Un satellite militaire russe est entré en collision avec un satellite commercial américain mardi. Le satellite a été détruit, mais ce type d'incident est trés rare a expliqué la société Iridum qui exploite l'appareil américain ainsi que les autorité Russes.

 

L'entreprise Iridum, qui est basée à Bethesda, à l'est de Maryland, à indiquée que cet incident est le premier accident majeur de ce type dans l'espace. Le satellite russe étais hors d'usage depuis 1995, mais le satellite américain, étais lui, encore utilisé.

 

Le Commandant des Forces Spaciales Russe a déclaré jeudi "  Il y a eu une collision le 10 février 2009 (…) à environ 800 kilomètre d'altitude entre un appareil cosmique Iridium-33 et un appareil cosmique militaire russe Cosmos-2251".

Il a également précisé que le sattelite russe étais encore en orbite mais qu'il n'étais plus utilisé depuis 1995.

 

L'entreprise a précisé qu'ils allaient prendre les mesures nécessaires pour remplacer le satellite endommagé.

Iridium possède une flotte de 66 satellites de télécommunications, et à bien assuré que l'accident ne pouvait être imputé à une éventuelle faiblesse de leur satellite. Ils ont également assurés que sa perte pourrait entraîner une perturbation trés limitée des communications.

 

Selon le magazine Space News, la collision aurait eu lieu au dessus de la Sibérie, à environ 790km d'altitude vers 16h55. Le satellite Russe avait un poids d'environ 900kilos et le satellite américain lui, faisait 560 kilos.

La collision a provoquée deux nuages de débris, la Nasa suit de trés près l'évolution et les risques éventuels de collisions avec sa station spaciale internationale.

 

Dans le quotidien Washington Post, ils citent un mémo de la Nasa sur cet accident, des responsables de l'agence spaciale américaine ont estimé et expliqué que le risque que la station spaciale internationale soit endommagé par les débris est "faible et dans des limites acceptables" car la station spaciale vole à une orbite de 354km, ce qui est donc plus bas que celle de la collision.

 

Le Porte-Parole de la Nasa, John Yembrick, à d'ailleur assuré "la station spaciale a la capacité, si nécessaire, de faire des manoeuvres pour éviter les débris". Une manoeuvre qu'ils ont déjà effectués huit fois.