un opus que l’on doit principalement à John Paul Jones. Jimmy Page étant aspiré dans le démon des drogues, apportant à la légende du dirigeable, orgie, satanisme, destruction de matériel, les hôteliers tremblent à leurs arrivées.

Une anecdote prête à John Bonham et Keith Moon (batteur des Whos), une soirée plus qu’arrosée, ou pour finir en beauté, ils font exploser les toilettes du Georges V (…).

Le 25 septembre 1980, John Bonham dit BONZO, s’étouffe dans son vomi, après une énième soirée arrosée.

 Le groupe ne survit pas à sa mort et décide de se séparer, menant chacun une carrière en solo.

Plus de 30 ans après sa séparation, plus de 300 millions d’albums vendus, une réussite artistique aboutissant à ce large succès commercial, influencant largement la scène rock. L’un des plus grands groupes rocks de la scène mondiale.