Au pays de Dracula, la sorcellerie est maintenant considérée comme un véritable métier !

En effet, depuis le 1er janvier, le gouvernement roumain a instauré un impôt de 16 % sur les revenus provenant de la sorcellerie, diseuses de bonnes aventures et autres formes de magie. Cette profession est considérée désormais comme une profession libérale. Cette activité est exercée presque exclusivement par des femmes (sauf quelques notoriétés comme Nostradamus) et remontent à des temps très anciens. Beaucoup d’hommes d’état ont fait appel à des voyantes et astrologues pour prendre des décisions politiques importantes.

La mesure, entrée en vigueur le 1er janvier, s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour lutter contre la fraude fiscale dans ce pays en pleine récession économique… Cet impôt représente également une nouvelle ressource de revenus.


Depuis plusieurs mois, cette loi fait débat en Roumanie, suscitant des réactions positives ou de vives protestations de ce milieu ésotérique et mystérieux.

 

Face à cette taxe, les réactions sont différentes et les points de vue divergent. Certaines professionnelles ne voient pas cette imposition d’un mauvais oeil. Cette contribution monétaire leur permet d’obtenir une vraie reconnaissance professionnelle et l’accès à certains droits, et surtout une légitimité de leurs dons et pouvoirs en matière de magie.


Cependant, les représentantes de ce métier ont manifesté majoritairement, d’une façon très vive, leur désaccord et seraient en train de jeter des sorts sur le gouvernement… 

Le gouvernement a peur, car les maléfices et sorts jetés sont pris très au sérieux en Roumanie où la croyance pour la magie noire reste très vivace. D’après une de ces dames, certains députés feraient appel à leurs services pour jeter des sorts à leurs ennemis. 

 

Mesdames, n’oubliez pas que sous chaque crapaud sommeille un prince charmant ! 

Et Messieurs, derrière chaque femme se cache une bonne fée !