la souffrance du peuple

On ne sait plus actuellement à combien s’élève le nombre de personnes tuées depuis le soulèvement du peuple syrien demandant le départ du président Bachard Assad.  Ce qui est sûr c’est que les victimes tombées sous les balles des soldats fidèles aux autorités de Damas sont plus de 6000. Ce nombre augmentera certainement  dans la mesure où les Etats qui détiennent le droit de véto au conseil de sécurité de l’ONU ne parviennent pas à trouver un consensus.  D’où vient alors ce blocage qui  fait endurer plus de souffrances aux populations syriennes dans la rue depuis des mois ?

 

Le blocage constaté au sein du conseil de sécurité de l’organisation des nations unies est l’œuvre de deux pays importants disposant du droit véto.  Il s’agit de la Chine et de la Russie qui marquent ouvertement leur désaccord avec les autres détenteurs du droit de véto que son la France, les Etats-Unis et la Grande Bretagne. En effet, si les trois derniers cités manifestent leurs désirs de prendre des mesures vigoureuses pour obliger le régime de Damas à mettre fin aux massacres des populations, ce n’est pas le cas des autorités chinoises et russes.  Chinois et russes justifient leurs positions par le fait qu’ils ne veulent commettre les mêmes erreurs que dans la résolution de crise libyenne.  Selon leurs représentations aux nations unies,  pour le règlement de la crise en Libye, les autres membres possédant le droit de véto n’ont pas agit effectivement dans le cadre des résolutions votées.  C’est pourquoi pour le cas de la Syrie, ces deux puissances ne souhaitent pas cautionner une ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain.

 

Qu’à cela ne tienne, cette version officielle donnée par la Chine et la Russie peut être loin des véritables motivations qui poussent à ne pas voter les résolutions que prendre les nations unies à l’encontre de la Syrie. Et même s’ils ne peuvent l’avouer, ces deux puissances cherchent à protéger leurs intérêts ou à avoir les faveurs des autorités de Damas.

 

Pour nous, la vie des nombreuses de personnes qui tombent chaque jour sous les balles des soldats de l’armée syrienne doit primer sur les intérêts personnels.  Et même si les résolutions prises ne peuvent pas être identiques à celles prises à l’encontre du régime de Kadhafi, il faut vite agir pour stopper le massacre. Cela relève simplement du bon sens.