Sur fond de tensions accrues avec le régime de Kim Jong Un, la Corée du Sud a commencé à étudier une possible cyber attaque nord-coréenne après que les systèmes informatiques d’au moins trois banques et trois stations de télévision ont été fermés.
Selon un responsable ministériel qui a demandé à ne pas être nommé, le ministère de la Défense croit que la Corée du Nord est à l’origine des pannes.
Selon un fonctionnaire de la Commission des communications de Corée, l’arrêt des ordinateurs a frappé six grandes entreprises, y compris trois grandes banques, en plus de trois stations télévisées bien connues dont Munhwa Broadcasting Corp. et Korea Broadcasting System.
L’agression survient moins d’un mois après que Hye Park Geun est devenu président de la quatrième plus grande économie de l’Asie, et au milieu d’une augmentation de frictions sur la Corée du Nord concernant son programme d’armement nucléaire. Le régime de Kim, qui a fait exploser un engin nucléaire en Février, a récemment menacé d’attaquer les États-Unis avec des armes nucléaires et a mis en garde contre une « forte action militaire » si les États-Unis volent à nouveau au-dessus de la péninsule coréenne.
Les actions sud-coréens ont dégringolé, l’indice Kospi a perdu 1 pour cent, comparativement à une baisse de 0,2 pour cent dans l’indice MSCI Asie. Le won a glissé de 0,5 pour cent à 1,11 pour un dollar à partir de 16 heures 12 à Séoul.
La perturbation des réseaux dans les trois banques a commencé vers 14 heures 20, heure locale, a confirmé le porte-parole du Service de surveillance financière de la Corée du Sud dans une réponse envoyée par courriel aux médias. Le responsable financier se penche maintenant sur ce qui a causé l’interruption.
Toutes les transactions de la banque appartenant au Shinhan Financial Group ont été bloqués hier après-midi jusqu’à ce que l’établissement s’est efforcé de rétablir l’exploitation du réseau de la banque basée à Séoul. Les responsables de la deuxième et la troisième banque n’ont pas encore réagi en quête de confirmation par le biais des médias.
« Cela montre encore une fois que la cyber sécurité est un problème commun rencontré par la communauté internationale », a affirmé le porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères lors d’une conférence à Pékin. « La Chine est prête à travailler avec d’autres pays dans ce domaine dans des conditions de respect mutuel et de confiance ».
Les États-Unis ont augmenté leur capacité de défense après que le régime de Kim les a menacé ce mois-ci d’utiliser des armes atomiques en réponse à un durcissement des sanctions des Nations Unies. Les tensions sur la péninsule sont les plus élevés depuis au moins 2010, avec la Chine qui critique aussi indirectement les plans américains.