Dès qu’on arrive, le charme agit. Ce petit port entre mer et montagne est vraiment adorable. Faut-il croire Matisse quand il prétend qu’ « il n’y a pas en France de ciel plus bleu que celui de COLLIOURE » ?Hélas, se garer à Collioure est un parcours du combattant et il faut souvent s’armer de patience car si l’endroit est joli, beaucoup de gens le savent.Quoi de plus agréable que de se promener dans les rues piétonnes étroites et s’attarder sur les vitrines des nombreux magasins ?

Les maisons de Collioure, peintes de couleurs vives, font face à la mer qui vient lécher les galets de la petite baie. Cela compose un tableau impressionniste digne de Derain.

Le Château Royal est très imposant : il date du 13ème siècle et fut, comme beaucoup d’autres dans la région, transformé par Vauban. Sur une colline, Le Fort Saint Elme domine la ville. Il fut construit par Charles Quint. On le voit de très loin.

A voir également, La Tour de Madeloc  qui domine la côte et servait de tour de guet. On se doute que la situation géographique de Collioure imposait qu’elle fût défendue. L’Espagne n’est qu’à 26 kilomètres.

L’église Notre Dame des Anges est remarquable par son clocher en forme de tour qui servait jadis de fanal.  La spécialité de Collioure, c’est l’anchois. Quel délice à l’apéritif, pourquoi pas pour accompagner un Banyuls, merveilleux vin doux naturel de la région.Sans oublier, les vins de Collioure qui se déclinent dans les trois couleurs. J’apprécie particulièrement les vins rouges puissants et capiteux qui restent à un prix fort convenable. Un rapport qualité prix imbattable. Malheureusement, ils sont rares et ne se trouvent guère en dehors de la région.

Vous comprendrez que chaque année, lors de mes vacances en Roussillon, je m’empresse de venir faire mon petit tour à Collioure.