- Quelques chiffres :
En France, la maladie mentale toucherait 6 à 11 % de la population générale. L’âge moyen est de 40 ans, les premiers troubles apparaissent vers 18 ans et la première hospitalisation à 22 ans.
« Mais lorsqu’un malade dont on emporte chaque soir les vêtements se bat pour garder les trésors (bout de ficelle, petits rouleaux de papiers) dont il a empli ses poches, malgré les ennuis que cela risque d’entraîner pour ceux qui sont chargés de vérifier régulièrement leur contenu, son comportement apparaît comme symptomatique d’une maladie sérieuse et non celui d’un homme qui essaie d’adopter une attitude affranchie du modèle qu’on voudrait lui imposer. »
(Goffman E, Asiles, études sur la condition sociale des malades mentaux.)
- Aspects économiques, financiers :
Une personne est dite « normale » quand elle est apte à s’adapter aux exigences de la vie sociale de son groupe, d’où l’importance du travail à notre époque.
En 1993, on dénombre 25% d’emplois stables chez les personnes passées par le circuit psychiatrique contre 65% dans la population générale. Cela montre ici les difficultés que peuvent connaître les personnes avec des problèmes psychiatriques sur le marché du travail.
« Le malade n’est pas le seul qui veuille voir dans son déséquilibre autre chose qu’une maladie à traiter et oublier tout simplement, dès qu’il a un dossier d’ancien interné d’hôpital psychiatrique, tout le monde le considère comme un être à part, et il reste « marqué » sur le plan officiel, en ayant toutes les peines du monde à trouver un emploi et sur le plan de la vie courante, en se voyant infliger u traitement particulier. »
En effet, un énorme travail de changement de mentalités reste à faire dans ce domaine. La société productive est loin d’avoir une conception positive de la personne malade mentale. L’ancienne personne malade, ou la personne malade mentale ayant les capacités de travailler doit cacher son statut si elle espère obtenir un emploi.
De plus, bien souvent, lorsque la personne est hospitalisée, son entourage prend des mesures pour protéger son ancienne vie. Dans une majorité de situations, un administrateur de biens est désigné, soit pour protéger les biens de la personne pendant son hospitalisation envers des proches profiteurs ou malveillants, soit pour après l’hospitalisation, pour protéger les biens de la personne envers elle-même, puisqu’ « elle n’a plus toute sa tête ».
Il est vrai que parfois cela se justifie. J’ai pu le constater, comme par exemple certaines personnes dépensant plusieurs centaines d’euros en quelques heures alors qu’elles sont loin d’être aisées sur le plan financier. Ou aussi, certaines personnes plus malignes et profiteuses demandent sans cesse de l’argent à des autres personnes qu’ils savent vulnérables sur ce point et leur extirpent régulièrement leur argent de poche.
Les personnes ayant un administrateur de biens sont soumises à sa volonté et n’ont aucun pouvoir dans la décision d’arrêt ou de continuité de l’administration de biens. Un résident de la structure dans laquelle je travaillais, A., voulait absolument changer de psychiatre, car il s’opposait à la décision de suppression de l’administration de biens. Il se justifiait auprès de A en lui disant qu’il n’avait pas assez de mémoire, ce avec quoi A n’était pas d’accord.
Lors de mon expérience, j’ai pu constater que bien souvent ces administrateurs étaient très pointilleux et peu coopératifs. La personne est totalement dépendante financièrement de son administrateur, devant donner preuves d’achats et budget détaillé chaque mois.
« Contrairement à ce qui se passe pour la plupart des séjours en hôpital général, le séjour en hôpital psychiatrique est trop long et ses conséquences trop traumatisantes pour permettre au malade de retrouver sans difficulté la place qu’il occupait dans la société. »
La personne devient dépendante : dépendante par rapport à son administrateur de biens, par rapport à sa médication, par rapport à la société qui lui permet de survivre en lui octroyant des allocations de remplacement de revenus, des allocations de handicapés ou autres aides financières.
Elle n’est plus utile dans le circuit de la production et n’a plus ou n’a que peu de place dans le circuit de la consommation.
En effet, en France, 28% des malades mentaux bénéficient d’une allocation pour handicapés. S’ajoute à cela une grande difficulté pour se loger après l’hospitalisation. On peut donc s’interroger sur leur qualité de vie à leur sortie de l’hôpital.
De part sa maladie, la personne est souvent amenée à prendre un grand nombre de médicaments. Ses médicaments représentent souvent un certain budget. En effet, tous ne sont pas remboursés à 100%.
Lorsque j’ai travaillé en résidence psychiatrique, de nombreux résidents étaient endettés. Ils étaient tellement préoccupés par leurs problèmes personnels ou dans un tel état de mal-être, qu’ils ne peuvent régler leurs factures. Une simple facture de 15 euros peut vite devenir une énorme facture de plusieurs centaines d’euros. J’ai vu le cas pour une société de transport, mais surtout pour des factures d’hôpitaux, certaines personne s faisant des passages courts, mais nombreux, sans jamais régler.
- Aspects relationnels :
Voici quelques chiffres représentant des personnes passées par le circuit psychiatrique : 50% de célibataires et 29% vivent seules.
Cela donne une petite impression du manque ou du peu de réseau social des personnes ayant eu des problèmes psychiatriques.
Le réseau social des personnes constitue une matrice sociale fondamentale qui peut promouvoir la santé ou la pathologie.
A ce sujet, deux professionnels ont développé une théorie en 1984 : Pattison et Hard. Ils expliquent que notre réseau social assume des fonctions et joue des rôles, comme par exemple des fonctions instrumentales ou d’assistance, et des rôles affectifs et normatifs.
Les structures environnementales et sociales qui entourent une personne jouent un rôle sur le vécu de cette personne et ont une importance sur les symptômes psychologiques et physiques que va présenter la personne.
Il y a quatre catégories de structures environnementales et sociales :
– la famille
– la parenté
– les amis et voisins
– les camarades de travail
Pour voir si ce réseau fonctionne bien, il faut vérifier si des liens existent entre les personnes du réseau, mais en dehors de leur relation avec la personne concernée. On doit aussi regarder le type, la nature, et la qualité des interactions entre la personne observée et les personnes de son environnement en tenant compte de plusieurs variables dont l’intensité émotionnelle, le type de sentiment (positif ou négatif), et la fonction instrumentale.
Pattison et Hard concluent sur l’existence de trois types de réseaux sociaux :
– réseau de la personne sans trouble psychopathologique : il est constitué de 25 à 30 personnes avec 5 à 6 personnes dans chacune des sous catégories. Les contacts sont fréquents avec la plupart des membres du réseau. Il y a un investissement émotionnel positif et intense, une assistance réciproque et des relations symétriques.
– Réseau de la personne névrotique : il est composé d’environ 15 personnes dont certaines sont vues rarement. Certaines de ces personnes ont des troubles névrotiques, alcooliques, héroïnomanes ou des comportements mésadaptés sur une longue période.
La diminution du nombre de personnes concerne le réseau extérieur avec un recentrage sur la famille nucléaire. Les réactions émotives sont moins intenses, de moins bonnes qualité et parfois même négatives. Les connexions entre les personnes du réseau ne représentent que la moitié par rapport à celles du réseau normal.
Ainsi, le névrotique interagit entre un nombre limité de personnes et onc reçoit peu de feedback correctif par rapport à son comportement.
– Réseau de la personne psychotique ; il est constitué d’environ 10/12 personnes dont certaines ont des troubles schizophrènes ou des troubles relationnels majeurs. Les personnes de ce réseau sont presque toutes en interaction , mais dans des relations négatives, ambivalentes ou asymétriques. Le système est fermé par rapport à l’extérieur. C’est un groupe qui ne peut pas apporter soutien et aide à la personne.
Il faut aussi se rendre compte que la relation avec l’autre est synonyme de bonheur, mais aussi parfois source de tensions et de menaces. L4angoisse de l’isolement et inévitable et dangereuse.
Exemples :
Je me souviens un ancien résident du Foyer rencontré lors de l’activité volley qui m’expliquait sa nouvelle vie : un studio, des activités, mais surtout la solitude : « c’est dur d’être seul. »
Une résidente, V., témoignait du fait qu’elle avait perdu tous ses amis d’avant son accident, c’est à dire sa défenestration. Elle en souffrait.
C’est souvent à cause de la solitude que les personnes sorties de l’hôpital y retournent.
Un autre exemple m’a beaucoup touché. B., analphabète et dont les troubles psychotiques diagnostiquées seraient dus à un grave manque affectif, venait souvent dans le bureau pour qu’on le rassure et qu’on l’aide dans des démarches diverses. Il fallait l’aider pour se situer dans la semaine afin qu’il se rende bien à ses rendez-vous les bons jours, et l’aider pour tout ce qui comprenait un document précis. Il venait aussi souvent demander combien de temps encore il pourrait rester dans la structure, avec une angoisse de l’avenir. Un jour, il me dit : « Je suis seul. Je suis seul à me défendre contre les médicaments. Je n’ai pas de frère, ni de sœur. Je ne sais pas lire, écrire. » Sans famille, avec une autonomie réduite à cause de son illettrisme, il se sentait seul au monde face à ses difficultés psychiatriques. Même si la structure répondait à chaque fois à ses angoisses, à ses questions diverses et nombreuses, il était seul, car sans famille.
Beaucoup de résidents avaient peu de liens sociaux. Je me demandais souvent, et me le demande encore, comment des personnes, surtout les plus jeunes, pouvaient elles ne plus avoir aune famille, plus aucun ami. Quelles était donc leur vie avant, leur enfance, leur adolescence ? Comment un résident d’à peine 20 ans pouvait-il sortir d’un hôpital et arriver au Foyer, sans habit, sans argent, sans aucun bagage ? La solitude de certains m’a bouleversé.
Par contre, d’autres rendaient régulièrement visite à leurs parents, leurs enfants, des amis. Ou bien ces réseaux sociaux se déplaçaient et venaient au Foyer.
Je me souviens l’angoisse d’une résidente qui avait oublié d’envoyer une carte à sa fille pour son anniversaire. Elle craignait que ce lien fragile ne s’efface par un tel oubli. Parfois le peu de liens sociaux que les résidents ont, c’est avec les personnes ayant autant, si pas plus de problèmes qu’eux. Une résidente était revenue d’un week-end chez son ami toute bouleversée car il avait fait une tentative de suicide.
Quelles peuvent être les réactions de la famille ?
Une réaction de soutien : « laisser s’évanouir en soi le désir de vivre, être et paraître, entraîné par le malade aimé et aimant dans le même mouvement de descente aux Enfers de l’irréalité. »
(L’intégration sociale des personnes handicapées par maladies mentales)
Une réaction de désespoir, révolte et indifférence : avec parfois un abandon du malade à l’asile ou à la rue : « le rejet par sentiments d’impuissance, de peur et de rébellion contre le devoir même si celui-i est perçu. »
Parfois, cela entraîne au sein de la famille des séparations, dans le couple des parents, le départ des enfants.
La politique de désinstitutionnalisation et les sorties des malades mentaux a parfois comme conséquence la prise en charge par la famille. Mais bien souvent, elles ne bénéficient pas de soutien, ce qui engendre des difficultés pour elles comme pour le malade.
- Aspects sociaux :
La rupture avec le marché du travail, avec le circuit de la consommation et la rupture avec les anciens réseaux professionnels, amicaux, et parfois familiaux entrainent une rupture générale avec la société.
« En outre, lorsqu’il lui faut entendre des nouvelles pénibles, le malade découvre soudain que ces caractéristiques d’ « objet » et de « client » sont bien séparées : il conserve son statut d’objet, mais découvre que le rôle de client a été subtilement transféré à l’un de ses proches. »
Par contre, il suffit parfois d’un évènement venant rompre l’équilibre de vie d’une personne dite normale pour qu’une succession de conséquences à cet évènement l’amène à la psychiatrisation.
Voici un exemple : J travaille pendant 20 ans à la société X. Il est marié et a un enfant. Sa femme demande le divorce, il fait alors une dépression. La société X lui propose une mise à la retraite, ce qu’il ne supporte pas. Il commet une tentative de suicide et se retrouve interné. Névrose d’échec. Il fait un séjour de 2 ans dans le foyer post hôpital et ensuite est parti vivre en appartement.
Ce qui est préoccupant, ce sont les conséquences propres de la maladie mentale, à des degrés divers, comme la difficulté de reprendre un travail, à nouer des relations.
Après l’hospitalisation et de par la maladie, il y a une limitation des rôles sociaux et des gestes de la vie quotidienne.
Il existe des personnes touchées par la maladie mentale mais dont l’état s’est nettement amélioré, mais qui, pour éviter les rechutes, nécessitent des aides sur le plan existentiel.
La personne fait toujours partie d’un ensemble, d’un système dans un environnement très important. Il y a la famille, qui est très importante pour une évolution positive, mais il y a aussi l’environnement de l’éducation ou du travail.
Une personne socialement adaptée serait, selon le Dr Bascou : « un être socialement adapté lorsqu’il se livre de manière délibérée à une activité motivante qui assure plus ou moins directement ses besoins matériels et éventuellement ceux d’autres individus dont il a la charge. S’il occupe une place responsable au milieu de ses semblables, exerce une fonction au sein d’un groupe et satisfait son désir de puissance en se gardant des empiétements dévalorisants. S’il réalise ses pulsions sexuelles dans l’accomplissement de sa vie affective et sentimentale, en conformité avec les mœurs dans les groupes avec lesquels il vit. Dans un effort constant, il admet de confronter et de conformer l’appréciation de son adaptation avec les normes du groupe. »
(Mahieu N., La réinsertion sociale de jeunes adultes : un vain espoir ou une réalité ?)
- Aspects psychologiques :
Quelques chiffres en France dans les années 90 : population suivie par les secteurs de psychiatrie après l’hospitalisation : 50% en mode ambulatoire, 19% à temps partiel et 31% à temps complet.
J’ai pu constater bien souvent que les personnes ayant eu un épisode psychiatrique ont de grosses angoisses face à l’avenir. Leurs problèmes psychiatriques accumulés aux nombreux autres problèmes leur font craindre l’avenir. Que vont-elles devenir ? Redeviendront-elles un jour comme avant ? Parviendront-elles à faire un trait sur leur passé ?
Les comportements pathologiques apparaissent lors de situations provoquant tensions, frustrations ou conflits. Ces situations entrainent de l’anxiété obligeant la personne à utiliser des mécanismes de défense. Toute personne réagit de cette façon, mais pour la personne dite « anormale », les mécanismes de défense sont insuffisants ou inadéquats.
Schéma de Donna Aguilera : Paradigme : l’influence des facteurs de stabilisation au cours d’un évènement stressant.
Organisme humain
↓
Evénement stressant → Etat d’équilibre ← Evénement stressant
↓
Etat de déséquilibre
↓
Besoin de rétablir l’équilibre
↓
Facteurs de stabilisation absents
↓
Perception déformée de l’évènement
↓
Et/ou
↓
Pas de soutiens adéquats
↓
Et/ou
↓
Pas de mécanismes de maitrise adéquats
↓
Mènent à
↓
Problème non résolu
↓
Déséquilibre persistant
↓
CRISE
D’autre part, j’ai malheureusement pu constater pour beaucoup de personnes dans le circuit psychiatrique l’existence d‘un cercle vicieux : psychologie faible → hospitalisation psychiatrique → ruptures → psychologie faible → hospitalisation → ruptures….
« L’étiquette qu’on impose à une personne va la pousser dans une position où elle va se vivre comme plus ou moins rejetée. Suite à ce stress, cette personne se comportera de plus en plus de manière déviante, renforçant ainsi son rejet. Ceci crée un cercle vicieux qu’il sera bien difficile de briser. »
(Fondation Julie Renson, La société génératrice de troubles mentaux ?)
Il faut donc rester vigilant et ne pas s’enfermer dans la fatalité, en se disant qu’un espoir est toujours possible, puisque la caractéristique principale de la maladie mentale est son imprévisibilité.
- Conclusion :
Il ne faut pas oublier que même si l’hospitalisation est synonyme d’un minimum de perte de liens sociaux, l’hôpital est aussi un lieu d’asile pour certaines personnes. Il leur permet de se protéger et d’être protégées.
Mais tout lieu, même l’hôpital le plus sordide est créateur de liens sociaux.
Ce que j’ai pu apprendre, c’est d’une part qu’il n’y a pas de raison de craindre le « malade mental ». Cette réaction de crainte, de rejet est justement ce qui entrainera de la part de la personne « malade » une réaction négative.
Les idées de dangerosité, d’hérédité et d’incurabilité sont à combattre. De même, la psychiatrie a parfois une mauvaise réputation, on accuse les psychiatres d’irresponsables, et on les voit comme des êtres bizarres, pour ne pas dire aussi fous que leurs patients.
Il est nécessaire à ce niveau de faire changer la conception réductrice actuelle de la personne « malade mentale ». Une grande partie des professionnels de la santé mentale tente cela en intégrant le « fou » dans la vie normale par des familles d’accueil, ou plus généralement par la tendance à la désinstitutionalisation. D’autres ont des projets plus révolutionnaires : dans le Nord de la France, un énorme travail de secteur s’est développé. Le projet de ces travailleurs est de fermer l’hôpital psychiatrique pour le remplacer par une structure de soins de 10 lits, une résidence d’étudiants et un Centre d’Art contemporain. Une volonté d’intégrer les « gens normaux » dans le « monde du fou » semble voulue.
Je trouve cette démarche très intelligente. En effet, comment convaincre la population que le « soi-disant fou » n’est pas si fou que ça ? Transformer des idées préconçues par des expériences de terrain me semble le plus approprié. J’ai pu le constater par moi-même lors de mon expérience : je suis arrivée avec mes peurs et mes croyances, mais qui m’ont vite paru inacceptables.
De plus, je pense que le plus important à garder à l’esprit, est qu’au-delà de la maladie, il y a une personne malade.
Il faut donc informer par rapport à la maladie mentale qui est une maladie pouvant être plus ou moins grave, certes, mais comme les autres maladies, et surtout pas honteuse et dévalorisante.
Progresser, c’est prévenir, développer la solidarité et l’humanité, en espérant que cela aboutisse à moins d’exclusion.
[quote]plus, je pense que le plus important à garder à l’esprit, est qu’au-delà de la maladie, il y a une personne malade.
Il faut donc informer par rapport à la maladie mentale qui est une maladie pouvant être plus ou moins grave, certes, mais comme les autres maladies, et surtout pas honteuse et dévalorisante[/quote]
Très bonne analyse,je suis 100% avec vous!
Merci Mozarine 🙂
« La psychiatrie est probablement la force la plus destructive qui ait affecté la société les soixante dernières années. »
Thomas Szasz, Professeur honoraire en psychiatrie
Le marché des psychotropes rapporte gros. L’alliance entre la psychiatrie et les firmes pharmaceutiques leur a permis de réaliser plus de 80 milliards de dollars de ventes de psychotropes. Mais les apparences sont trompeuses. Que valent les diagnostics psychiatriques, et jusqu’à quel point ces psychotropes sont-ils sans danger?
Ce documentaire révèle les faits derrière le vernis social d’un marketing habile et soi-disant scientifique qui dissimule une campagne de vente de produits dangereux et parfois fatals. Aux yeux des psychiatres et du DMS, le manuel des diagnostiques psychiatriques, nous sommes tous fous, sans exception.
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