Le métier de correcteur-relecteur est une véritable profession.
Beaucoup de personnes exercent cette profession en freelance. Avec la démocratisation d’Internet, il est plus facile pour les correcteurs –relecteurs de trouver d’éventuels clients. Le correcteur-relecteur retravaille les textes diffusés par les boîtes de communication, les magazines, les webzines, les entreprises, les maisons d’édition traditionnelles ou en ligne, les blogueurs, et les particuliers. Le relecteur-correcteur peut travailler en étroite collaboration avec les webmestres de certains sites et s’assurer que l’interface des sites en question est toujours exempte de fautes de grammaire, d’orthographe et de ponctuation ou de frappe. Certains correcteurs-relecteurs travaillent dans plusieurs langues. Dans ce secteur d’activités assez pointu, la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères au niveau C1 ou C2 peut être un atout non négligeable. Au niveau de la formation, un master pro rédaction et édition de l’écrit donne de bonnes bases solides pour exercer cette profession. Il faut être capable de facturer ses prestations aux clients, et pour cela le statut d’entreprise individuelle peut être une solution, surtout si vous n’avez pas de capital de départ. Adressez-vous au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) qui fera la liaison entre vous et le registre du commerce, le Trésor Public et l’URSSAF. Dans un premier temps vous pouvez aussi choisir le statut d’auto-entrepreneur si vous avez besoin de cumuler cette nouvelle activité avec un emploi salarié par exemple. Une fois de plus, n’hésitez pas à vous adresser au CFE pour des renseignements complémentaires. La recherche de clients est essentielle quand on exerce en freelance. Beaucoup de correcteurs-relecteurs possèdent un site qui leur sert de CV en ligne. Ils sont aussi présents sur les réseaux sociaux avec un compte Facebook ou Twitter dédié à leur activité. Même s’il s’agit d’un secteur où la concurrence est rude, certains correcteurs-relecteurs font le choix de l’entre-aide. Bien s’entourer et entretenir des relations courtoises avec ses clients et d’autres personnes évoluant dans le même milieu peut aboutir sur la multiplication des collaborations. Une bonne réputation permet d’ouvrir bien des portes.
La clé de ce genre d’entreprise est la recherche (et l’obtention!) de clients. Même avec une formation en béton armé, sans un bon réseau, dur dur de se lancer en freelance.
Vous avez raison Nou. Se créer un réseau est primordial, c’est un passage obligé.