Comment Elite défend sa marque mise en cause dans les médias,

L’homme qui fait trembler l’agence Elite » (Capital). « Qui veut la peau d’Elite ? » (L’Express). « Le rachat d’Elite compromis par un scandale qui perdure » (Le Monde).

Depuis la rentrée, les titres sulfureux se succèdent dans la presse pour évoquer la première agence de mannequins au monde, 99 millions d’euros (649,40 millions de francs) de chiffre d’affaires et des emblèmes comme Claudia Schiffer, Naomi Campbell ou Cindy Crawford.

Relayé par le magazine Capital et dans les émissions de Thierry Ardisson, les dirigeants d’Elite  sont accusés de prostitution et de harcèlement sexuel envers des mineures dans les coulisses du concours de mannequins Elite Model Look.

Derrière les paillettes et le parfum de scandale, les médias ont souligné l’impact économique de l’affaire. Elite a en effet signé plusieurs accords de licences, représentant près de 10 millions d’euros (65,60 millions de francs) de royalties, qui seraient menacées par ces accusations.

Concours final de l’ Elite Model Look à Nice. Des dizaines de jeunes filles venues d’Amérique, d’Europe de l’Est ou d’ailleurs s’apprêtent à défiler. Les quinze gagnantes signeront un contrat énorme avec Elite, première agence de mannequins au monde. Les plus jeunes de ces concurrentes n’ont pas 14 ans. Des gamines, peu au courant des réalités de la vie. Car tout n’est pas rose au royaume des lolitas. Dans un reportage impitoyable, récemment diffusé en Grande-Bretagne, “MacIntyre, Undercover”, la BBC dénonce les horreurs immorales de ce milieu. Les journalistes de la chaîne anglaise ont filmé les coulisses des défilés pendant un an, à l’aide d’une caméra cachée.  Drogue, sexe, prostitution… Leurs images sont accablantes. On y voit des professionnels pervertir des mineures. Une assistante propose de la cocaïne à une mannequin. Un chaperon, supposé protéger les filles, se vante d’avoir eu des rapports sexuels avec 340 de ces jeunes modèles. Le reportage montre qu’il s’agit souvent d’adolescentes naïves qu’on transforme trop vite en trophées. Un contrat de 100 000 euros pour commencer, ça fait tourner la tête de ces jeunes filles dont beaucoup seraient prêtes à tout pour gagner le titre de “Top Model”.  Dans “Top model”, un livre paru en 1995, Michael Gross cite le témoignage de Cindy Crawford, peu après ses débuts: “Une fille, que je ne nommerai pas, grimpa en mini-jupe sur la table, sans petite culotte. Quant aux autres, elles étaient toutes assises sur les genoux de ces messieurs. Ce genre de petite fête, on y va une fois, ça suffit pour comprendre.”  Le problème est, précisément, que toutes ne comprennent pas. Ou pas tout de suite. On ne peut pas oublier que la plupart des apprenties top models ont à peine une quinzaine d’années, quelquefois moins, quand elles sont introduites dans le métier. Savent-elles réellement quels désirs elles éveillent chez les hommes quand elles apparaissent à demi nues?      

 “Je n’ai jamais aimé engager les filles trop jeunes, car je trouve qu’on leur vole leur enfance. Mais la compétition est devenue telle qu’on est obligé de le faire”, reconnaît Monique Pillard, directrice d’Elite à New York. “Pourtant, on accuse toujours les hommes de mal se comporter. Croyez-moi, il y a aussi des gamines qui n’ont aucun sens moral.” L’argument est facile: on accuse de provocation ces écolières que des hommes ont d’abord déguisées en vamps sexy et qu’ils ont entraînées, pour les défilés, aux gestes les plus forts de la séduction.

Que ne feraient-elles pour l’homme qui pourrait leur ouvrir la porte au succès?   Alicia Moore raconte qu’elle s’est, toute jeune, retrouvée dans le lit d’un bisexuel et de son petit ami après avoir pris de l’ecstasy. “Nous avons fait l’amour pendant des heures, dit-elle, et j’ai appris le lendemain qu’ils étaient sans doute séropositifs. Je ne vous raconte pas combien j’ai eu peur!” Patricia Davis a eu moins de chance. Convertie à l’héroïne dès l’âge de 14 ans, à l’époque de ses premiers défilés, elle est morte d’overdose. Droguées et alcooliques, Paula Brenken s’est tuée en tombant par une fenêtre, et Emmanuelle Dano est morte, dans des circonstances encore plus mystérieuses, après un viol collectif.  Le reportage de la BBC montre un certain Diego, un “booker”, c’est-à-dire une personne qui s’occupe de trouver des séances de photos pour une jolie fille, qui présente son image à des agences, qui prend “soin” d’elle. Diego raconte sans le moindre malaise qu’un verre d’alcool et un peu de cocaïne parviennent toujours à vaincre les réticences de toute fille de plus de 12 ans. Le mot de pédophilie le fait rire. Pour lui, toutes ces filles étaient consentantes. Des hommes comme lui reçoivent une commission chaque fois qu’ils emmènent une nouvelle fille dans un night-club, ils font des paris sur celles qu’ils séduiront et se racontent, en riant, leurs orgies sexuelles. La mannequin Jill Edwards se rappelle ses débuts de top model, à 15 ans, comme “un des pires cauchemars qu’on puisse imaginer”. Dans “Shut up and Smile”, un livre de Ian Halperin paru en Amérique en 1999, elle décrit les hommes qui travaillent dans ce milieu comme autant de violeurs. En février 1998, à bout de nerfs, elle a tenté de se suicider. Les déclarations les plus explosives restent celles de Christine Bolster, mariée aujourd’hui à l’acteur Robert Davi. Découverte à 14 ans, elle a vécu six années avec Gérald Marie, un des grands patrons d’Elite. Dans le reportage de MacIntyre, c’est elle qui lui réserve les mots les plus durs. “Je me suis retrouvée, dit-elle, complètement folle au milieu de cette époque. Tout le monde se droguait…”  

Prostitution déguisée 

mercredi 5 septembre 2001, par Olivia Marsaud

Pour réussir il faut coucher. Pour des dizaines, voire des centaines de jeunes filles, apprenties top-models, c’est une réalité lugubre qui transcende les frontières. Au Nord comme au Sud, les scandales qui entachent les agences de mannequins resurgissent. Car malheureusement, ils ne sont pas nouveaux.

Au Nord, c’est la célébrissime agence de mannequins Elite – celle-là même qui lança Claudia Schiffer et Naomie Campbell – qui se trouve pour la deuxième fois sous les feux des projecteurs médiatiques. Accusée de détournement de mineures, l’agence soumettrait certaines des candidates de son concours annuel à des parties de jambes en l’air forcées avec des hommes d’affaires, voire des personnalités politiques de France et de Navarre. Pourtant le mot de ” proxénétisme ” ne s’applique pas à ces pratiques, qualifiées de ” petits cadeaux ” par les gens du milieu. Evidemment, ça change tout.

Au Sud, c’est un véritable réseau de proxénétisme qui se fait jour, entre le Sénégal et la Libye. A côté des mannequins professionnels d’Oumou Sy, des filles recrutées dans la rue devaient se rendre à Tripoli pour célébrer le 32ème anniversaire du coup d’Etat du général Khaddafi. Au total : cent filles qui, sur la promesse d’une carrière internationale, allaient embarquer pour défiler certes, mais aussi montrer de plus près leurs charmes à des dirigeants passionnés de haute couture. En février dernier déjà, cinquante filles s’étaient retrouvées piégées de la sorte, sauvées in extremis par l’ambassadeur de France à Tripoli.

Concernant le comentaire si dessous, rien ne vous empêche de publier un article pour donner des détails sur Oumou Sy. Je n’en parle pas. Je ne fais que relater les faits. Si Oumou Sy s’est fait piéger par son gouvernement et que vous avez des informations à ce sujet, c’est à vous d’en parler. Cela sera plus utile que des insultes à mon encontre. Au lieu de suggérer que vous avez des informations précises sur Oumou Sy, et au lieu de feindre une juste indignation, écrivez plutôt un article sur le sujet pour nous éclairer.

De Paris à Tripoli, de Moscou à Dakar, l’hypocrisie est de mise, mais le vernis de luxe du métier de mannequin se craquelle pour laisser apparaître tout ce qu’il y a de plus sordide : les paillettes se ternissent. La mode semble être au proxénétisme déguisé. Pourvu qu’elle passe vite. ( NDLR: A Paris, dans les années 90, L’ANPE de la rue Alhambra, dirigée mar Monsieur Edgar Dana, rémunérait les mannequins de l’agence ELITE  en congés spectacle, lors ce que celle-ci acceptaient de participer à ses soirées  VIP privées. ) 

 

 

 PACO REINHART VERSUS ELITE

 

L’enfer, je le connais ! En 1999, étant le gérant de l’agence “Paco Reinhart”, j’ai subi les attaques incessantes de plusieurs membres de la fonction publique, sympathisants de socialistes et de communistes et à la solde le l’agence “Elite”. Plusieurs modèles professionnelles, employées de cette agence, voulant faire éclater la sinistre vérité, sont venues s’inscrire à mon agence ”Paco Reinhart” et m’ont informées des odieuses pratiques du responsable d’”Elite” de l’époque, sur des enfants mineures agées de douze ans et venant des pays de l’est. Confiscation des passeports à l’arrivée à Paris; puis entassées comme du betail, parfois à dix dans des studios de trente mètres carrés à Pigale;  avec obligation de participer aux soirées “clients”; de prendre de la cocaïne et de se prostituer avec les clients pour rembourser le book, le billet d’avion et la chambre minable; sous peine d’être virée et  jettée avec sa valise à la rue sans argent en cas de refus !  Pratiques que j’ai dénoncé aux Renseignements Généraux et à la Police, ce qui fut à l’origine de l’incroyable  scandale de l’affaire “Elite”. Comme je fus en contrepartie victime de menaces de mort, d’un braquage à main armée exécuté par un prof de théâtre ( il fut arrêté par la BAC, mais ma plainte fut classée sans suite ! ), envoyé par l’ANPE du spectacle, ( Edgar Dana, le directeur de l’ANPE du spectacle, fut muté à la suite que j’ai menacé les socialistes de rendre public son projet Stalinien au nom de code “ALHAMBRA”, (rouge en Arabe) et qui consistait d’instaurer un bureau politique national, qui deciderait qui aurait le droit d’être un artiste en France !  Projet qui dailleurs n’était pas viable et qui devait juste lui servir afin de détourner plusieurs centaines de millions de francs de subvention ! ) puis d’une terrible agression physique par des hommes de mains, je fus obligé de prendre des agents de sécurité, afin de protéger ma vie et celle de mon personnel. Parallèlement, j’ai été victime d’un harcellement téléguidé en tir croisé par le  syndicat des mannequins, ( FO ) qui utilisa contre moi toutes ses relations politiques, judiciaires et fiscales. Sa présidente de l’époque, Servane Cherouat, était personnellement l’amie d’Edgar Dana ansi que du patron d’”Elite”, condamné pour viol, trafic de mineurs et prostitution. Ayant vécu l’enfer, à la suite d’un odieux montage judiciaire, j’ai été condamné pénalement  à un an de prison ferme pour une affaire qui n’aurait jamais du sortir du cadre civil.  “Paco Reinhart” fut  injustement condamné pour “Publicité mensongère”, alors que  paradoxalement, mon agence fournissait plus de trois cent tournages par mois. Je pense raisonnablement que si je suis encore vivant aujourd’hui, c’est uniquement grâce à mes amis de l’Armée Française qui ont envoyés la Gendarmerie chez“Elite” et remis les pendules à l’heure ! Et que si je suis à présent en partie réhabilité socialement, ce n’est que grâce à mon merveilleux avocat, Maître Pierre-Olivier Sur, qui m’a défendu quasi-gratuitement !  Par la suite, écoeuré du milieu de la mode, j’ai quitté Paris pour partir habiter au Luxembourg, un pays avec des gens charmants,  courtois et pleins de bon sens. J’y ai dénoncé un autre trafic de jeunes filles au pair venant de Slovaquie, auprès de la police spéciale Luxembourgeoise et auprès de l’ambassade de Slovaquie à Paris.

Je mets les pieds ou je veux "Little John", et c’est souvent dans la gueule !

 

6 réflexions sur « Comment Elite défend sa marque mise en cause dans les médias, »

  1. J’ai lu votre article et regardé vos différents profils sur internet.Je suis deçu par le passage sur Oumou SY si vous aviez eu un peu plus de recul, vous auriez apris par la suite que l’histoire de 100 mannequins de Oumou SY était un coup monté par l’Etat Sénégalais pour se brouiller avec Khadaffi pour un probléme de leadership.Elle a été blanchi par la suite. Je n’ai aucun lien avec cette dame mais je dirigeais à l’époque une association et me suis beaucoup battu pour qu’on reconnaisse son innocence.Vous, une journaliste peut être engagée pour les bonnes causes devrait au contraire soutenir cette grande dame autodidacte qui ne sait même pas lire et qui s’est faite toute seule.Approchez vous d’elle ou des ong senegalaises de droit de l’homme pour mieux appréhender cette histoire que vous relatez sans vous informer.Et le rôle que vous octroyez à cet ambassadeur fantome de france à Tripoli qui est intervenu à temps pour sauver ces filles prêtent à équivoque.
    C’est dommage car aprés une longue expérience dans la défense des opprimés, je n’arrive toujours à m’y faire avec des pseudos engagés comme vous.
    Sans rancune avec mes salutations les plus professionelles.
    come4news.com devrait vérifier l’info avant de la publier.

  2. Il n’y a pas de fumée sans feu et vous prechez pour votre paroisse.Cela dit, je ne suis pas une journaliste mais un homme.

  3. Rien ne vous empêche de publier un article pour donner des détails sur Oumou Sy. Je n’en parle pas. Je ne fais que relater les faits. Si Oumou Sy s’est fait piéger par son gouvernement et que vous avez des informations à ce sujet, c’est à vous d’en parler. Cela sera plus utile que des insultes à mon encontre. Au lieu de suggérer que vous avez des informations précises sur Oumou Sy, et au lieu de feindre une juste indignation, écrivez plutôt un article sur le sujet pour nous éclairer.

  4. [flash width=400 height=300 loop=false flashvars=]http://www.facebook.com/v/123659464378481[/flash]

  5. [b]Je reviendrai, Mario Kekic.

    Le Monde Internet est rempli de surprises.
    (agréables, en ce qui vous concerne)

    Mes Respects, je constate que je ne suis qu’une « poussière » dans ce Monde virtuel.

    Un peu angoissant, tout de même.

    [/b]

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