En tant qu’occidentaux, nous vivons dans un État de droit, contrairement à l’État de police, dans lequel les règles et lois sont dictées par chacun. Notre système n’est pas toujours parfait, mais nous garde à l’abri de l’anarchie en interdisant aux uns d’imposer, selon leur bon vouloir, leurs convictions ou leurs croyances aux autres.

 

« L’Etat de droit est un Etat où, dans les rapports avec les citoyens, l’administration est soumise à des règles de droit. Les citoyens disposent donc d’une possibilité de recours contre les décisions de l’administration. L’Etat de droit est une situation résultant pour une société de sa soumission à un ordre juridique excluant l’anarchie et la justice privée. »

 

Si notre société occidentale jouit d’un tel privilège de liberté, ce n’est pas le cas partout. Dans une vidéo surprenante, le docteur Muhammad Al-’Arifi explique aux téléspectateurs de la chaîne libanaise LBC comment un bon époux doit battre sa femme. En gros, il mentionne : «Ne jamais frapper le visage ni laisser de traces.Ce n'est pas comme quand on bat un animal ou un enfant.»

 

Étant persuadée que plusieurs personnes dans la population sont contre cette pratique, peut-on laisser une figure d’autorité, comme un docteur, faire la promotion de la charia en ondes ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour offrir aux spectateurs un soi-disant programme de qualité ?

 

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