Copa Cabana « crack »

Le Brésil, Rio, ses plages, sonFootball, ses stars, la Samba, le Maracana, mais aussi, sa misère,les bidonvilles, et surtout maintenant la drogue, et notamment ladrogue Juvénile.

Sous le sable chaud de Rio, les rochersde Coca pullulent et les ballons de foot sont délaissés par lestêtes blonde du pays du Christ rédempteur.

 

 

 Tout le monde connait le Brésil souvent nommé « Braaasil «  par les Français depuis le passage d’une Brésilienne dans une télé réalité Française au début des années 2000.

Que sait on et surtout que voit on nous, peuple Européen, du pays jaune et vert?

Pour les plus communs des Européens et surtout des Français, le Brésil représente une terre festive, dont on ne voit que le côté sable et paillette. On y voit notamment les plantureuses mannequins aux formes abondantes, les Footballeurs géniaux à qui rien ne résistent, la folie Samba lors du Carnaval annuel, ou encore la fôret Amazonienne, et le Christ Rédempteur.

Le Brésil est il une terre méconnue?

Le Brésil est un pays qui comme tout pays vivant du tourisme, ne montre que ce qu’il a envie de montrer. La démocratie de Lula (le président Brésilien) présente il est vrai un cadre idyllique aux touristes et ne cessent de jeter de la poudre aux yeux de cette manne financière dans le but de favoriser l’essor touristique du pays, mais cependant derrière ce magnifique tableau, la vérité est tout autre et les populations locales ne jouissent pas comme on pourrait le croire de ce cadre vie pailleté.

Quel est la réalité alors?

Dans un pays ou l’essentiel de la population résident dans des quartiers de fortunes, apparentés à des bidonvilles géant, le taux d’analphabétisme est effarant, tandis que la démographie ne cesse de croître d’année en année, ne connaissant aucun répit.

Par ailleurs, le taux de mortalité infantile ne cessent de croître atteignant maintenant plus de 3% tandis que le nombre de crime lui augmente d’année en année. En effet, l’insécurité est grandissante dans les favelas (qui regroupe environ 10% de la population) ou la violence urbaine fait office de quotidien au même titre que la drogue et les guerres de gangs.

Aujourd’hui un nouveau fléau, vient s’inviter au pays des cariocas, et touchent une population de plus en plus jeune. Durant des années, les barons sud américains avaient épargnés les enfants dans leur commerce impitoyables, mais il semble que ces derniers mois la donne change complètement et qu’un nouveau marché de la drogue se dessine.

En effet, les adolescents Brésiliens avaient jusque là échappés aux « joies » de la drogue préférant rêver de succès sportifs à l’image du roi Pelé ou de ses apôtres le tout auréolé par les succès de la seleçao et ses 5 titres de champions du monde de Football, mais il est un fait que tout cela à tendance à dangereusement changer.

Aujourd’hui, le crack à envahie Rio et les jeunes sont devenues une vraie cible quasiment prioritaire pour ce bout de caillou bon marché dérivé de la Cocaïne dont la valeur d’échange avoisine actuellement les 5 riais soit environ 2 euros. Ce nouvel eldorado des rois de la drogue est devenu est un véritable problème pour les douaniers Brésiliens car l’accoutumance et donc la dépendance à cette drogue est aussi rapide que pour la Cocaïne, et il est très difficile de s’en échapper.

En 2009, pour preuve, les douanes Brésiliennes avaient effectués des saisies records de crack qui devenait ainsi la première drogue du pays et celle qui touchaient notamment le plus grand nombre d’habitant par son faible cours boursier.

Alors, oui, le problème est devenu un problème épineux, car les adolescents Brésiliens ont vite cédé aux joutes de cette nouvelle forme bas de gamme de drogue, et n’ayant que peu de revenus, ceux ci ont tout mis en œuvre pour pouvoir satisfaire à leur consommation, n’hésitant pas à vendre leur corps ou même à proposer des faveurs sexuelles à qui les rémunèrent pour gagner quelques menues monnaies. Tout ceci ayant pour cause, une explosion de la consommation de drogue, accompagnée dans le même temps, d’une croissance sans précédente de la séropositivité chez les jeunes.

Qui plus est, cette addiction, est plus que risquée et sans lendemain pour cette génération de pré adulte qui de part les effets provoqués par le Crack, perdent l’appétit, sont assujettis à des infections, et ont une espérance de vie qui n’excède pas l’année.

Alarmés par cette situation sans précédent, le gouvernement de Lula, à décidé d’affronter cette nouvelle forme d’épidémie, en lançant un premier plan national de prévention des risques de la drogue et pour ce faire a demandé un appel aux dons. Des dons qui au vu de l’ampleur du phénomène crack, ne cessent d’affluer comme en témoigne Sergio Alarcon, le responsable des drogues au département de la Santé de Rio : « On n’a jamais reçu autant d’argent. Il a fallu que cette drogue, présente dans tout le pays, touche Rio, pour que les autorités prennent conscience de ses ravages »

Une chose est certaine, le Brésil et les Brésiliens ont encore beaucoup de travail devant eux, pour enrailler cette nouvelle addiction et vont devoir faire le maximum durant le temps ou ils peuvent encore cacher au monde ces fléaux, car est il besoin de rappeler que le Brésil sera le pays hôte de la prochaine coupe du monde de Football en 2014 et des Jeux Olympiques de 2016. Lors de ces compétitions à porté internationale, le Brésil sera scruté et examiné de toutes part, et pas sûr qu’une telle publicité fasse honneur au pays du Christ Rédempteur.