Comment je vends mon livre

Sur le conseil d’un ami commun et rédacteur C4N, Jef Tombeur, je vais vous raconter comment je vends mon livre, Une marche pour la vie (éds Édilivre), en ce moment.

 

Pour vous résumer vite fait l’histoire, je suis partie durant l’été 2010 marcher pendant trois mois à travers la France afin de rencontrer 19 000 personnes, ce, pour récolter 19 000 €, somme qu’il manquait à l’association Africalor pour  la construction d’une maternité, à Moundou, au Tchad.

6 000 € à la fin du parcours, dîners de charité, tombolas, etc, ont permis environ 10 000 € de dons fin 2010. Je suis ensuite partie au Tchad cinq semaines début 2011. Pendant ces sept mois, des articles sur Come4News ont permis de suivre mes aventures au quotidien.

De ces articles, j’ai fait un livre que j’ai intitulé Une marche pour la vie, édité par la maison Éditions Édilivre. Je l’ai contactée sur conseil de Jacques Monnet, également rédacteur sur C4N. Après lecture du manuscrit, ils ont dit oui. Ça n’a pas été de tout repos, pour la correction, puis pour déterminer le prix. Il reste, malgré de nombreuses lectures, encore quelques petites erreurs, comme un paragraphe doublé vers la page 302. Erreur qui ne devrait pas être là. Ça ne fait pas professionnel, ni pour l’écrivain, ni pour la maison d’édition, mais bon…
Au départ, ils avaient dit 29 € pour le prix de vente. Là j’ai râlé. Je leur ai expliqué que le but était humanitaire et qu’à 29 € personne de l’achèterait. Ils ont accepté de le descendre à 27 € mais c’était encore trop pour moi. Constatant qu’il y avait de nombreuses pages blanches, je leur ai demandé de les enlever (tant pis pour le côté professionnel) et ils ont mis le prix à 27 €. Grrr, c’était encore trop. Ils m’ont expliqué que mes photos étaient en couleur et que ça coûtait de l’argent. Alors je leur ai dit de les mettre en noir et blanc, ce qu’ils ont fait. Le dernier prix a donc été à 24 € le livre.

Nous pouvons l’acquérir en version papier pour 24 € ou en téléchargement pdf pour 14,40 €. Voici le lien http://www.edilivre.com/librairie/une-marche-pour-la-vie-tome-1-nathalie-mougenot.html .

En tant qu’auteur, je percevrai le premier trimestre de l’an prochain 10% du prix de vente du livre, c’est-à-dire 2,40€ sur la version papier et 1,44€ sur la version PDF. Les bénéfices serviront à fournir la maternité en matériel médical.

Alors que j’étais dans le sud l’hiver dernier, j’ai rencontré un marcheur qui travaille à la FNAC de Toulouse. Je lui ai bien sûr parlé du livre. Il m’a contacté il y a quelques semaines pour m’annoncer que le livre était désormais référencé au niveau national dans leur catalogue. C’est une bonne chose, ça élargit le champ de vente.

Fin mai 2012, j’ai fait ma première séance dédicace dans un petit village des Vosges. Le libraire avait commandé 20 livres, les 20 ont été vendus. Alleluya, c’est bon signe pour un début !

À savoir que tout libraire a l’opportunité de renvoyer la moitié des invendus si je fais une séance dédicace chez lui, ce qui peut donc le motiver… Également, celui-ci a les frais de port offert par la maison d’édition et bénéficie d’une remise de 30 % sur le prix de vente. Je sais, par rapport à moi, ça semble peu. Moi-même je me suis dit sur le coup « C’est tout ! C’est moi qui fait tout le travail et je n’ai que 10 % ! », mais apparemment c’est déjà pas mal payé…
En effet j’ai discuté avec mon prof d’iridologie (je fais des cours par correspondance) et celui-ci qui a produit un best-seller (200 000 exemplaires) n’avait même pas 8 %, donc je suis bien payée.
Et puis si les ventes sont minimes, ça fait peu, mais ne serait-ce que 50 000 exemplaires, ça ferait 120 000€, ce qui permettrait non seulement d’équiper la maternité, mais en plus d’offrir une formation à un jeune pour qu’il devienne infirmier ou docteur. Et pourquoi pas me payer mes frais de déplacement, parce que pour le moment, mon principal moyen de locomotion, c’est le stop (les frais d’essence sont trop onéreux pour moi et ayant un souci ganglionnaire au niveau du pied, je ne peux plus marcher autant qu’avant).

Ma deuxième séance dédicace se fit sur le bassin de Longwy, pays de ma naissance. Ça n’a pas été fructueux : 11 livres sur 30. Plusieurs personnes de mon entourage ne comprennent pas mon action, car elles auraient acheté le livre si les bénéfices avaient été pour moi, mais si c’est pour l’Afrique, non…

Comme me disait feu Thanh : « Nul n’est prophète dans son pays ».

Ma troisième séance dédicace vient de se passer le week-end dernier. C’était à Lacanau Océan, grâce à Catherine, rencontrée sur Facebook. Elle a parlé de moi à son amie, mariée à un libraire, et de fil en aiguille je me suis retrouvée chez elle et à la librairie. 25 livres de commandés et 20 de vendus déjà. C’est bon !:-)

Parallèlement, il y a eu quelques articles dans des journaux qui ont permis de prévenir que j’étais là.

Voici un exemple :
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/06/11/une-marche-pour-une-maternite
ou
http://www.sudouest.fr/2012/06/08/nathalie-mougenot-en-dedicace-736885-2921.php

Plusieurs personnes commencent à se partager le lien de la page du livre sur internet. Quand je croise une librairie sur ma route, je laisse une carte de visite, celle du livre et en 2-3 minutes, je fais un résumé rapide. J’ai déjà quelques librairies qui ont commandé un ou deux livres, pour tester je suppose.

Le livre est également disponible à la vente sur les plateformes iBookstore d’Apple et Read&Go d’Orange.Le grand public peut donc désormais acheter le livre au format EPUB compatible à la lecture sur les supports mobiles de type iPad et iPhone.

Voilà, je fais comme je peux pour vendre au mieux. Le livre est sorti le 22 mars, nous sommes le 15 juin. IL y a eu 66 livres de vendus et deux en pdf et 28 sont en dépôt-vente.

Etant donné que que les 50 premiers sont pour la maison d’édition, c’est comme si je n’en avais vendus que 16… Mais bon, c’est comme ça j’ai accepté le contrat… Par contre, si je trouve une faille, je n’hésiterai pas à négocier…

Voici quelques références et « bonnes feuilles » (pour reprendre l’expression de Jef) sur C4N et ailleurs, me concernant :

Dans mon livre je voulais n’oublier personne et pourtant je l’ai fait… Je n’ai pas pensé à mettre la lettre de Meccaryce ni d’Éric alors que ces deux personnes m’ont suivie et encouragée pendant des mois… Je me suis sentie coupable quand je m’en suis rendue compte, j’espère qu’ils ne vont pas trop se vexer… Je les mettrais dans le Tome 2.

Voilà, merci à Jef pour m’avoir remis le pied à l’étrier car je délaissais mes écrits ces derniers temps. Et merci à tous ceux qui m’ont aidé sur le chemin et qui me soutiennent encore. ET merci aussi à Christian pour la couverture du livre, je crois bien que j’ai oublié de le remercier dans le livre, ohlala, je n’assure pas du tout là… J’ai intérêt à rattraper mes erreurs dans le Tome 2…

Bien qu’elle ne soit pas encore réellement terminée, je n’oublierai jamais cette aventure. Quand je serais vieille, j’aurais de quoi raconter !

À la prochaine !

Nath

23 réflexions sur « Comment je vends mon livre »

  1. C’est excelent! Croyez moi, j’interviens très trés rarement pour le dire mais là je fait une exception pour vous§ Au plaisir de vous croisez!

    « …En tant qu’auteur, je percevrai le premier trimestre de l’an prochain 10% du prix de vente du livre, c’est-à-dire 2,40€ sur la version papier et 1,44€ sur la version PDF. Les bénéfices serviront à fournir la maternité en matériel médical…. »

    Mon dieu ! Mais c’est trop peu! Mes revenus créateurs est de 80% ce qui me permets de vendre à des prix bas pour vendre d’avantage (en plus de la réduction des 5% pour le consommateur) sur un sujet qui n’interesse pas beaucoup : l’économie! . De plus , les revenus créateurs font souvent l’objet d’une clause de non divulgation: ce n’est pas mon cas et ma liberté est totale (sauf atteinte à l’image!)

    Le bénéfice net des ventes d’un projet est divisé selon le ratio 80/20 entre le Créateur et l’éditeur. Le bénéfice net des ventes résulte de la soustraction du coût de fabrication au prix total.

    Exemple :
    Si le bénéfice net pour un article est de 5,00€, le Revenu Créateur s’élève à 4,00€ (soit 80%) et la Commission d’éditeur est de 1,00€ (soit 20%).

    Prix Total :14.50

    Coût de Production
    9.50

    Bénéfice Net : 5.00

    Commission d’éditeur: 20%
    2.00
    Revenu Créateur 80% :5.00

    Si le Créateur est membre d’un Programme de Publication, le pourcentage convenu est également soustrait.

    Exemple :
    Si le bénéfice net pour un article est de 5,00€, le revenu créateur s’élève à 3,00€ (60%), la Commission du Programme de Publication est de 1,00€ (20%), et la Commission de l’éditeur est de 1,00€ (20%).

    Prix Total
    13.50

    Coût de Production

    – 8.50

    Bénéfice Net

    5.00

    Commission de l’éditeur 20%

    – 1.00

    Commission du Programme 20%

    – 1.00

    Revenu Créateur 80%

    3.00

  2. les mêmes deux ans après …l’aventure continue , sous d’autres formes , grâce à ta ténacité et à ta détermination , ma chère Nath … Tu écris , tu vends , nous faisons des boutures et des petites ventes solidaires en pensant à toi et à Moundou , bon d’accord , on a récolté que 162 € mais c’est toujours ça de pris !!!
    les bonnes nouvelles reçues concernant les progrès accomplis là-bas sur tous les fronts donnent du courage , …Alors on fait comme toi on continue ..
    Je t’embrasse de tout mon coeur , ma belle marcheuse .

  3. Hello,
    Effectué quelques très légères retouches (orthotypographiques) et une correction.
    « Bonnes feuilles » désigne des extraits (ou par ex., un chapitre entier), tandis que « références » (mot que j’ai ajouté) peut… référer… à divers articles d’une revue de presse.
    Le bouquin est long, donc, le prix est automatiquement un peu corsé, mais… mettons que l’éditeur a un peu exagéré. D’autant qu’à présent, la couleur pour les photos n’est plus du tout chère (à moins qu’ils aient tiré à l’ancienne, en offset, avec quatre films et plaques par photo).
    Pour ta gouverne, quand tu écris sur [i]Come4News[/i], tu peux faire d’un mot ou d’une phrase un lien internet (le texte sélectionné apparait dans une couleur différente).
    Il est préférable, mais pas indispensable, de placer le châpo dans la fenêtre supérieure de l’interface et le texte dans la suivante.
    Pour les photos, tu aurais peut-être gagné à prendre celle du site de l’éditeur (tu cliquais pour agrandir, sauvegardais ou effectuais une capture d’écran) et ta couv’ arrivait à gauche, en haut du texte avec une petite bordure à droite pour que le texte ne « colle » pas à la photo (voir les options).
    Et tu pouvais numériser (scanner) la quatrième de couv’ pour en faire un visuel distinct, plus lisible.

    Bien évidemment, vous pouvez commander directement le livre sur le site de l’éditeur, mais aussi, en communiquant l’ISBN 9782332476999 au besoin, commander chez votre libraire habituel. Il ne vous en coûte pas un sou de plus, mais cela attire l’attention du libraire sur l’ouvrage.
    Et pourquoi ne pas tenter d’inciter le libraire à inviter Nathalie pour une séance de dédicaces (pas trop loin de chez elle si l’auto-stop est son seul mode de déplacement) ?

    Autre chose, dans de tout petits salons, voire des grands, certains petits éditeurs acceptent d’étoffer leurs étals avec des livres « tiers » (d’autres auteurs et éditeurs), se contentant de la remise libraire. C’est à négocier.
    En général, les auteurs peuvent commander des livres à prix d’auteur. Si vous trouvez une telle opportunité, Nathalie peut faire livrer ses exemplaires chez celui qui accepterait de mettre ses livres sur son stand dans un salon. Le problème serait de récupérer les invendus.

    Reste à Nathalie de se « taper » la visite de tous les blogues sur le Tchad pour voir si elle peut placer mention de son livre dans des commentaires.
    Autre piste : les sites de guides (comme celui du[i] Routard[/i]), qui doivent avoir des forums sur l’Afrique.

    En tout cas, belle ouvrage (le voyage, le livre, la suite…).

  4. Bonjour,
    Un exemple d’un cas, lorsque j’ai envoyé mon livre , elle a été corrigé par des stagiaires à l’époque et le jury semble être de même
    [img]https://s3.amazonaws.com/affinitiz/member/sopono24/392D3ADF-E28B-4C77-B0C2-CA82CED05B01.image_400.jpg?101119051627[/img]
    Interférences, publié chez EDILIVRE, à l’époque Editeur Indépendant et j’ai éclaté de rire. Afin de vous faire partager mon hilarité (nerveuse ?), je communique ci-joint le courrier d’EDILIVRE. Quelques précisions s’imposent : mon premier roman, Nuisances, a été vendu a environ 150 exemplaires par mes soins et par l’éditeur ABM Editions (qui n’est pas un battant). Le troisième, Croyances, tiré à 50 exemplaires avec l’aide d’un imprimeur, a été épuisé en un mois avec mes faibles moyens de diffusion et Interférences, bloqué pour 70 ans, s’est vendu à 1EXEMPLAIRE, oui, oui, UN EXEMPLAIRE sur 1 an. Bon, je savais par sondages, que EDILIVRE ne livrait rien et que c’était la faute au libraire qui ne savait pas passer commande, mais je ne pensais pas que EDILIVRE atteignait ce niveau d’incompétence. La suite ? Ben, je vais leur écrire une belle lettre (ça je sais bien le faire) et les prier d’aller …, que je reprends mes droits et que j’ai quelques preuves écrites de leur incurie. Amis auteurs, attention, EDILIVRE vous guette avec ses belles promesses (comme plein d’autres d’ailleurs) mais eux, non seulement ce sont des fumistes, mais en plus ils sont totalement NULS ! Salut EDILIVRE !
    reponse:
    Nous regrettons que votre ouvrage n’ait pas rencontré le succès que vous sembliez en attendre. Nous avons mis en place les moyens dont nous disposions pour assurer un référencement efficace autour de cette publication. Nos moyens ne sont pas, et nous n’avons à aucun moment osé prétendre le contraire, ceux des grandes maisons d’édition.Du reste, s’agissant d’une troisième édition, mais d’une première collaboration avec notre équipe, nous ne disposions pas du réseau de contact qui, selon vos dires, a fait le succès de vos deux livres précédents.Durant tout le processus éditorial, nous avons eu des contacts téléphoniques réguliers et constants avec vous. Ainsi nous regrettons que votre réaction puisse manquer à ce point d’élégance pour confiner ainsi à de la diffamation publique et que votre blog n’ait rien à offrir d’autre que du pur ressentiment à notre égard.
    L’équipe d’Edilivre
    Le poids du livre, et le nombre de pages, est gonflé à l’excès, et le prix avec, ce qui rend l’achat dissuasif et gonfle les frais de port à l’excès également.
    Le taux maxi est de 30% pour une grosse quantité: or, 30% c’est le taux de remise demandé par les libraires qui acceptent le dépôt vente. Donc le dépôt vente n’est pas possible.Là-dessus notre ami Eddy se tire lui-même une balle dans le pied.
    Si l’auteur, déçu, veut reprendre ses droits on lui réclame 450 €.

  5. …. suite
    Les droits ne sont versés que si l’on atteint un plafond suffisamment élevé pour que cela n’arrive pas trop souvent, les livres vendus par l’auteur n’étant pas pris en compte.
    A titre d’exemple:Le mien devrait atteindre les 50 ventes par Eddy en fin d’année, et autant de mon côté. Il me faudra donc 3 ans pour espérer récupérer les 100 € investis dans la couverture!L’ancien éditeur (il s’agit d’une réédition), qui a déposé son bilan, me laissait 30%, organisait des séances de dédicaces, en a vendu plus de 400 en quelques mois et m’a rétrocédé plus de 600 €, ce qui n’est pas mon but, mon but étant essentiellement de venir en aide aux malades alcooliques. Il vendait le livre 15 € contre 18.50 chez Eddy-le-Livre. Mais ce but ne peut pas être atteint chez Eddy.Mon avis au final:

  6. Pionnière dans l’impression à la demande, Edilivre se lance dès 2007 avec la volonté de rendre l’édition plus accessible afin de permettre à tous les auteurs, du plus au moins expérimenté, de publier leurs manuscrits ainsi que de les diffuser simplement et gratuitement. Également précurseur du livre numérique, l’éditeur a proposé dès sa création la vente de livres au format PDF et a été l’un des premiers à fixer le prix de ses livres numériques à 60% du prix de ses livres papier.

  7. Très joli parcours ! et très bonne idée 🙂
    Il faut énormément de courage, surtout pour faire de l’auto stop régulièrement.
    Un bon exemple de solidarité envers nos confères africains. Bravo 🙂

  8. Bonsoir tout le monde ! Quel plaisir de lire tous vos commentaires ! 😀
    Je vous fait un coucou rapide parce que je viens juste d’arriver à Nancy (1h30 du mat…). Le stop depuis Lacanau Océan a été laborieux aujourd’hui. Je n’ai plus la force de poursuivre jusque Metz et il est tard. Et je n’ai pas pour habitude de faire du stop la nuit. Je me suis trouvée un Etap Hotel. Ils m’ont donné une chambre au rez de chaussée, une chance ! C’est la première fois que je galère comme ça. D’habitude je traverse la France en moins de 12h, mais je suis partie trop tard ce matin. Bref je suis épuisée mais je viendrais dès que possible répondre à tous vos commentaires en détail.
    Merci pour votre attention, ça fait du bien de vous lire après ce périple…

  9. [b]Mozarine[/b] a dit :[i] « Bravo ma petite marcheuse ! »[/i]

    Merci Mozarine ! ;D

  10. [b]RUI[/b] a dit : [i] »C’est excelent! Croyez moi, j’interviens très très rarement pour le dire mais là je fait une exception pour vous. Au plaisir de vous croisez ! » [/i]

    Merci pour cet honneur Rui ! 😉 Le hasard est bien fait… Nous croiserons sûrement nos chemins un jour…

    80% en tant que créateur ? Quelle est votre maison d’édition ?!
    Je ne suis pas tout là…

  11. [b]Mum[/b] a dit : [i] »bon d’accord , on a récolté que 162 € mais c’est toujours ça de pris !!! »[/i]

    « Que » ? « Que 162€ » ? Mais cela représente 162 personnes Mum et c’est tout bonnement génial ! 😀 On continue ! Je t’embrasse aussi !

  12. Merci pour l’info sur les « bonnes feuilles » et les retouches Jef ! 🙂
    [i] »Pour ta gouverne, quand tu écris sur Come4News, tu peux faire d’un mot ou d’une phrase un lien internet (le texte sélectionné apparait dans une couleur différente). »[/i] : Comment tu fais ? J’ai tenté de mettre ton nom en bleu afin que les lecteurs en cliquant dessus tombent directement sur ta page mais je n’ai pas réussi 😀

    [i] »Il est préférable, mais pas indispensable, de placer le châpo dans la fenêtre supérieure de l’interface et le texte dans la suivante. »[/i]
    Quand tu parles de « châpo », tu parles de l’introduction ou du dessin ?
    Pour le scan de la 4ème de couverture, tu penses que je peux le faire sur cet article ou j’attends la prochaine fois ?

    [i] »En général, les auteurs peuvent commander des livres à prix d’auteur. Si vous trouvez une telle opportunité, Nathalie peut faire livrer ses exemplaires chez celui qui accepterait de mettre ses livres sur son stand dans un salon. Le problème serait de récupérer les invendus. » [/i]
    Alors par contre, si j’achète un exemplaire de mon livre, j’aurais 10% de réduction dessus, mais du coup, je n’aurais pas les 10% en tant qu’auteur au premier trimestre de l’an prochain. C’est avantageux si j’achète en plus grosse quantité :

    Les réductions accordées à l’auteur vont de 10 à 30 % selon le nombre d’exemplaires commandés.

    De 1 à 9 exemplaires, la réduction est de 10%.
    De 10 à 29 exemplaires, la réduction est de 15 %.
    De 30 à 49 exemplaires, la réduction est de 20 %.
    De 50 à 99 exemplaires, la réduction de 25 %.
    Au-delà de 100 exemplaires, la réduction est de 30%.

    30%, ça serait mieux que 10, ça c’est sûr ! Le problème c’est que ça m’oblige à avancer l’argent et je ne le peux pas. A part la solution du libraires, je suis un peu coincée…

    En tout cas, merci pour tes pistes et ton attention à ma cause.
    🙂

  13. [b]Hermitte UN AVIS,[/b] Edilivre a certainement évolué depuis 2008 car si vous ne pouviez toucher vos 10% en tant qu’auteur qu’à compter du 100ème livre, pour ma part, c’est à partir du 50ème. Il m’avait prévenu avant et j’ai dit OK…

    [i] »Bon, je savais par sondages, que EDILIVRE ne livrait rien et que c’était la faute au libraire qui ne savait pas passer commande, mais je ne pensais pas que EDILIVRE atteignait ce niveau d’incompétence. »[/i]

    Comme vous avez pu le lire, 66 livres format papier ont été vendu et 28 sont encore en dépôt-vente. Tous ont été envoyés par voie postal depuis la maison d’Edition Edilivres et tous ont été reçu par les libraires dans les 8 à 10 jours maxi convenus entre nous.

    [i] »Le poids du livre, et le nombre de pages, est gonflé à l’excès, et le prix avec, ce qui rend l’achat dissuasif et gonfle les frais de port à l’excès également. »[/i]

    J’avais 17 pages de plus au début, pleins de pages blanches… Et le prix du livre était fixé à 29€. J’AI NEGOCIE ! Tant pis pour le côté « professionnel », j’ai demandé à ce qu’ils me virent toutes ces pages blanches, qu’ils me diminuent la police d’écriture et qu’ils passent les photos couleurs en noir et blanc. Mon but à ce moment là était que le prix diminue.
    Je ne me suis pas monté de film avec Edilivres. J’ai compris dès le départ que certaines personnes par le passé n’ont pas toujours été contentes, et qu’ils n’étaient pas de grands professionnels, mais comme ils me l’avaient dit, mon livre a une chance d’être repéré par un grande maison d’édition un jour, cela est déjà arrivé.
    Quand vous avez publié chez eux, cela faisait à peine un an qu’ils avaient démarré et à mon avis ils n’étaient pas au point. C’était le temps de démarrer. Vous n’êtes pas tombé à la bonne période… Ils ne sont pas encore au top mais cela me convient et me soulage de bien des démarches si j’avais dû le faire toute seule. Maintenant, si demain, ils me disent « que » et font le contraire, et bien ils m’entendront et je demanderais réparation afin que les choses soient comme elles étaient prévues.
    je vous souhaite beaucoup de succès !

  14. [b]Ed[/b] a dit :[i] « Pionnière dans l’impression à la demande, Edilivre se lance dès 2007 avec la volonté de rendre l’édition plus accessible afin de permettre à tous les auteurs, du plus au moins expérimenté, de publier leurs manuscrits ainsi que de les diffuser simplement et gratuitement. »[/i]

    On sait à quoi on s’engage lorsqu’on signe un contrat chez Edilivre. Ca nous permet de publier simplement et gratuitement (hors options).

    Les frais d’envois chez le libraire, quelque soit le pays dans le monde entier, seront gratuits. Et pour toutes séances dédicaces, la moitié des invendus peuvent être renvoyés.

    Ce qui leur manque à Edilivre ce sont de bons commerciaux pour placer leurs livres. Sans ça, ils ne vont pas faire fortune pour nous.

    Mon livre coûte 24€. Si j’en vends 10, ça me fera 24€… Si j’en vends 50000, ça fera 120000€ et sans être un best-seller.

  15. [b]CHRISTIAN[/b] a dit : [i] »J’espère bien avoir un exemplaire dédicacé !

    Bises, CHRISTIAN »[/i]

    Pas de soucis Christian ! C’est grâce à toi que j’ai une aussi belle couverture ! 😀 Ton dessin fait fureur partout où je passe ! Donnes-moi ton adresse en MP stp !
    Bises !

  16. [b]SweetySarah[/b] a dit : [i] »Très joli parcours ! et très bonne idée
    Il faut énormément de courage, surtout pour faire de l’auto stop régulièrement.
    Un bon exemple de solidarité envers nos confères africains. Bravo » [/i]

    Merci SweetySarah ! J’avoue que je commence à en avoir marre du stop, surtout depuis lundi dernier…

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