Le cataclysme boursier de ces 18 derniers mois ne serait-il pas le signe annonciateur de la véritable mondialisation ?

Le traumatisme collectif, qui en découle aboutit à une prise de conscience de la fragilité des constructions humaines. Une période charnière qui annonce une transition majeure où l'entreprise se doit d'anticiper  pour être positionné lors du prochain cycle de croissance. Une remise à plat du modèle de l'entreprise, démarrant sur un nouveau standard de production et de management, satisfaisant les nouvelles attentes des consommateurs.

Lors du krach de 1929, le pic des faillites et des dépôts de bilan aux Etats-Unis atteint des sommets en 1935, à l'heure de la grande reprise d'activité. Une leçon à méditer (…).

 

 


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Chaque grande transition majeure s'est déroulée avec l'avènement d'un nouveau support média : la radio, la télévision, et Internet. Désormais l'information est quasi-simultanée.

Vente, production, échange (…). Le citoyen internaute va certainement régir les nouvelles stratégies de demain. L'allongement de la durée de vie, les diversités ethniques sont d'autres facteurs à prendre en considération. Un nouveau standard de production, de management, de marketing. Bien des adaptations en perspective. Des interrogations également (…). La sortie de la crise suppose de véritables changements structurels au-delà de simples politiques conjoncturelles mêmes massives (les plans de relance). Il ne faut pas se leurrer, le risque de voir cette période de récession devenir une dépression cumulative est grand. Les gouvernements en présentant leurs plans de relance ne font que parer au plus pressé, et ne se projettent pas encore dans l'après-crise.

Certains parlent de crises systémiques, remettant en cause les dogmes établis. De la littérature propagandiste, influencée par une position politique bien définie. L'institut de l'entreprise lance une réflexion collective sur l'entreprise de l'après-crise à travers quatre chantiers de réflexion :

« Comment favoriser la prise en compte du long terme par l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise ? ».

« Comment redéfinir le rôle du manager dans l'entreprise ? ».

« Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à la cohésion sociale dans le monde de l'après-crise ? »

« Comment définir les relations entre puissance publique et entreprises dans le monde de l'après-crise ? ».

Ces groupes de réflexion plancheront d'avril à octobre 2009, avec pour objectif de formaliser une série de propositions et de recommandations. Je pense que beaucoup d'internautes peuvent émettre leurs opinions à travers cet article, et animer un débat constructif autour de l'après-crise et ses conséquences.

Les plans de relance ne sont que des projections à court terme. La véritable urgence est de préparer l'après-crise. L'anticipation passe par l'innovation technologique, la formation et la recherche. Dans le cas bien spécifique des constructeurs automobiles, l'innovation technologique se doit d'être à la pointe. Redéfinir l'automobile de demain. L'utilisation de nouveaux matériaux, de nouvelles motorisations privilégiant des énergies non polluantes, plus adéquat à satisfaire le consommateur de demain. Les tiroirs regorgent d'idées, pour certaines, antédiluviennes (électricité, etc….). Cette crise devrait profiter à la mise en place de ces nouvelles technologies, et cela passe par une volonté d'affirmer ses positions bien au-delà d'un quelconque plan de relance.