Les Nordistes de nouveau à l'honneur, la ch'timania s'installe au Stade de France, pour un duel épique, face aux Parisiens.

Une rencontre au parfum bien particulier pour les deux équipes, au vu de leur parcours en championnat, bien loin des objectifs fixés. Le vainqueur de cette finale risque bien de prendre un fort ascendant psychologique dans la lutte au maintien.

MALHEUR AU VAINCU…

Deux points séparent le PSG du Racing Club de Lens, à l'avantage du club artésien, premier non relégable. Une situation bien périlleuse, qui plonge les supporters dans la morosité. 90 minutes, voir un petit peu plus, pour redorer un blason bien terni, par une saison plus que laborieuse. Certains éditoriaux titrant ironiquement : LE MATCH DES CANCRES. Une allusion qui manque cruellement de respect envers les joueurs et les encadrements. Les deux clubs présentent un parcours en Ligue 1, placé sous le signe de la morosité. Une finale pour sauver une saison…

Malgré le fait que le PSG officiera pratiquement à domicile, ce qui finalement risque bien d'être un désavantage, tant le club de la capitale a déçu ses supporters, au Parc des Princes. Le terrain n'aura finalement guère d'incidence sur le résultat, ce qui rééquilibre le match.

Mario Yépés est déja forfait, Pauleta fort douteux…Le club parisien devra composer pour offrir son meilleur visage. Sur le papier, le Racing Club de Lens me parait présenter des atouts offensifs (Monterubio, Dindane, Maoulida, etc…) supérieurs au PSG. La fébrilité de la défense parisienne, offrant régulièrement des caviars aux attaquants adverses (qui n'en demandaient pas tant !). Michael Landreau traversant une période de doute, pour ne pas dire de méforme, pourrait bien être la clé de cette rencontre.  Un Landreau retrouvé…pour un joli cadeau à la fin de cette rencontre.

Bien évidemment, le club nordiste espère une tout autre issue. L'emblématique Daniel Leclercq, rappelé au chevet du club par Gervais Martel, pour épauler JPP. Un tandem de choc, pour sauver ce qui peut l'être encore. Au final, bien des incertitudes, et une seule vérité…malheur au vainçu.

L'anecdotique qualification européenne, pour le vainqueur de la rencontre, n'est pas d'actualité, et certainement à des lieux de la pensée des joueurs. Une victoire pourrait bien être synonyme de maintien, tant l'aspect psychologique serait l'électrochoc de cette fin de saison.

PSG…LENS…Faites vos jeux…Un trophée porteur d'espoir.