L ‘Accorderie est un système d’échanges de services locaux qui existe au Québec depuis une dizaine d’années et qui vient d’arriver en France à a fin de l’année 2011 et qui se développe au travers de structures associatives.
En réalité, l’Accorderie devrait s’appeler « La Corderie », en référence à l’image de la corde qui permet de créer un réseau de solidarité en créant des liens entre les personnes.
En mettant en place ce système d’échange de services entre différentes personnes intéressées, cela permet de mettre en place et de développer une solidarité qui permet de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Ainsi grâce à l’Accorderie, vous pouvez proposer de garder des enfants, d’aider à remplir des dossiers administratifs et en retour vous pouvez bénéficier de travaux de bricolage ou de dépannage informatique.
Cela ne correspond pas à de l’assistanat, et n’a en aucun cas un objectif lucratif, il n’est nullement question d’argent mais simplement d’échange de services.
Chaque « accordeur » qui rend un service se fait rémunérer en « chèques-temps » avec un quota de 30 minutes minimum et en retour duquel il peut solliciter l’aide de n’importe quel autre membre de l’association.
En signant la Charte des Accorderies, la nouvelle structure s’engage à respecter les principes de base à savoir :
+ Une heure donnée = une heure reçue.
+ Un échange repose sur le temps et non sur l’argent.
+ Un relatif équilibre dans les échanges.
+ Une notion d’échange et non de bénévolat.
En France, deux antennes ont ouvert dans des quartiers populaires de Chambéry (Rhône-Alpes) et de Paris dans le 19e arrondissement, à titre expérimental avant de se développer à une plus grande échelle dans d’autres quartiers.
L’objectif de ce système est avant tout d’améliorer les conditions de vie de tous ses membres en jouant la carte de la coopération et de la solidarité entre tous les âges et entre toutes les classes sociales.
[b]Il y a aussi le système des « sel » solidaires [/b]