La migraine touche une proportion importante de la population, notamment les femmes, et bien souvent on finit par considérer cette maladie comme une fatalité.
Cependant, de nombreuses thérapies permettent de lutter contre ces crises invalidantes, et d’améliorer significativement la qualité de vie des patients.
Une maladie aux causes multiples et aux conséquences très invalidantes
Pas toujours facile de savoir ce qui provoque une crise : le stress, des facteurs hormonaux, l’alimentation, les changements de rythme….
Une chose est certaine, les migraineux souffrent souvent de fatigue chronique voire de dépression si les anti-douleurs classiques ne soulagent pas.
Ils se sentent souvent pris dans une spirale infernale et vivent dans l’angoisse de la prochaine crise.
Les différentes approches thérapeutiques :
Pour ne plus avoir constamment une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, voici quelques conseils :
• les triptans
on peut tout d’abord essayer, de préférence en tout début de crise, un médicament spécifique à la migraine, un Triptan. Son rôle est de contracter les vaisseaux sanguins en agissant sur certains récepteurs de la sérotonine.
Voici une liste non exhaustive de Triptans : l’Almotriptan, l’Elétriptan, le Naratriptan, le Sumatriptan, le Zolmitriptan et le Tigreat.
Un Triptan agit très vite, entre 15 et 45 minutes, mais il faut trouver celui qui convient le mieux.
• le traitement de fond
prendre un médicament préventivement chaque jour permet de réduire la fréquence ainsi que l’intensité des crises. Parfois même de les supprimer. Ces molécules appartiennent à différentes classes, notamment bêta-bloquants, antisérotonines, antidépresseurs, anti-épileptiques.
• en complément
l’acupuncture, l’ostéopathie, la phytothérapie, l’hypnose, peuvent selon les cas, être des pistes à explorer.
En conséquent, bien que la migraine ait des origines diverses et pas faciles à cerner, il existe des thérapies.
A chacun de trouver, avec l’aide d’un spécialiste, un traitement adapté à son cas et la migraine n’aura plus le dernier mot.
petite digression
[b]Les premières bouffées de tabac inhalées par un fumeur de cigarette provoquent en quelques minutes des dégâts au niveau génétique qui induisent des risques de cancer, montre une étude de scientifiques américains diffusée samedi.[/b]
« [u]L’effet est si rapide qu’il est équivalent à l’injection directe de la substance dans le sang », expliquent les scientifiques dans des conclusions qui constituent selon eux un « avertissement sévère » pour les fumeurs[/u].
Cette étude parue dans le journal Chemical Research in Toxicology est la première à examiner comment les substances contenues dans le tabac provoquent des dégâts au niveau de l’ADN chez l’homme.
petite digression sur les migraines causées par leur environnement de travail, par exemple ceux qui bossent dans les poteries, chez Michelin, chez Orange, à la Poste… tous migraineux.