Cyber-censure : Reporters sans frontières établit un rapport accablant

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Internet, dans certains pays, est désormais autant censuré que la presse traditionnelle.

La cyber-répression déploie son ombre sinistre, tuant dans l'oeuf la liberté d'expression promise par le web. La Chine est particulièrement visée, à l'orée des futurs JO de Pékin, on peut s'attendre à un black-out total.

Les blogueur subissent les foudres de l'outil de cyber-répression…

Ahmad Fouad al-Fashan, un blogueur saoudien, se retrouve au secret depuis le 10 décembre dernier. Sur son blog, il dénoncait la corruption des dirigeants d'Arabie Saoudite, ainsi que le traitement subi par les prisonniers politiques. Il rejoint Wael Abbas, qui avait dénoncé les tortures en Egypte, commises par les forces policières…

 

La liberté d'expression est muselée et Reporters Sans Frontières délivre une étude, dressant la sinistrose qui régne dans certains pays, et particuliérement la Chine. Internet est en plein essor, plus de 162 millions de chinois (12,3% de la population) sont des internautes…

Le PCC (parti communiste chinois) a le controle de l'ensemble des médias, une nouvelle démonstration de l'idéologie communiste. La Chine qui a inspiré un rapport de RSF baptisé :

Chine : Voyage au coeur de la censure d'Internet

Disponible sur le site de Reporters sans Frontières, au format PDF, je vous invite a le consulter, le rapport est édifiant. Egalement présent sur le site :

Le guide pratique du blogueur et du dissident.

La cyber-répression n'est pas qu'un mot, mais bel et bien une sinistre réalité. L'apparition de nouvelles technologies, destinées a filtrer et a museler toute tentatives de blogueurs…

Lors du dernier congrès du PCC, de nombreux sites ont été fermés. Tout étant mis en oeuvre pour baillonner les libres penseurs. Il faut s'attendre à une recrudescence du filtrage lors des JO de Pékin. Les blogueurs chinois vont subir les foudres de la cyber-répression…

Belle initiative de RSF, qui j'espère vous donnera un large aperçu de la condition à laquelle, bien des internautes sont assujetties. La liberté d'expression est remplacée par la répression aveugle, piétinant allégrement toute forme d'expression, et le tout dans une indifférence quasi-générale…08d0fa66-b93d-11dc-93bb-d4cc7cc4d972.jpg

9 réflexions sur « Cyber-censure : Reporters sans frontières établit un rapport accablant »

  1. VIVE LA LIBERTE DE LA PRESSE!!!!
    MICHEL, quand je lis votre article, je me dis que nous avons beaucoup de chance de vivre dans un pays qui laisse chaque citoyen s’exprimer à sa guise,sans censure, et c’est ce que nous faisons sur C4N!!
    Comme vous le disiez fort justement dans un de vos commentaires,  » le roi » n’a pas encore mis son droit de censure sur les  » cyber  » journalistes que nous sommes, profitons en, ayons une pensée pour nos confrères chinois et saoudiens qui n’ont pas cette chance en ce début d’année 2008 Bonne Année Journalistique MICHEL!

  2. Vous etes une adepte de Leibnitz , SOPHY !!!
    « Gardé à vue, reportage à froid, par Guillaume Dasquié
    Le journaliste Guillaume Dasquié a été mis en examen jeudi 6 décembre pour compromission du secret de la défense. Il lui est reproché d’avoir divulgué, dans Le Monde du 17 avril, des documents non déclassifiés provenant de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Il s’agit d’une analyse des informations dont disposaient les services de renseignement français sur Al-Qaida avant les attentats du 11 septembre 2001. En principe, l’article 109 du code de procédure pénale autorise un journaliste à garder le secret sur ses sources (Le Monde du 8 décembre et du 11 décembre). Le journaliste relate ici la façon dont s’est déroulée sa garde à vue dans les locaux de la direction de la surveillance du territoire, la DST.

    Mercredi 5 décembre, jour des enfants, 8 h 20, coups de sonnette à la porte. Répétés. J’ouvre, face à moi : la moitié d’une équipe de foot. « Guillaume Dasquié ? – Oui. – Direction de la surveillance du territoire, vous êtes en garde à vue, compromission de la sécurité nationale, nous sommes autorisés à perquisitionner chez vous. – Entrez, je vous en prie. » Le plus grand transporte une valise métallique. Une voix précise : « C’est au sujet d’un article que vous avez signé dans Le Monde du 17 avril 2007. Nous recherchons des documents de la DGSE cités dans cet article. » Ils sont six, trois hommes, trois femmes. Elles s’appellent S., M. et S., mignonnes, la trentaine. Brassards police fluo, menottes et revolvers à la ceinture, des Sig-Sauer PRO, noirs, l’escouade de la DST visite notre living, engoncés dans des gilets pare-balles gris pâle. Le plus grand, P., petite cinquantaine, regard chargé d’humanité, me parle ; de mes droits, de la nécessité de contacter un avocat. Les trois filles ouvrent deux ordinateurs portables de marque Dell, branchent des imprimantes qui fonctionnent mal. Plus loin, dans la chambre, Nathalie prépare les enfants, improvise une histoire. Une nounou, appelée à la rescousse, les emmène loin d’ici, en promenade.
    Chacun se détend, y a plus de famille. Début de perquisition. Les six agents de la DST revêtent des gants blancs de latex. On fouille avec ordre et courtoisie. Nous nous déplaçons chez moi en banc de poissons, pièce après pièce, on dérange, on inspecte et on range. Je leur indique l’emplacement de l’objet de leur recherche, avec mes archives, dans l’armoire de la chambre. J’attrape le classeur rouge renfermant cette compilation historique de la DGSE qui raconte tout d’Al-Qaida dans les mois précédant le 11-Septembre, je le tends à S. Descente vers les caves de l’immeuble, inspection de valises renfermant des archives plus anciennes, rien de fameux. Fin de la perquisition.
    M. me glisse : « M. Dasquié, nous fonctionnons en bonne intelligence, quand nous serons dans la rue, on ne vous enfile pas les menottes alors… pas de bêtise. » Il est peut-être midi. S. me tend un sachet de pains au chocolat et de brioches. Nous sommes tous les sept sur le trottoir, devant la porte de l’immeuble. Dans l’attente de partir en voiture. L’un d’eux persifle : « Pourquoi ne pas utiliser une bonne broyeuse ou sa cheminée ? Faut pas conserver plein de papiers chez soi. » Justement. Marre de cette époque où, après un scoop à la sauvette, on détruisait tout, dans la crainte d’une descente. Nous n’existons pas sans nos sources, qu’elles soient humaines ou documentaires, accepter de s’en priver, de les dissimuler, c’est s’asphyxier.
    « TOUT EST BLANC, HYPERSÉCURISÉ, SANS FENÊTRE »
    Nous partons à deux voitures, doucement au début. Dans la mienne, le chauffeur écoute Radio Orient. Je lui demande s’il comprend l’arabe. Et puis, gyrophare, le pin-pon de la police, et les couloirs de bus remontés à la vitesse des livreurs de sushis. En quinze minutes, nous traversons Paris. La course s’achève à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dans le parking du nouveau siège de la DST et des RG, anciens locaux d’Euro-RSCG – que des passionnés de l’info. Le personnel apprivoise encore les lieux.
    La DST ne dispose toujours pas d’espace de détention à l’intérieur de leur immeuble moderne. S., P. et les autres me conduisent vers des geôles provisoires : un baraquement, recouvert de tôles métalliques noires, sur pilotis, six mètres environ au-dessus du bitume, échafaudé à même le parking. Superficie estimée : 200 m2, avec deux niveaux. Ça ressemble à un de ces studios confinés qu’édifient les sociétés de production pour leurs émissions de télé-réalité.
    Grimper des escaliers, passer par un sas de contrôle, et, à l’intérieur, tout est blanc, hypersécurisé, sans fenêtre, la lumière du jour s’arrête ici. Mon escorte m’abandonne à deux policiers chargés de mon installation; ils me conduisent dans une pièce pour fouille et remise des effets personnels : « Mettez sur la table argent, clés et papiers. Ne gardez rien dans vos poches. Et déshabillez-vous complètement ! » Je me rhabille; ils m’installent dans une pièce à double entrée, coupée par une paroi de métal et de Plexi sécurisé. Mon avocat, Nicolas Verly, apparaît de l’autre côté. Entrevue légale, une quinzaine de minutes. Il s’inquiète d’abord pour moi, puis me rassure : « Comme ils ont les documents qu’ils cherchaient, ça devrait aller vite. Pour ce qui concerne la protection de vos sources, invoquez l’article 109 du code de procédure pénale. Vous devriez être dehors dès ce soir. » Car, sur le fond, pas grand-chose à nous reprocher : la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme autorise les journalistes à diffuser des données classifiées si elles apportent des informations sur des questions d’intérêt général et si leur publication ne menace pas un « besoin social impérieux ». Les notes de la DGSE sur Al-Qaida rédigées avant 2001, citées et montrées en 2007, éclairent le citoyen sur les événements du 11-Septembre, sans mettre en péril les structures de la société française.
    On m’enferme dans la cellule no2. Quatre mètres sur trois. Porte en verre blindé recouverte de plaques d’acier. Murs blancs, plancher gris en résine. Sur le côté, un banc en dur avec un matelas en plastique bleu, une couverture marron, petit lavabo et chiottes à la turque en Inox.
    « TROIS MOIS DE BOULOT, POUR UNE PIGE DE 800 EUROS »
    Une heure plus tard environ, deux policiers ouvrent, me demandent de me tourner et m’enfilent les menottes. Je monte des escaliers, en haut on me dirige vers la gauche, dans la salle d’audition no2. Autre pièce blanche sans fenêtre, seuls un appareil de climatisation et un radiateur décorent les murs, tous deux emprisonnés par un épais grillage blanc. Retrouvailles avec M. et S., face à elles, on libère mes poignets. Rédaction du premier procès verbal d’audition : « Chez nous, M. Dasquié, on appelle ça la grande identité, c’est une formalité. » Deux heures environ à décortiquer ma vie. Les bonnes et les mauvaises années défilent.
    Le papier pour Le Monde, ça représentait trois mois de boulot, pour une pige de 800 euros. Je m’attarde sur les difficultés du marché de l’édition, sur mes livres. M. me confie qu’elle a « préparé les questions à partir de [ma] fiche sur Wikipédia ». Aux environs de 17 heures, coup de téléphone, M. décroche, énumère les stations de métro les plus proches du siège de la DST. « C’était le substitut du procureur, M. Dasquié, il veut vous voir. » Signature du premier procès-verbal, mes gardiens me ramènent en cellule, menotté. »

    Je cours dans ma geôle, un footing sur place, les yeux fermés. Derrière mes paupières, j’emprunte des chemins sur les hauteurs de Cahors, dans la foulée de mon père. Je dors une heure, apaisé. Vers 20 heures, une commissaire accorte, la cinquantaine conquérante, m’accueille pour m’amener dans une autre salle, en haut à droite. Dorénavant, dans mes déplacements, on ne me menotte plus. Vieille technique. J’entre, civilités avec Alexandre Plantevin, substitut du procureur.
    Nous demeurons seuls. Costume impeccable, cravate rose, sourire Ultrabright, effluves raffinés, une base de vétiver peut-être. Face à lui, sur la table : un stylo et un formulaire à parapher, pour prolonger ma garde à vue de vingt-quatre heures. Je pue, je n’ai pas le droit de prendre une douche ce matin. Ambiance. « Vous savez ce que nous voulons, connaître la source, cette fuite inquiète en haut lieu. – Je comprends, je suis cependant tenu de vous opposer le secret de mes sources. – Très bien, il n’est pas interdit d’essayer. – Oui, c’est de bonne guerre. » L’éventualité d’une mise en examen et d’un mandat de dépôt est citée, mais pas encore privilégiée. Nous prolongeons par une discussion courtoise un échange d’analyses sur les motifs de ma mésaventure. Je prends vingt-quatre heures de plus.
    Retour en cellule, barquette de riz chauffée, et vers 21h30, direction la salle d’audience no2. M. m’attend derrière son ordinateur, au côté de S., réapparue. « Maintenant, nous entrons dans le vif du sujet. Votre article du 17 avril… » Elles me questionnent sur l’origine du classeur de notes de la DGSE. J’oppose le secret de mes sources. Puis, de manière évasive, sur mes contacts avec des membres de la DGSE. Je me borne à énumérer, de mémoire, mes contacts pour des interviews, tels qu’ils doivent apparaître sur le relevé de mes appels téléphoniques, en m’efforçant de demeurer dans le cadre étroit de la construction de mon article.
    Nous n’abordons plus de manière explicite la question de l’identité de ma source, nous jouons autour, chacun dans son registre. Signature du deuxième procès-verbal aux environs de 23 heures. Au revoir, à demain matin. Je m’étends sous la couverture marron, rêche, avec une seule pensée : dormir, pour garder les idées claires, comprendre ce qu’ils veulent.
    « L’AMBIANCE SE DÉTERIORE »
    Le lendemain, jeudi 6 décembre, 9 heures, à nouveau assis dans la petite salle d’audience no2, elles me donnent un café et me proposent de prendre des pains au chocolat qui restent de la veille. Elles veulent approfondir mes précédentes déclarations, les recouper. Deux détails les tracassent. D’une part, ma visite au siège de la DGSE en cours de reportage, où j’ai présenté la fameuse liasse de documents sur la table du chef de cabinet, afin qu’il l’authentifie – scène irréelle à leurs yeux. D’autre part, ma rencontre et mes menus échanges téléphoniques avec un cadre du service secret, appelons-le M. X…, une de ces personnalités croisées pour ce reportage mais qui a refusé d’être citée dans l’article. J’apprendrai, à l’issue de mes interrogatoires, qu’en réalité il était placé en garde à vue en même temps que moi. Les enquêteurs ont supposé tenir le journaliste et sa source. Or, de manière mécanique, mes déclarations de la veille au soir et les siennes, voisins de geôle tenus au secret l’un à l’égard de l’autre, fragilisent cette hypothèse.
    En fin de matinée, l’ambiance se détériore, c’est perceptible. Plus nous progressons dans l’interrogatoire et moins les questions sur ce M. X… se justifient. Aux environs de midi, le sous-directeur de la DST en personne, Gilles Gray, pénètre dans notre pièce, se présente, fait assaut de politesse. Les deux officiers de police judiciaire qui remplissaient les procès-verbaux nous laissent seuls.
    Il me rend compte de l’agacement du parquet : « Vous êtes un séducteur, M. Dasquié, mais vos propos, ils disent que c’est du caoutchouc, du chiqué. » Il leur faut du solide, sinon, ça va se gâter. La perspective d’un mandat de dépôt se confirme si je ne livre pas un nom.
    Nous parvenons à un accord : aucune information sur la personne m’ayant remis les documents, ma source directe, et des éléments de réponse d’ordre général sur les qualifications de la personne qui a sorti les documents de la DGSE, ma source indirecte. Mais les questions reprennent sur M.X… Je me sens désorienté : selon des données publiques que ne peut pas ignorer la DST, les notes classifiées de cette compilation circulent librement dans Paris depuis fin 2001, six ans avant que ne je rencontre M. X… pour la première fois. A-t-il le défaut d’appartenir à la mauvaise chapelle au mauvais moment ? La raison d’Etat exige son coupable. Longues minutes d’hésitation : protéger une source, protéger toutes les sources, protéger un innocent, se protéger soi ? Je signe le troisième procès-verbal et entame bientôt le quatrième, consacré celui-ci à la reconnaissance des pièces recueillies – les notes de la DGSE sur Al-Qaida. La question sur l’origine de ces documents revient. Au même moment, au tribunal de grande instance de Paris, on ouvre une information judiciaire. Entre 14 heures et 16 heures, derrière les baraquements noirs du parking de la DST, tout s’accélère, ils me tiennent, ils me pressent. Le sous-directeur et deux de ses adjoints multiplient les visites dans ma pièce.
    Mes confidences très vagues ne leur suffisent pas, ils exigent que, dans un cinquième procès-verbal, je désigne la source de la DGSE en la nommant cette fois-ci au présent de l’indicatif, sous peine de mandat de dépôt, comme toujours. Je leur oppose qu’ils bluffent. Gilles Gray me suggère de contacter le substitut du procureur pour corroborer ; c’est l’homme de loi de notre procédure, le tiers de confiance. Une réunion téléphonique s’organise. Entre 16 heures et 17 heures, depuis le téléphone filaire de la salle d’audience no2, nous appelons d’abord le substitut sur son portable, puis sur une ligne de son bureau. Le magistrat me confirme le marché : détention provisoire ou un aveu.
    Une pensée fatale me traverse : j’imagine mes bambins, 5 ans et 7 mois, au parloir de la prison. J’accepte, je m’exécute, je signe ; vingt minutes plus tard, allongé dans ma cellule, je pose la couverture sur mes yeux, pour me cacher de la caméra de surveillance. J’ai donné un nom, je n’oublierai rien, je raconterai tout.

  3. La LIBERTE DE LA PRESSE, je persiste!!!!
    VAUTIER, A part la référence à LEIBNITZ, je vois que vous avez pour un « instant » quitté vos « habits de prédicateur », je vous préfère comme çà!!. Je n’ai pas le temps ce matin à 7h de commenter et de vous prouver que la liberté de la presse existe encore dans notre pays, mais je vous promet de revenir sur votre témoignage, qui en lui même nous prouve déjà que l’on peut dire bien des choses sur notre site préféré!!. A tout à l’heure Vauthier!!

  4. SOPHY, ce n’est pas mon témoignage, mais celui du journaliste, Guillaume Dasquié , et l’exécutif a voulu instiller la peur en en faisant de cet homme un exemple à titre d’avertissement !
    D’autre part à propos d’un prédicateur non supporté, chacun veut suivre ses propres voies surtout en ce siécle d’individualisme forcené, c’est pourquoi ils sont de plus en plus mal écoutés : déjà Savonarole a eu des problèmes avec les florentins et le pouvoir temporel de l' »Eglise » officielle de cette époque en a joué. mais cela est normal car Jésus a eu le même problème en son temps, et le disciple n’est pas plus grand que son Maître. Le coeur de l’homme est toujours peu incliné à l’examen de soi-même et il faut la Grace de Dieu pour que cela puisse se faire !

  5. LIBERTE DE LA PRESSE : suite
    VAUTIER,Je ne dirai pas comme Leibnitz que  » tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »,je précise tout de suite que je n’ai pas lu l’article de Monsieur Dasquié dans le Monde, mais avouons que lorsqu’on aborde un sujet aussi délicat que le terrorisme d’Al-Qaida, et que l’on en fait  » une analyse » sans pouvoir donner ses sources, c’est tout de même un peu dangereux!!! La DGSE a le Devoir de détenir des informations qui ne peuvent etre divulguées sous peine de mettre en danger toute une population, en l’occurence le peuple français. Les mots « Services Secrets » sont suffisemment explicites pour que l’on ne vienne pas divulguer des informations que l’on a obtenu (si j’ai bien compris) par un membre de cette DGSE ! Je suis sûre que M. Dasquié le savait!! Par contre la manière dont il a été traité pendant sa garde à vue ressemble fort a un interrogatoire réservé aux « Espions » et « Traitres »!!
    LIBERTE de la PRESSE, oui elle existe encore en France, le commentaire que vous venez de faire le prouve, coiyez vous que si nous étions « muselés » vous auriez eu droit à tout cet espace sur C4N, pour expliquer votre révolte ??? NON, personne depuis ce matin n’est venu « éffacer » le rapport des faits vus par M. Dasquié!!!!!!

  6. pour réflexion !
    permettez-moi de trouver bien bizarre que l’on inquiéte un journaliste pour des faits historiques ! Y avait-il qq chose à cacher: oui et non ! (*)
    mais on veut faire peur ! on veut juguler toute tentative de fuite et par là d’éclairage ultérieur de faits bien ténébreux ! Il semble que la DEMOCRACY (pure et sans tache) dont Bush nous rabache les oreilles, ait atteint ses limites qui étaient jusque là invisibles.
    (*) ces pieces seraient peut-être bien compromettantes si il arrivait que ce Monsieur Bush aît des problèmes avec la justice.
    Me comprenez-vous ?
    et quid de la « source » ? : la chape de plomb.

  7. @ VAUTIER
    Vautier, pour appuyer le commentaire de Sophy, je considère, malgré les dérapages constatés, que la presse est libre dans notre pays !
    Croyez-vous, par exemple, que vous pourriez écrire ces commentaires que vous venez de rédiger dans un pays où la cyberpresse est muselée ? Certainement pas ! Pire encore : vous n’auriez pas le droit d’enfourcher votre habit de prédicateur biblique…

    Je n’ai pas lu le papier de Monsieur Dasquié dans le Monde. Cependant, si j’estime qu’un Journaliste ne doit pas révéler ses sources (cela fait partie de la déontologie de notre métier), je pense que la sécurité de notre Pays doit être préservée…

    Vous n’ignorez pas, je le pense, que des réseaux islamistes tentent de déstabiliser toutes les démocraties (dont la France) en perpetrant des attentats aveugles : aussi, il est du devoir de la DGSE, de défendre l’intégrité territoriale de notre Nation…
    Certes, je ne puis accepter les conditions dans lesquelles Monsieur Dasquié a été mis au secret, ni ne puis cautionner les méthodes d’interrogatoire qu’il a subis.
    Cependant, et c’est un prinicpe que j’applique personnellement, il ne s’agit pas de rédiger des articles pouvant gêner le fonctionnement-même de la sécurité extérieure et intérieure de notre Territoire national et notre Armée…
    Tout citoyen, quelqu’il soit, devrait avoir le Sens de l’Etat… bref, être patriote, et, se refuser à rédiger des articles qui peuvent donner des indications pouvant permettre à tous terroristes mal intentionnés d’agir contre notre Pays…

    Je ne pense pas que la cyberpresse est baillonnée en France : lisez tous les articles rédigés contre le Chef de l’Etat (rien que sur C4N), et, vous serez édifiés par les tons employés et par les fines analyses écrites par les cyber-rédacteurs que nous sommes tous !

  8. CyberCensure
    Alors si nous vivons dans un pays sans censure, comment se fait t’il que le site http://www.farep.org soit censuré ?
    Qu’ont-ils à cacher ?

    Qu’adviendrai t’il s’ils publiaient, ces farcs, un communiqué disant qu’ils souhaitent libérer ingrid betancourt ?

    Vous me faites rire, RSF

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