Si nous partons du fait que "l’homme est un roseau pensant" (Pascal),       

 

que sa pensée lui est propre et unique et que,  par sa dynamique,il peut réfléchir , créer et exprimer son intériorité, que se passe t-il dans une société où la surabondance des images remplis constamment l’espace de la création, de la mémoire, de l’imagination?

 

Comment pouvons nous encore "penser" ?

 Sommes nous prêt à oublier les "têtes" qui ont pensé à notre place et la perte

 d’identité qui s’est produite ensuite ?

 

Le vocabulaire se raréfie, la langue se perd, faute de se ressourcer par la lecture

 et par l’écriture.

 

Toute occupation intellectuelle devient une " fatigue" quand il est plus

"commode" d’appuyer sur un bouton.

 

L’image avec sa force de séduction , devient le langage de la "superficialité"

 

Le "concret" devient la frénésie de la réussite (travailler plus pour gagner plus

et pour penser moins)

 

Et , même dans la communication qui signifie "relation humaine" les mots ont

 

 perdu leur sens, car " la communication à outrance" devient un "avatar" de la

 

 communication.

 

L’homme n’est plus "un roseau pensant" mais un " troupeau déambulant" dans

 une "prolifération d’images" qui fait disparaître l’intériorité, domaine de la 

 réflexion.

 

 

 Mozarine