C’est une très bonne nouvelle que je viens d’apprendre, la réforme de la filière Café-Cacao est vraiment en marche. La Côte d’Ivoire qui renait après la crise post électorale qui l’a secouée il y a maintenant un an entend assainir son économie afin d’attirer le plus grand nombre possible d’investisseurs. Et ce grand nettoyage passe inéluctablement par la filière de la culture qui est le fer de lance de l’économie ivoirienne à savoir le Café-Cacao. La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur au monde de ces matières premières. Cependant, la crise que traversait le pays a permis au Ghana de coiffer la Côte d’Ivoire dans le classement des pays producteurs. Ce déséquilibre sera très vite rattrapé car la Côte d’ivoire a retrouvé la stabilité.

 

La reforme de la filière passe inéluctablement par la mise en œuvre de mesures dans la lutte contre le racket et l’insécurité. Le racket pose un véritable problème à toutes les personnes qui font le transport de matières premières en général et de café-cacao en particulier. Il faudrait que tout cela cesse pour le bonheur des opérateurs économiques.

 

Une production de qualité et en quantité

 

L’Etat ivoirien a aussi exhorté les producteurs à se pencher sur la qualité de leur production. Je pense que c’est en cela que la Côte d’Ivoire est à la traîne. La qualité n’est pas au rendez-vous. J’ai bon espoir quant aux nouvelles initiatives prises par l’Etat ivoirien, j’espère que tous les producteurs vont s’inscrire dans cette nouvelle ligne de conduite. Aussi, le président du Conseil Café-Cacao, Konan Lambert, lors d’une récente réunion avec les producteurs n’a pas manqué de le signifier et d’ajouter que les producteurs devraient pouvoir allier la qualité à la quantité. Toutes ce reformes devrait permettre une amélioration des activités des producteurs.   

 Nouvelles variétés de plants

 

Pour soutenir les producteurs, l’Etat a mis à leur disposition de nouvelles variétés de plants. Je ne sais vraiment pas pourquoi cela tardait à être mis au point. La Côte d’Ivoire a des chercheurs dans ce domaine. Au niveau du CNRA, ils abattent un travail colossal qui a du mal à être mis au profit des concernés. L’information a ce niveau ne circule pas. Il faudrait que les médias apportent leur soutien à la filière pour le bonheur des producteurs ivoiriens.