Vous cherchez du travail, et votre CV se retrouve toujours le dernier de la pile. Avant de vous répandre en jérémiades, essayez de vous remettre en question.
Peut-être que vous n’appliquez pas les bonnes méthodes pour vous présenter sous le meilleur jour. Tout d’abord, faites attention à l’esthétique de votre CV. Cela peut paraître évident, mais vous seriez étonné de vois le nombre de personnes qui essaient d’être originales et finalement se mettent des bâtons dans les roues.
N’utilisez pas une police farfelue : Times New Roman et Arial sont les plus usitées, montrez que vous le savez en les utilisant à votre tour. N’imprimez pas votre CV sur du papier couleur en pensant impressionner le recruteur. Misez plutôt sur la simplicité. La feuille blanche format A4 n’est pas votre ennemie.
Prêtez attention à la longueur de votre CV. Il ne doit être ni trop long, ni trop court. Le recruteur n’apporte que quelques minutes à la lecture de chaque CV. Soyez donc efficace. C’est votre chance de prouver que vous avez l’esprit de synthèse. Si votre CV s’étend sur plus de 4 pages, c’est beaucoup trop long. Supprimez toutes les informations qui ne sont pas en relation avec la profession que vous visez. Pour avoir un ordre de grandeur, votre CV ne doit pas faire plus de deux pages. Méfiez-vous de la partie « hobbies ». On vous demande souvent de décrire vos loisirs. Cela permet au recruteur de se faire une idée sur votre caractère, sur le genre de personne que vous êtes en dehors de la sphère professionnelle. Le mot clé est l’honnêteté. Ne listez pas un sport que vous n’avez jamais pratiqué en pensant épater le recruteur. Il en va de même pour les langues que vous maîtrisez. Vous pouvez utiliser le CECRL pour indiquer votre compétence linguistique dans chaque langue (exemple : anglais niveau C1, allemand niveau B2, etc.). Dernier conseil, relisez attentivement votre CV avant de l’envoyez. La maitrise du français à l’écrit est devenue un critère prépondérant pour séparer le bon grain de l’ivraie car de plus en plus de bacheliers obtiennent ce fameux sésame avec une connaissance approximative de la langue écrite, chose qui aurait été impensable quelques décennies auparavant. Si vous n’avez pas confiance en votre grammaire et votre orthographe, faites-le relire par un tiers. Vous pouvez même engager un relecteur ou un correcteur professionnel qui, à raison de 0, 01 euros le mot peut se charger de cette tâche ardue à votre place. Vous pouvez trouver des correcteurs en ligne ou vous adresser à des systèmes de création de contenu web qui proposent aussi la relecture et la correction de vos écrits.
Un centime le mot à corriger ?
Hé bé dites donc…
Je viens de vérifier sur quelques-un de mes articles, et chaque page compte environ quatre cents mots.
Quatre euros pour corriger une page A4 ?
Je suis preneur ! Comment fait-on pour monter son entreprise de relecture ?
;D
Bonjour,
Merci pour votre lecture. Votre question sera l’objet d’un prochain article.
Oui, je viens de voir, merci…