Il fut une époque peu éloignée où la transmission d’une éducation était respectée.
Les valeurs, fondement indispensable, ont permis à une société d’évoluer normalement tout en oscillant entre le + et le – : ce que l’on nomme "équilibre".
Il fut une époque où il aurait été banni d’agir à l’encontre des règles établies par l’humain et basées sur la morale, la religion, le tout alimenté par la réflexion et la philosophie.
Heureux temps nous nous sentions libres d’imaginer ce que pouvait représenter la Liberté.

Aujourd’hui, chacun d’entre nous use et abuse de cette Liberté qui n’a plus rien de sacré!
Plus de foi, plus de loi et tant de barrières détruites par notre besoin forcené à vouloir tout se permettre sans règle aucune!
La morale et l’éducation (non sans contrainte) nous menaient à la réalisation de notre vie d’adulte.
De nos jours, la réalisation d’un humain avorte trop souvent et laisse le champ libre à toute sorte de dépravations.
La preuve : l’entraide fraternelle n’en sera pas une exception.
Les parent sont la dernière cohésion du clan et leur disparition crée une brèche où s’y engouffrent les non-dits, la colère contenue qui se  transforme rapidement en une explosion de règlements de comptes où chacun pense faire valoir son droit d’aînesse envers les plus jeunes dont je fais partie.
Pour être destructeur, en effet, ça l’est à tel point qu’en essayant mille moyens pour me protéger, j’ai tué la fibre fraternelle en moi.
J’en ai été, au début, anéantie, déçue, coléreuse et j’ai fini par l’indifférence.
Cette fratrie a tué l’empathie qui faisait de moi un être de lumière.
Cruelle, je le suis devenue.
Comment imaginer un dénouement différent à cette situation renversante ?
Comment penser que l’amour encore existe ?
Comment croire ces mêmes frères, avec qui j’ai partagé tant de moments de bonheur, et qui exigent, de ma part, que je règle des factures edf alors que j’ai travaillé comme une forcenée dans ces 2 maisons que j’ai déménagées pendant 5 mois 1/2, toute seule ?
Ils savent que ma situation d’infortune (rsa) ne me permet en aucun cas, d’en faire l’avance.
Jusqu’où vont-ils aller dans leur attitude abjecte ?

Quand l’argent (ou tout autre bien) est en jeu, c’est fou comme l’être humain a cette facilité de montrer son vrai visage…

Cela finira au tribunal, c’est sûr.
Vive la famille qui me fait furieusement regretter de ne pas être une enfant unique.
Quelle conclusion pouvais-je en tirer ?
De l’écoeurement et c’est trop.

Avis à tous : ne soyez plus gentils!
Ne vivez que pour vous, sans autre souci que celui de votre petite personne puisque c’est ainsi que sont les autres!
Personne ne vous aidera et personne ne sera reconnaissant de l’aide que vous apporterez à autrui, famille ou ami, peu importe : c’est le même combat!
Je prône l’égoïsme pour la première fois de ma vie, et j’apprends à  faire abstraction de l’entourage.
Je ne m’en porterai que mieux.
Non, la gentillesse est vraiment devenue un affreux et sale défaut…