Vous avez été licencié et vos pensées ainsi que vos émotions se bousculent… Sachez que c’est quelque chose qui peut arriver dans la vie, c’est donc tout à fait naturel et que vous n’êtes pas seul dans votre cas.  La première réaction face à l’annonce d’un licenciement est souvent l’indignation, le sentiment d’injustice. Après tout, les collègues restent en place et l’on pense avoir bien fait son travail ! Toutes les situations ne se valent pas, bien sûr, et un licenciement pour des raisons économiques est moins douloureux qu’un départ précipité pour faute professionnelle.   Le second cas est toujours difficile à vivre et l’accusation, quand elle n’est pas justifiée, renforce nécessairement la révolte. Un regard extérieur permet de mieux accepter la situation, ou de faire valoir ses droits le cas échéant.  Quelque soit la raison du licenciement, on passe inévitablement par une phase de dépréciation et il est tout à fait naturel de vivre cet état quasi dépressif. Autant laisser cette émotion s’exprimer un bon coup pour mieux faire le deuil de la situation perdue. Le fait de voir d’autres personnes dans la même situation permettra de relativiser.  

 


On est tous susceptible de connaître un jour une telle parenthèse et cela n’entame en rien notre valeur personnelle. Sans se laisser gagner par cette situation négative, l’idéal est de s’entourer, de communiquer avec tous ceux qui peuvent renvoyer une image positive.  Une période de chômage s’accompagne nécessairement d’une baisse de son niveau de vie. Mais, il faut se persuader qu’elle sera temporaire. Aussi, pour maitriser ses finances sans trop de frustration et surtout sans honte, on ne doit pas hésiter à réduire son train de vie face aux autres. En temps de difficulté, les dépenses somptuaires ne sont jamais très valorisées. Avouer qu’on a moins d’argent n’a donc rien de dégradant.  

Cette période pourrait être l’occasion de repenser activement son parcours professionnel afin de retrouver sa voie. Elle peut donc être vécue comme une chance, à condition d’être vraiment actif et de ne pas s’offrir une pause régressive trop longue.

 S’enfermer plus de quelques jours pour faire n’importe quoi, c’est risqué. Sans tarder, on prend les choses en main. Ce n’est pas toujours facile mais il ne faut pas baisser les bras car d’autres expériences peuvent voir le jour.