Choc pétrolier ! Crise pétrolière et énergétique ! Dans l’esprit humain, la presse et les politiques, de tous bords confondus, s’en étant vite emparés, sans aucun état d’âme, les écologistes grassement subventionnés par les grands consortiums industriello-financiers et les pieuvres multinationales, leur emboitant le pas, cela a vite représenté, pour le commun des mortel, la multiplication des interventions politico-politicardes relayées par les castes de scientistes avides de reconnaissance et de notoriété et de journaleux amplifiant la portée des discours volontairement mensongers et inauthentiques, devoir « être contraint de se passer de pétrole… »


 

Certes, l’homme sensé ne doit pas se leurrer, les réserves pétrolières ne sont pas éternelles et un jour viendra où, les stocks d’hydrocarbures étant épuisées, pénurie sera… En 1973, les alarmistes annonçaient seulement trente ans de consommation… et, en 2010, les plus pessimistes prévoient que les approvisionnements cesseront dans 50 ans… mais la prospection et les estimations, les progrès technologiques permettant d’exploiter des gisements sur lesquels, précédemment, les compagnies ne pouvaient intervenir, concordent pour admettre le tarissement de tous les bassins pétrolifères dans, au minimum, 8 à 10.000 ans.

 

En vérité, le vocable « choc pétrolier », combinant hausse du prix et baisse volontaire de la production, fait, uniquement, référence aux conséquences sur l’économie globale d’une modification brutale de l’offre de pétrole. Et, sans nulle intercession sur la présence ou non des réserves pétrolières disponibles, tel en a été en 1973 en 1979, débuts des années 2000 et en 2008. Les causes et les conséquences de chacune de ces pseudo-crises sont différentes, mais la dépendance accrue de l’économie mondiale au pétrole, l’avènement de nouveaux « produits », plus lucratifs pour les spéculateurs et pour le Nouvel Ordre Mondial de la finance et de l’industrie, sur le marché, provoqueront, dans l’avenir, une répétition de ces crises.



C’en est ainsi que le pseudo-premier choc pétrolier de 1973, totalement artificiel car décrété pour compenser les effets de l’effondrement du dollar qui avait suivi son détachement de toute référence à l’or et son flottement au début des années 1970, et ceux du ralentissement conjoncturel mondial qui avait commencé à cette période, la guerre avec Israël servant de justificatif pour mieux berner le commun des mortels, permit l’émergence d’un combustible nucléaire, l’uranium enrichi, et la prolifération, en France et de part le Monde, des centrales nucléaires et d’applications multiples : production d’électricité, propulsion navale et diverses, – terrestre, thermique, électrique, aérienne… et, même, spatiale -, production de lasers, production d’isotopes radioactifs utilisés dans l’industrie et en médecine, production de chaleur, dessalement de l’eau de mer,… ou production d’hydrogène et d’armes nucléaires.
Les pseudo-chocs pétroliers de 1979, débuts des années 2000 et de 2008, ont, eux, mis en exergue, sous l’égide des compagnies pétrolières, des raffineurs, des producteurs et des transporteurs d’électricité, des industriels du nucléaire et des grands trusts multinationaux, les biocarburants, le bois, les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne, les pompes à chaleur et la géothermie, et, enfin, la fusion nucléaire et l’exploitation des hydrates de méthanes. Tous les gouvernements, tous les politiques et tous les écologistes, depuis deux décennies vantent les mérites de telles avancées scientifiques et portent au pilori, en Place de Grèves(1), la pollution dégradant les biotopes par l’introduction, massivement humanoïde, de substances ou de radiations, entraînant une perturbation plus ou moins importante des écosystèmes et de la santé, et, cerise sur le gâteau, du réchauffement climatique anthropique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global -, par le fait des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines, modifiant la composition de l’atmosphère de la planète.

 
Qu’en admettre, réellement, de ces chocs pétroliers à répétition et moteurs premiers des changements de cap dans les activités qui produisent des richesses grâce à la transformation des matières premières et à l’exploitation des sources d’énergie ? Le Monde controuvé de la finance et de l’industrialisation à outrance, – faisant marcher au pas, subventions, mécénats, commissions, rétro-commissions, primes mirobolantes et rétributions salariales de tous ordres obligeant, le monde politico-politicard bassement politicien, les écologistes respectueux des équilibres naturels, promouvant la préservation de l’environnement, des sociétés et des ressources naturelles contre les ravages de la société industrielle, et, parachevant, le panel des castes, l’univers scientifique asservi à la pensée unique prônée par l’Intergovernmental Panel on Climate Change, ou I.P.C.C., en français, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le G.I.E.C., ouvert à tous les pays membres de l’Organisation des Nations unies, O.N.U., et la nébuleuse journalistique -, accusent la pollution anthropique de tous les maux de la Terre et condamnent, les mensonges éhontés faisant force de loi, les contribuables et les consommateurs à des dépenses inconséquentes et majoritairement injustifiées.

 
En effet, la radioactivité artificielle subit les châtiments à cause de la contamination générée par la radioactivité qu’elle produit mais le contamination industrielle, houspillée par les écologistes, ne représente que 1% de la pollution radioactive et de la contamination au niveau planétaire, – dont 0,3% pour l’énergie nucléaire tant discriminée suite aux accidents militaires ayant lieu dans l’ancien bloc de l’Est, en République populaire de Chine et d’autres nations possédant l’arme nucléaire, sur des armes en service, sur des réacteurs de propulsion navale, dans le domaine de la recherche ou à ceux liés à l’industrie nucléaire civile dont, entre autres, le 28 Mars 1979, Three Mile Island, en Pennsylvanie, le 13 Mars 1980, Centrale nucléaire de Saint-Laurent, en Loir-et-Cher, en France,… ou le 26 Avril 1986, Tchernobyl, en Ukraine -, les 99% restant, principales sources de radioactivité, étant le fait naturel inhérent à la minéralogie terrestre, aux radioisotopes produits lors des explosions des supernovas, à la présence du radon gaz radioactif dense, au rayonnement cosmique à l’origine de la production de radionucléides,  au vent solaire…


Et la pollution anthropique, – pollution industrielle surtout due à la combustion de carburants fossiles, à l’oxyde nitreux, etc…, et pollution dans la vie courante telle celle produite par les chauffages, l’automobile, la combustion de carburants, les chlorofluorocarbones, l’agriculture, l’élevage, les agents gonflants, les solvants, les réfrigérateurs, les climatiseurs, etc… -, malgré tous les chiffres et les pourcentages énoncés, – une augmentation de 30% du gaz carbonique , sur quels critères s’assoit-on pour faire de telles annonces alarmistes ? -, et les courbes et graphiques tirés au kilomètre, ne représente, tout comme la radioactivité, que 1% de la pollution générant des gaz à effet de serre, les 99% autres résultant des productions émises par les volcans, les failles génératrices de séismes, la tectonique des plaques, les orogenèses, – formation des montagnes -, et la décomposition graduelle, – l’érosion naturelle -, de la croûte terrestre…


Mais cela, les politico-politicards bassement politiciens, les scientistes inféodés au G.I.E.C, les cohortes de journaleux et la galaxie verte, le profit à tous les niveaux de la pyramide industriello-financière seul comptant, le taisent effrontément. Bien pire, si l’on en croit l’Organisation Mondiale de la Santé, – l’O.M.S. -, toute l’industrialisation effrénée générée par la culpabilisation de la pollution anthropique, est source d’une augmentation annuelle de 20% des cancers dans le monde et d’une apparition incontrôlée de nouveaux virus donc d’un afflux de nouvelles maladies qui décimeront, au fil des siècles à venir, la gent humaine et animale.

 

Aussi, la nature se régénérant sans cesse et reprenant, indubitablement ses droits, deux seules questions se posent : Que seront les demains et les lendemains, s’il en est des lendemains, des humains ? Quand l’homme, trop imbu de sa personnalité, programmera-t-il l’heure de sa destruction et de l’extinction de sa race ?


Raymond Matabosch

 

Note.


(1) La place de Grève a, de tous temps, une signification néfaste : c’était le lieu où l’on infligeait les châtiments.