Préserver la variété des espèces est vital pour notre avenir. On trouve en effet dans les richesses que nous offre la nature le remède à la plupart des maux de la planète. Nous devons donc suivre des règles simples, qui passent par une lecture attentive des étiquettes et permettent d’œuvrer modestement mais efficacement pour le maintien de la biodiversité.
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Achetez des légumes et fruits de saison. Chez les maraîchers ou via un système de panier paysan, en vous assurant que les produits viennent de 160 km à la ronde maximum
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Consommez français. Pour soutenir les producteurs détenteurs de variétés anciennes. Pourquoi acheter des châtaignes italiennes quand les françaises (plus petites, il est vrai) sont excellentes.
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Réapprenez à cuisiner les variétés oubliées. Pour encourager la renaissance des cultures maraîchères et découvrir le goût incomparable des poires de curé, des carottes de jardin…
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Consommez de l’agneau élevé à l’herbe plutôt qu’en bergerie, où il consomme, selon son âge, de 1 à 8 kg de soja (souvent OGM) chaque jour.
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Evitez aussi les œufs de l’isabrune (une poule pondeuse constituant 70 % des effectifs des batteries) à la coquille couleur chair. En prenant des œufs à coquille blanche, rousse, ambrée… vous favoriserez les élevages de races anciennes.
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Préférez la mozzarella de bufflonne, un bovin italien menacé, dont l’élevage préserve une zone de marécage près de Naples, elle-même source de biodiversité.
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Boudez les écrevisses de Louisiane en voie de disparition, au profit des écrevisses pattes blanches,
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N’achetez pas toujours en catégorie extra ! Les légumes et les fruits tordus ou non calibrés sont souvent issus de végétaux moins cultivés.
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Evitez la viande de laitière réformée et incitez votre artisan boucher à se fournir en races rares, telle la maine d’Anjou, rustique, qui s’adapte aux sols pauvres et secs et offre une viande persillée et tendre.
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Dites non également aux bouchons plastique ou capsules métal pour le vin. Abandonnez les bouchons traditionnels, c’est condamner les forêts de chênes-lièges qui constituent une réserve de biodiversité précieuse pour la Méditerranée occidentale.
[b]Boudez les écrevisses de Louisiane: c’est une erreur! au contraire il faut éradiquer cette espèce qui creuse des galeries horizontales jusqu’à 3 mètres de profondeur et provoque l’effondrement des berges des endroits qu’elles colonisent en dévorant tout animalcules et herbes à son goût ne laisser rien à l’écrevisse européenne (qu’elle dévore par ailleurs tout comme ses œufs)Cette « peste rouge » qui menace la biodiversité est à éliminer par tous les moyens y compris en la mangeant. Ce crustacé a été classé parmi les 10 espèces les plus dangereuses pour la faune et la flore locale. Il y a des centaines d’articles à ce sujet, un au hasard :[/b]
[url]http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/23/1151468-les-ecrevisses-de-louisiane-proliferent.html[/url]
[b]et puis:[/b] [url]http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/0-toutes-les-videos/108806-reportage-lecrevisse-de-louisiane-menace-la-biodiversite[/url]
[b]Heureusement vos 9 autres « conseils » sont tout à fait justes, merci pour cet article.[/b]
Intéressant cet article!