La façon la plus efficace de vaincre les spéculateurs contre la zone euro, aujourd’hui, serait le maintien de l’ Euro, assorti de la possibilité pour chaque État membre de rebattre l’ancienne monnaie nationale. Cette "monnaie à double face", qui a déjà existé lors du XIXème siècle, permettrait à des pays au bord de la faillite de récupérer leur compétitivité perdue.
Un économiste de la Deutsche Bank, Thomas Mayer, est pour, il appelle ça "le Geuro" (non non ne riez pas) : dévalué d’environ la moitié par rapport à l’euro il permettrait au système de continuer à fonctionner.
Cela vous surprend peut être…mais deux monnaies dans un même pays peuvent coexister sans problème.
C ‘est déjà arrivé pendant une longue période.
Avant l’ adoption de l’étalon or dans les années 1870, l’Europe a eu deux monnaies différentes, l’une gagée sur l’or et l’autre sur l’argent. Ce système monétaire a connu un franc succès, car chaque type de monnaie était utilisé dans un contexte donné.
Les pièces en or de valeur importantes servaient d’étalon lors de grosses affaires et au niveau international.
Les pièces d’argent, moins valorisées étaient utilisées au quotidien.
Shakespeare estimait la monnaie comme un "pâle et vulgaire intermédiaire" entre l’homme et l’homme.
Le pari des économistes est qu’Athènes va bientôt se retrouver à court de liquidités.
La Grèce devra alors payer ses créanciers et ses fonctionnaires en «I.O.U» («je vous dois» en anglais autrement dit une traite).
Ces «I.O.U» étant appelées à proliférer, ils deviendraient quasiment une sorte de monnaie d’échange : le fameux «Geuro» de Thomas Mayer !
Deux monnaies existeraient donc dans le même espace, le Geuro, en interne, et l’ Euro toujours utilisé pour le commerce international.
Pour que le système soit viable, le "Geuro" devra étre dévalué de 50% par rapport à l’ Euro.
Ce faisant, l’économie de la Grèce redeviendrait performante, puisque le coût de la main d’oeuvre serait immédiatement baissé de moitié, ce qui permettrait aux entreprises d’exporter à nouveau, donc à rentrer des euros. CQFD.
Dans le même temps, si le gouvernement continue ses efforts de réduction de la dette publique, il modèrera ses emissions d’ «I.O.U».
La différence de valeur entre le Geuro et l’Euro pourrait, à terme se réduire, et un retour à l’ Euro – serait envisageable.
Méthode californienne
Voila une solution qui préserverait le dogme bruxellois de l" euro à tout prix", et vous ne savez pas la meilleure ?
La Californie en Faillite a émis des I.O.U en 2008 pour s’en sortir avant que la FED vienne à son secours.
Si ça a marché aux USA…
[b]Croisons les doigts ![/b]
[i]Ce faisant, l’économie de la Grèce redeviendrait performante, puisque le coût de la main-d’œuvre serait immédiatement baissé de moitié…[/i]
Hélas non, car la Grèce connaît ce problème depuis son indépendance (1822). Elle a toujours été déficitaire. Il n’y a jamais eu d’état. Seuls les fonctionnaires (et il y en a pléthore) paient des impôts. Il n’y a même pas de cadastre. L’Europe à demandé à la Grèce de faire des réformes structurelles, et ils ne les ont pas fait ou si timidement… ils veulent rester dans la zone euro, mais sans rembourser la dette…. et puis que voulez-vous que la Grèce exporte, elle ne produit rien, pas même son célèbre fromage, la Féta, qu’elle importe !
Le problème est beaucoup plus profond ! Moi j’en veux à l’Europe, qui n’a pas cherché à aider ce pays, bien avant son accession à l’union !
Problème : qui voudra acheter les IOU distribués par l’état Grec ? Une monnaie ne peut pas reposer sur rien (sauf le dollar).
La résolution de la crise de l’euro consistera à faire payer l’Europe à la place de la Grèce. Bien sûr, ce n’est pas génial, mais il fallait y penser au moment de la construction de l’Europe.
Entièrement en accord avec ALEA JACTA !!! Eh ui l’Europe se doit d’aider ce pays …Mais qu’attend il?!
[b]Moi j’en veux à TZARKOZY qui nous a roulé dans la farine
en disant que tout était Arrangé !!!!!!!!![/b]