Deux fois en quelques semaines, les Américains viennent de heurter les dirigeants chinois.

Barak Obama semble prendre un malin plaisir à défier Pékin.

 

Fin janvier, l’annonce de ventes d’armes à Taïwan a provoqué une réaction violente puisque la Chine a annoncé qu’elle prendrait des sanctions contre des entreprises américaines. Les Chinois oublient de dire que les missiles pointés vers l’île sont de plus en plus nombreux.

A la rigueur on peut comprendre qu’ils ne soient pas contents, puisque les armes de Taïwan sont destinées à être utilisées contre eux s’il y a un jour un conflit.

Deuxième acte : Obama reçoit le Dalaï Lama et exprime son soutien à la culture tibétaine. Pour la Chine, recevoir le chef tibétain est une ingérence dans leurs affaires intérieures (Sarkozy l’a reçu aussi et depuis les relations se sont normalisées)

Entre nous je n’aimerais pas que quelqu’un m’interdise de recevoir qui je veux chez moi. Mais voilà, les Chinois croient pouvoir tout se permettre en raison de leur puissance économique. C’est inquiétant, devra-t-on à l’avenir demander aux Chinois qui on peut recevoir sans les froisser.

La déclaration officielle stipule que Barack Obama "a fait part de son fort soutien envers la préservation de l’identité religieuse, culturelle et linguistique unique du Tibet et à la protection des droits humains des Tibétains au sein de la République populaire de Chine" (Source Nouvel Obs). On voit que chaque mot est pesé et qu’Obama ne remet en rien en cause l’appartenance du Tibet à la Chine.

On peut penser que les protestations des Chinois ne déboucheront pas sur quelques représailles. Le sort des deux pays étant très lié : les Américains ont besoin des Chinois, mais l’inverse est également vrai.