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Après la maladresse de la déclaration du pape Benoit XVI sur l’utilisation du préservatif et les critiques qui en ont découlé, après l’excommunication d’une enfant victime d’un beau père pédophile au Brésil, certains d’entre nous se sont certainement dit qu’en matière de communication, l’Eglise catholique était bien en retard sur son temps.

Hé bien ce n’est pas certain.

Si l’Eglise a été certes un peu longue au démarrage, elle est en train de rattraper son retard. De nombreux sites catholiques tenus par des volontaires ont vu de jour ces dernières années.

Nous ne citerons que : «www.catho.org» mais il en existe bien d’autres.

L’Eglise catholique que certains disent dépassée a aussi innové dans d’autres secteurs de la foi. Elle a inventé le CYBER-PELERINAGE.

Plus besoin de vous rendre à FATIMA. Depuis le 1er janvier 2009, une web cam est braquée en permanence sur la chapelle des apparitions 24 heures sur 24.

Le pèlerin désargenté ou en mauvaise santé peut dont se rapprocher de la Sainte de l’Eglise catholique sans faire le voyage.

Le Vatican a sans doute donné l’exemple car des web cams diffusent sur le net en permanence des images de la place St Pierre ou de la tombe de Jean Paul II.

(En plus cela fait un service de télésurveillance gratuit compte tenu du nombre de personnes qui surveillent ces lieux saints en permanence)(plaisanterie !) 

D’autres sites tels que la grotte de Lourdes, le couvent d’Assises sont présents sur le net.

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Nous connaissions déjà les monuments des grandes villes, les stations de ski de hautes montagnes qui montraient par ce moyen leur enneigement ou leurs équipements, nous avons maintenant les lieux de pèlerinages.

Cette présence sur le net, ces cyber-pèlerinages comportent divers avantages.

Tout d’abord, ce mode de pèlerinage permet aux pauvres et aux invalides de visiter leurs lieux saints ou de voir leurs saintes icônes tout en restant chez eux.

Ce mode de pèlerinage est écologique car en restant chez eux, les gens ne gaspillent pas inutilement de l’énergie.

On peut tout aussi imaginer que les premiers à se plaindre de ce système sont ce que nous pourrions appeler « les marchands du temple ». Les transporteurs qui gagnent leur vie en emmenant puis en promenant les pèlerins,  les marchands de souvenirs, les hôteliers, les commerçants qui exercent leur vie dans les villes où se trouvent les sites de pèlerinages.

Ce qui est négatif pour le marchand du temple ne l’est sans doute pas pour le croyant car bien souvent le pèlerin est sans doute victime de son adoration des icônes.

La foi n’est pas l’adoration des icônes, c’est selon certains croyants le fait de païens.  

En pourtant en se rendant dans les lieux de pèlerinage, beaucoup de pèlerins ne confondent ils pas foi et adoration?

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